Tenebra Roma

Livre facile à lire même si j'ai eu quelques difficultés à me 'passionner' par ce black out de Rome.
Cela me semblait 'too much' et invraisembable. Malgré tout, Carrisi a réussi à m'accrocher et le dernier quart du livre est plutôt réussi avec un enchainement de coups de théâtre.
Si vous êtes amateurs de thriller vous apprécierez ce Carrisi.

La pluie tombe sur Rome depuis des jours, sans discontinuer. Pour éviter les dégâts catastrophiques prévisibles que causerait une crue du Tibre les autorités décrète un black out général. Celui-débutera à 7 h 41 et durera 24 heures.
Le mal n'épargnera personne et pour y faire face on fait appel à Marcus, un pénitencier, (prêtre que l'évêque de chaque diocèse charge d'absoudre les cas réservés) le cardinal Battista Erragia, Grand Pénitencier de Rome,charge Marcus de faire le "ménage" Pour effectuer cette tâche il sera épaulé par Sandra, une policière, autrefois photographe de scènes de crime.
On a l'impression d'avoir déjà lu semblable histoire mais ce livre se laisse lire vite et facilement.

On se retrouve aujourd'hui avec le dernier roman de Donato Carrisi, qui vient de sortir aux éditions Calmann-Lévy que je remercie pour la confiance qu'elles m'accordent aujourd'hui par l'intermédiaire de NetGalley. Tenebra Roma est le troisième livre de l'auteur qui s'attache aux pas de Sandra et Marcus le Pénitencier, après le tribunal des âmes et Malefico. Un thriller historico-ésotérique, où il est question des travers du catholicisme mais aussi d'une secte appelée l'Eglise de l'Eclipse et d'une drogue aux effets hallucinogènes. Un joyeux mélange qui va entraîner nos deux héros au bout d'eux-mêmes, en particulier Marcus.

Comme dans les deux tomes précédents, l'histoire se déroule à Rome et cette fois, la Ville Eternelle est bien près de sombrer. A cause de conditions météorologiques extraordinaires, les autorités sont forcées d'imposer un black-out pendant vingt-quatre heures. Tout le monde le sait, le Mal se repaît d'obscurité, et c'est ainsi qu'une partie des romains vont laisser libre cours à leurs plus vils instincts. Les autorités s'y attendent, elles s'y sont préparées mais cela sera-t-il suffisant ? Alors que Marcus est confronté à sa plus grande peur, une nouvelle amnésie, une photo de Sandra est retrouvée sur un mobile contenant également une atroce vidéo sur laquelle on voit un homme décéder des suites d'une séance de torture. Et les voilà tous deux entraînés dans cette nouvelle affaire !

Tenebra Roma est à l'image de ses prédécesseurs : une histoire passionnante. Quelqu'un semble avoir laissé des indices pour Marcus et Sandra, véritables jalons morbides dans cette cité en perdition. Donato Carrisi a fait de nombreuses recherches pour rendre son cataclysme crédible, et cela se sent. Pas une seule fois je ne me suis demandée si ce qui se passait était réellement possible, j'étais dedans, happée par l'histoire. Cela s'applique également à l'évolution des personnages. Loin d'en faire des super-héros, l'auteur s'applique à souligner leurs failles. Sandra n'est plus photographe pour scènes de crimes, elle a renoncé à un métier qui la bouffait de l'intérieur. Quant à Marcus, il prend une dimension encore plus sombre dans ce roman, sous l'égide de l'Avocat du Diable.

Deux petits bémols cependant. le premier est l'aspect un peu trop cliché du flic ripoux Vitali qui m'a plus agacée que réellement effrayée. le second le côté prévisible du dénouement, que j'avais senti venir dès la première partie du roman. Malgré tout, le voyage est plaisant, et même si la destination n'est pas réellement une surprise, elle n'en est pas moins alléchante. Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..

🌺Tenebra Roma🌺 de Donato Carrisi
- 325 pages. - 7,40€

Pendant 24h, Rome se retrouva dan le noir, un black-out total.

Des crimes odieux, terribles vont être perpétrés.

Marcus et Sandra vont essayer de découvrir qu'elle en est la cause et qui se cache derrière ces atrocités.

« Je suis prêtre. J'appartiens à l'ordre sacré des Pénitenciers, qui répond au Tribunal des âmes. Je suis le dernier membre de ma congrégation. Personne ne sait que j'existe, personne ne connaît mon identité. »

« La bête était immobile, peut-être coincée. Il devait la déloger. Il continua à se faire vomir. Chaque jet était douloureux, mais il sentait que la chose remontait lentement. Quand les résidus de nourriture furent tous sortis, il cracha des sucs gastriques, puis du sang. »

Un thriller que j'ai dévoré malgré que je n'ai pas commencé la trilogie dans l'ordre.

J'ai tout de même préféré le chuchoteur.

Même si l'auteur précise certains points et faits sur le passé des principaux protagonistes, il est peut être préférable de lire les aventures antérieures pour mieux comprendre certains éléments et relations entre ces différents personnages.
Néanmoins, un bon moment de lecture (presque lu d'une seule traite) sans temps mort, autour de la prophétie d'un ancien pape et avec cette intrigue qui nous emmène on ne sait pas trop où pour arriver à cette révélation (que, personnellement, je ne soupçonnais pas) et cet "évènement" final qui ne peut qu'amener inévitablement vers une suite, à lire, bien évidemment.
On aime ou on n'aime pas, à chacun de voir.

Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié ce troisième volet. J'avoue ne pas être très objective : j'ai adoré le Tribunal des Âmes ainsi que Malefico, j'étais donc plus qu'impatiente de me plonger dans celui-ci que j'ai dévoré en peu de temps.

J'ai trouvé l'intrigue prenante, plongée au coeur d'une Rome anarchique et plongée dans une nuit noire et dépourvue de toute électricité. L'exploitation de ce black-out afin de créer un nouveau "sac de Rome" est intéressante. Même en étant bien ficelée, je suis un peu déçue d'avoir, dès le début, compris qui était l'auteur des différents crimes (probablement suis-je trop habituée à ses ouvrages). J'ai également eu un peu de mal avec le personnage de Vitali, peut-être était-il un peu trop...excessif dans sa manière d'être ? Je ne saurais comment le décrire.

Cela étant dit, j'ai tout de même savourée ma lecture, heureuse de me replonger dans un roman sombre et bien ficelé, comme Carrisi sait si bien les faire.

Relique de la PAL. Il m'aura fallu près de cinq ans pour terminer cette saga. Oui cinq ans. C'est long. Mais c'est chose faite.

Dans ce troisième opus, j'ai retrouvé le plaisir de suivre Marcus et Sandra, deux personnages haut en couleur et vraiment très intéressants. 

Le plaisir de me plonger dans les méandres du Vatican n'a malheureusement pas été à la hauteur de mes espérances. Même si ma lecture fut agréable, j'aurais aimé quelque chose de plus poussé sur l'histoire du Vatican. J'ai eu la sensation de relire des choses que j'avais déjà apprises dans les précédents tomes sans grande nouveauté.

Cependant cette idée d'un black-out électrique et la forme de chaos apocalyptique décris dans le livre, m'a vraiment captivé. J'ai beaucoup aimé l'idée.

Dans l'ensemble, ma derniere lecture de 2021 fut agréable mais sans plus. Révélant mon nombre de coup de coeur se l'année à deux ou trois livres.

Rome va être plongée pendant 24h dans les ténèbres à cause d'un problème à la centrale électrique suite à une tempête. 24h sans électricité, sans internet, sans téléphone, la circulation sera interdite, aucun moyen d'entrer ou de sortir de Rome, voilà le décor planté.
Juste avant le début du black-out, Mathilde Frai dont le petit garçon (Tobia) a disparu il y a 9 ans, reçoit un appel pour le moins étrange, il semblerai que son petit garçon l'appelle « Ne me laisse pas seul ! », serait-il toujours vivant ?

Le personnage principal de l'histoire est Marcus, le dernier prêtre de l'ordre des Pénitenciers dont le rôle est de lutter contre les forces du mal. Ce dernier se réveille nu et menottés dans un drôle d'endroit, il réussira à en sortir mais avec une amnésie des jours précédents.
Avant le black-out des crimes violents ont eu lieux à plusieurs endroits de Rome, selon d'anciens rituels de torture.
Marcus et l'agent Vega mèneront l'enquête sur ces différents crimes. Y a-t-il un lien avec Tobia Frai ? Et que signifie ce cercle bleu que l'on retrouve sur tous les cadavres ?
Donato Carrisi nous propose un superbe thriller religieux qui ne pouvait que se passer qu'à Rome. On voit que l'auteur à fait beaucoup de recherches, tant au niveau « géographique » que scientifique. Les lieux sont très bien décrit, quiconque à déjà été à Rome peut se représenter mentalement les endroits décrits, on y est. Par ailleurs, l'ensemble des « catastrophes » décrites sont tout à fait probables, on n'a pas l'impression que c'est exagéré, on ne bascule pas vers la science-fiction. L'intrigue de fond est très prenante, on veut connaitre la fin à tout prix.
Petite déception sur la fin du livre avec quelques incohérences relevées et une fin qui m'a déçu… mais qui n'entache pas le reste du livre.
J'avais déjà pu lire "La fille dans le brouillard" qui ne m'avait pas convaincu, tout le contraire de ce livre.
En bref, un très bon thriller à découvrir de toute urgence.

Si vous aimez les grands récits qu'on ne parvient pas à lâcher, le mystère et l'histoire, alors ce livre est pour vous !

Pendant toute sa lecture, j'avais plus l'impression de lire l'une des enquêtes de Robert Langdon dans un des livres de Dan Brown. Un mélange de mystère, symboles, histoire et du suspens pour nous scotcher le livre aux mains.

Cependant, j'ai beaucoup aimé cette petite supposition : Et si Robe tombait dans la pénombre ? Et s'il y avait plus d'électricité, ni internet, ni un moyen de communication pendant une seule journée ? Y'aurait-il des conséquences ? Sans doute oui ! Mais vous êtes loin d'imaginer l'ampleur des dégâts…

Le livre s'ouvre avec un petit retour dans le passé, sans doute pour donner plus de poids au récit, à l'époque du pape Léon X, en 1521. Neuf jours avant de mourir, le pape Léon X émit une bulle contenant une obligation solennelle : Rome de devait « jamais jamais jamais » se retrouver dans le noir. Ce refus, répété trois fois, aiguise un sens mystérieux de sacrilège qui règne en permanence dans les pages du roman. Carrisi a su capter l'attention du lecteur bien avant le début de l'histoire.

Dans un premier temps, le livre semble assez, on est bombardé avec des informations et des caractères apparemment déconnectés les uns aux autres que presque il est difficile de rester concentrer sur le roman puis, comme par magie, lentement chaque morceau est mis en place et l'histoire commence à prendre une forme. Tous les personnages et leurs histoires commencent à s'entrelacer à la perfection en suivant quelque chose d'indescriptible et exceptionnel. En commençant par Marcus le pénitencier qui se réveille menotté dans un endroit froid avec aucun souvenir de sa dernière nuit. Son seul indice, un bout de papier dans lequel était écrit un message, celui de chercher un petit garçon disparu il y a neuf ans. Comment était-il arrivé là ? Qu'est-ce qui a causé son amnésie ? Je ne vous en dis pas plus sinon je vais finir par vous spoiler toute l'histoire. C'est le truc avec les bons polars, dés qu'on commence à raconter, on a envie de tout dire. Je ne sais pas pour vous mais personnellement j'aime, même en lisant un polar, qu'il y est une petite touche d'amour entre deux personnages. Et dans ce polar c'est Marcus et Sandra. Cette dernière va se retrouver mêler à toute cette histoire alors qu'elle enquêtait sur un meurtre étrange d'un jeune pénitencier. Et ensemble ils vont essayer de sauver ce qui reste de Rome.

Avant ce livre, je n'avais jamais lu un Donato Carrisi, et je le regrette. Il a ce don de ne laisser paraître aucune lueur de vérité jusqu'à la fin du roman.
Lien : https://deslivresdesmotsblog..

Donato Carrisi nous livre ici un roman palpitant, un thriller noir qui vous tiendra en haleine jusqu'a la fin.

Les deux protagonistes principaux ( Sandra et Marcus ) vont tant bien que mal se frayer un passage dans une Rome plongée dans le noir à la merci d'ombres anonymes multiples... Une intrigues, surprenante et pleine de rebondissement... Machiavélique...