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EAN : 9782264027740
257 pages
10-18 (14/04/1998)
3.74/5   50 notes
Résumé :
Livre-culte de l'underground new-yorkais, le Journal de Jim Carroll, paru au début des année 70, est à la fois le portrait d'une ville impitoyable, vue par les yeux fascinés d'un jeune sauvage urbain, et un manuel de révolte adolescente. Le joueur de basket arpente les trottoirs de New York City, racole, vole à l'étalage, arnaque, refourgue, se défonce, s'envoie en l'air et tire au panier des balles impeccables dans la même langue insolente. A la recherche, peut-êtr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Joliment adapté au cinéma en 1995 par Scott Kalvert, avec dans le rôle principal Leonardo di Caprio, ce roman paru en 1978 avait été perçu comme provocateur, car écrit par Jim Caroll, alors jeune musicien punk et poète.
Jim Caroll, dont c'est l'histoire, nous raconte sa jeunesse de basketteur à l'avenir prometteur dans les années 60, qui fout tout en l'air par amour pour les drogues et la fête... On assiste, impuissants et frustrés, à sa rapide descente aux enfers.
Fort heureusement, il se réveillera à temps pour ne pas foutre totalement sa vie en l'air. Car par la suite, Jim Caroll a écrit de nombreux ouvrage de poèmes, ainsi que deux livres, et composé plusieurs albums tout en ayant collaboré avec des grands noms du rock underground comme le Velvet Underground ou le Blue Öyster Cult.
Il est décédé en 2009.


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Je suis très triste de ne pas aimer la poésie, parce que si ça avait été le cas, j'aurais lu les poèmes de Jim Carroll. J'ai adoré ses journaux intimes et je compte bien lire la suite.

En bon modèle américain de Trainspotting, on vit avec Jim ses inquiétudes, ses shoots, ses parties de jambes en l'air. Marrant comme certains commencent tôt à se défoncer. Sans distinction aucune entre drogue dure et drogue douce, il avale tout, snife tout, s'injecte tout.

Sa recherche de pureté à travers les drogues est tellement fascinante. J'aurais pu rester avec lui pendant des centaines de pages.

Je suis et je reste une grande fan du film, qui est terriblement bien adapté, malgré l'absence ou le mix de certains personnages (inévitables à mon sens).

Il fera sans aucun doute partie de mes drogués préférés.
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Non non rien à faire, je suis allé jusqu'au bout et je me suis ennuyé du début à la fin. Cet adolescent est trop loin des préoccupations que j'avais à la même époque et c'est impossible pour moi de me sentir proche de lui. Pour moi ce livre ne fait que qu'accumuler les anecdotes d'un ado perturbé et tournant toujours autour du sexe ou de la drogue sans vraiment me toucher. Pas à un moment je ne me suis senti concerné par son mal être, et je n'ai vraiment ressenti aucune empathie pour lui. Dommage, j'attends plus de ce livre!
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C'est en voyant le film éponyme avec Léonardo DiCaprio que j'ai découvert ce journal, très bien écrit et lucide. Jamais le journal d'un junkie ne l'aura autant été..., jusqu'à la rédemption. le film est assez fidèle au roman avec un croisement inévitable de personnage. A lire, à voir. Merci Jim pour ce témoignage!
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Un livre très cru sur la vie d'un adolescent délinquant, qui se drogue et s'envoie en l'air... tout en jouant superbement au Basket. on assiste petit à petit à sa descente... écrit sous forme d'un journal intime
Je suis assez partagé quand à donner un avis...

Ce livre a été adapté au cinéma avec Léonardo di Caprio mais le coté joueur de Basket prodige était plus présent que dans le livre d'où peut-être ma déception!!
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je vais bientôt avoir 15 ans et la dépendance "pepsi-cola" à l'héro, que j'ai contractée cet été resserre son étau autour de moi de plus en plus. Pour la première fois depuis que j'ai perdu la virginité de mes veines, à 13 ans, j'ai le sentiment qu'il faut que je me remette d'aplomb vite fait, parce que le bahut, ça s'approche à une vitesse vertigineuse et pas moyen d'aller à l'école quand on est accro. La dépendance "pepsi-cola" à la poudre, c'est une première accoutumance bénigne qui s'installe subrepticement pendant qu'on se dit: "Merde, ça fait déjà trois ans que je fais le con avec la came, mais je sais à quel moment je dois m’arrêter, et je ne suis jamais accro." Mais un jour au réveil, le nez se met brusquement à couler, les yeux à pleurer, les muscles du dos et des jambes sont lourds et raides. On est le dindon de la farce , finalement, même si on croit être "maître du jeu" depuis longtemps. Alors je me regarde dans le miroir, et je m'aperçois que je ferais mieux de laisser tomber la poudre aussi sec. Je cesse de me raconter des histoires, quoi.
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Les gestes symboliques, ça donne bonne conscience mais ça n'est nourrissant pour personne.
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The time we were supposed to go that out of sight Boys' Club camp, age nine, if we could get through that month that summer before then end...because this is no bullshit, where I am coming from...this is the way I measured my future time...there was no way you could think of one without the other...every time a big trip was coming up, or the season was starting in some sport... anything that was worth looking ahead to, well, that's when it always seemed the sirens were gonna start the death chant.
But it's not at all just something that's past and solved. Not at all. It's just that I can see it a little clearer now, that fear is their tool...and it works very well...and they use it very well. And I am still using it to measure my time, only I don't give a screw about trips to camp anymore, or basketball games two weeks from now. It's just gotten bigger now...will I have time to finish the poems breaking loose in my head ? Time to find out if I'm the writer I know I can be ? How about these diaries ? Or will Vietnam beat me to the button ? Because it's poetry now... and the button is still there, waiting...
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So anyway as usual the transit cop comes along at 181st St. and kicks the guy off and the guy gives me this pathetic sad wave good-bye as the train was pulling out like he was thinking, “Who’s gonna listen to me now ?” and I felt blank and sad like always after that happens.
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I left dazed out in the streets like I had just come out of a four hour movie. I didn’t understand. I thought about that face all night, and death. I almost flipped and I took two reds even to knock me out but they don’t feel like they’re working.
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Videos de Jim Carroll (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jim Carroll
Lecture à deux voix par Jim Caroll et Nicolas Richard, illustrée en direct par Tom Haugomat, accompagnement musical de Rubin Steiner
Dans le cadre du festival Paris en toutes lettres
Publié initialement en 1983, Fup, de l'écrivain américain Jim Dodge, est un livre qui a connu un succès au long cours. Il raconte l'histoire de Titou, orphelin élevé par son grand-père, un solitaire excentrique. le duo, déjà très attaché, se renforce encore le jour où arrive à la maison Canadèche, un canard boulimique. Un texte tour à tour drôle, rageur ou bouleversant, ici mis en dessin par Tom Haugomat, dont les traits et les couleurs saisissent admirablement les émotions de la vie.
À lire – Jim Dodge, Fup (L'Oiseau Canadèche), trad. de l'anglais (américain) par Jean-Pierre Carasso, illustré par Tom Haugomat, éd. Tishina, 2021.
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