Malgré l'intrigue un peu compliquée j'ai suivi avec plaisir les tribulations et autres courses poursuites du Commissaire Marac d'Annecy à Marrakech. le style souvent humoristique, l'autodérision et le lyrisme m'ont permis de "faire avec" un aspect trop documenté pour un simple polar.
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la vie est une page blanche sur laquelle se baladaient des taches noires. La violence, le viol, la came , le meurtre. les déglingués, les déjantés, les normaux qui déraillent soudain. Tout ce que l’imagination de l'homme avait pu inventer pour raccourcir une existence de toute façon à néant programmé. Dans ce monde à mi-chemin entre le paradis et l'enfer., des forces irrésistibles semblaient vouloir détruire l'humanité. La guerre et le fanatisme répandaient partout l'acide corrosif de la haine et de la violence.
J'ai palpé du nez ma ville adorée ! Celle à laquelle je pardonnais tout. Les indélicatesses de son opulence. Son dédain ostentatoire de parvenue. Ses allures humaines d'arriviste. Son talent d'aguicheuse. Ses provocations estivales de pompe à fric. Ses camouflages en bourgeoisie vénitienne. Et même ses meurtriers indispensables à ses statistiques policières !
Je sais. Les pipes se cassent, les portes claquent, les cyclistes crèvent, les alpinistes dévissent, les magiciens disparaissent, les RMistes sont fauchés, les pompiers s’éteignent, les astronautes montes au ciel... Simples jeux de mots faciles ! Mais les assassins, eux ? Ce sont les croque morts spécialisés indispensable à notre société ?