Le Sang du temps

Marion doit fuir Paris. Elle est prise en charge par la DST et mise en sécurité, en secret, au Mont-Saint-Michel. Accompagnée dans son séjour par la communauté religieuse Du Mont, elle se retrouve en mission aux archives. Elle y trouve un carnet, sorte de journal intime, rédigé au Caire en 1928. Bien plus qu'un simple carnet, il s'agit du déroulé d'une enquête. Plongée corps et âme dans celle-ci, au côté du détective Matheson, elle doit pourtant continuer de se méfier des gens qui l'entourent.

Tout était là pour me séduire. Chattam, une double temporalité, du surnaturel ? Et pourtant, j'avoue avoir été un peu déçue. (Même si, quand Chattam me déçoit la note reste un 4/5 oui, mais il est simple d'être déçu quand on place trop d'attente dans quelque chose.)

L'enquête au Caire m'a complètement séduite. On s'attache vite à Matheson et à son acolyte et on se prend vite au jeu de savoir qui est le coupable dans ces meurtres d'enfants à répétition. On est complètement dépaysés. Bienvenue en Egypte, terre de légendes et de superstitions. le fait de placer l'enquête dans le passé est aussi très intéressant puisque l'on se sépare des technologies actuelles aidant à l'arrestation du coupable. On revient au "chasseur" et à son talent de traque, ce qui pousse parfois à être influencé personnellement dans son enquête. J'ai aussi bien aimé tout le pan de remise en question du colon anglais dans une Egypte qui cherche à retrouver sa pleine indépendance.

D'un autre côté, la partie avec Marion au Mont semble presque laisser de côté. Si on apprend bien à la connaître, ainsi que l'ambiance Du Mont dans une première partie du roman (avant qu'elle ne trouve le carnet), la suite semble être simplement faite de petites coupures entre ses moments lecture et j'aurais préféré passer plus de temps à ses côtés. Les raisons qui l'ont poussée à s'exiler sur l'île sont très floues, et même quand on en apprend plus, cela n'a pas vraiment de conséquences sur le récit. C'est dommage.

Dans l'ensemble, c'était une bonne lecture, avec la plume et la psychologie chère à Chattam, mais j'en attendais vraiment plus.

Je me suis replongée avec délices dans ce livre lu il y a plus de 10 ans, il mêle deux endroits que j'affectionne le Mont Saint Michel et l'Egypte. L'intrigue est bien écrite avec une double histoire en deux époques différentes, passant de l'une à l'autre avec fluidité.

isbn:9782266167536

Egypte 1928 et le détective Matheson.

Mont-Saint-Michel 2005 et Marion.

2 histoires différentes, 2 époques différentes. Quel rapport ? Il n'y en a pas, ou plutôt si.

Marion découvre dans les archives un journal de 1928. Elle l'étudie, il s'agit d'une enquête sur une mystérieuse « goule » tueuse d'enfants au Caire en 1928.

Marion va se prendre au jeu et vouloir connaître le fin mot de l'histoire. Tout le monde n'est pas de cet avis on dirait : fouille de sa chambre, menaces. Il plane quelque chose d'étrange sur ce Mont…

Arrivera-t-elle à connaître ce qui s'est passé ? Comment ça s'est terminé ? Qu'est-ce qui relie ces deux époques ??


Bon j'avoue que ce n'est pas mon Chattam préféré, mais tout de même ! Si la lecture n'est pas franchement addictive elle est intéressante et le suspens est bien présent.

Si ça ne vous dérange pas de basculer à tour de rôle dans des époques différentes : un coup en 1928, un coup en 2005 (moi je ne suis pas trop fan) l'histoire devrait bien vous plaire.


Je n'ai pas été déçu du dénouement et l'épilogue est digne de Maxime Chattam : eh oui, petite surprise à la fin !

En résumé j'ai bien aimé ce roman de cet auteur que j'apprécie beaucoup !

Mon premier Chattam. En cours de lecture, je me suis aperçu que ce roman était l'un des premiers de l'auteur, écrit alors qu'il n'avait pas 30 ans. Chattam : écrivain précoce, qui a connu d'emblée le succès, ce dernier ne s'étant jamais démenti. Intéressant, donc, de voir si ce succès immédiat était mérité.

Le point fort de l'auteur est clairement l'imagination. L'histoire est bien construite, avec plusieurs twists finals (fino, les twists…), comme les lecteurs adorent, donnant l'impression d'une succession de coups de théâtre.

Il y a néanmoins une facilité. En dissociant l'histoire (temps passé, temps présent), il remplit de la page au temps présent qui se révèle franchement inutile, ce temps présent se déroulant au Mt St Michel. du faux suspense, qui éclate toujours comme un pétard mouillé, comblant l'époque actuelle d'une succession de petits moments sans intérêt et de non-événement. Bref, pour le dire autrement, il ne se passe rien au Mt St Michel. L'histoire prenante est celle du passé. Celle-là seule est vraiment réussi et constitue le coeur de l'oeuvre. Et, encore une fois, on salue la très vive imagination de l'auteur qui nous tient en haleine.

En revanche, côté style, ça laisse à désirer. Beaucoup de phrases bancales, mal construites avec une syntaxe hésitante, surprennent pendant les épisodes au Mt St Michel. On se dit qu'une bonne relecture aurait dû permettre de remettre tout cela d'aplomb. A l'inverse, les épisodes du passé sont écrits avec un soin évident, une volonté de bien faire de la part de l'auteur qui se devine à un point tel, qu'on a parfois l'impression que ces deux ensembles (temps présent et temps passé) n'ont pas été écrits par la même personne.

Et, il faut l'avouer, l'auteur tombe alors dans le panneau (fréquent chez les débutants) d'en faire trop. Il veut faire de la Littérature (avec un grand L) et nous noie dans des phrases parfois indigestes, lourdes, surchargées d'images et d'adjectifs, aussi décorées qu'un sapin de noël. J'en donne deux exemples (pris un peu au hasard) :

« La mer choquait ses cymbales ondulantes pour en faire jaillir un trémolo d'écume qui se projetait sur les tours, souillant la pierre de cette jouissance colérique »

« Une bûche achevait de se désagréger dans la cheminée, ouvrant son ventre fuligineux dans un grincement sonore, répandant ses entrailles rougies parmi les cendres qui s'envolèrent en petits flocons de neige morte »

Certes, on ne demande pas aux écrivains d'écrire avec une syntaxe aussi plate que l'électroencéphalogramme d'un mort (sujet, verbe, complément), mais l'excès inverse signale la faute de jeunesse.

De jeunesse, ou pas. J'ai acheté un Chattam récent pour voir ce qu'il en était. Je vous raconterai.

Marion ,employée à l'institut médico-légal est exfiltrée par la DST car elle a lu un document qu'elle n'aurait pas dû voir ,pouvant faire trembler le pouvoir en place . Mise en sécurité dans une fraternité religieuse au Mont-Saint-Michel ,elle va essayer de s'occuper en aidant les religieux et trouver dans les archives un livre écrit par un détective qui enquête sur un tueur d'enfants au Caire en 1928 .Ces deux histoires vont s'imbriquer pour nous entraîner dans un bon thriller grâce au talent de l'auteur .

J'avais tellement adoré 5è règne que j'ai tout de suite choisi un deuxième livre de Maxime Chattam.

Dans ce livre, on découvre Marion qui va être déposée et cachée dans une communauté religieuse au mont saint Michel. Un lien réunie le mont et le Caire où il s'y passe des disparitions d'enfants. Des questions, des énigmes, des doutes, etc... Chattam a su relier le Caire et le Mont St Michel avec une histoire passionnante.

J'adore son style d'écriture, il emploi des mots complexes pour des choses simples ce qui rend la lecture instructive. Chattam reste mon auteur préféré à ce jour.

Le sang du temps est un roman de Maxime Chattam publié en 2005.
Coupable d'avoir découvert un scandale d'état, Marion est cachée par la DST au Mont-Saint-Michel dans une communauté religieuse. Elle découvre un livre sur une enquête au Caire en 1928 autour d'un tueur d'enfants. Un thriller efficace où les deux histoires parallèles se répondent.

Bon pas le meilleur des Chattam faut le reconnaitre, c'est un peu léger sur des transitions, les personnages sont lisses malgré une légère sodomie avec une pelle mais rien de bien méchant.
Apres l'idée du mont st michel est plutôt sympa mais il aurait pu nous mettre un peu plus dans l'ambiance, ca a manqué d'odeur iodée, des algues séchant sur la rocaille et du type nettoyé, une quille de rouge à la main et de petits beurres pour éponger sa saoûlerie.
En tout cas c'était plutôt sympa à lire

Un bon Chattam qui fait le taf.
On est pas au niveau de la Trilogie du Mal mais on est loin de ce que l ' auteur peut faire de pire.

Le Sang du Temps nous fera voyager dans l' Egypte coloniale ou un policier britannique enquête sur des meurtres absolument horribles commis sur des enfants.
Nous découvrirons cette intrigue a travers les yeux d' une femme,reclue contre son gré dans un monastère du Mont Saint Michel.
Une ambiance gothique a souhait, dans un Mont Saint Michel cerné de brouillard et de mystères.
Une double intrigue parfaitement maîtrisée,dans un rythme sans temps mort comme Maxime Chattam sait si bien le faire.

Pas le polar du siècle mais un bon moment divertissant entre les pyramides d ' Egypte et le Mont Saint Michel.