AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 1061 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Critique d'une déception... Tant pis pour moi.
Le Requiem des Abysses prend la suite du Leviatemps : on retrouve les deux personnages principaux, Guy et Faustine, à la campagne où ils essaient de se reconstruire après les horreurs parisiennes qu'ils ont vécues lors de l'Exposition universelle. Seulement, il semble que le Mal soit bien décidé à frapper une seconde fois...
Le premier volume m'avait déjà très grandement laissée sur ma faim : je n'avais clairement pas saisi le propos de cette histoire d'horloge humaine que devait être le Léviatemps. Et comme il s'agissait du mobile des meurtres, autant dire que ça a fait s'écrouler tout l'édifice du roman à mes yeux. Mais j'étais décidée à laisser sa chance au second volet de cette histoire, ne serait-ce que parce que j'avais plutôt bien apprécié la description et l'atmosphère de la vie parisienne présente dans le livre.
Le second volume m'a carrément échappé. Certains éléments étaient plutôt bien trouvés, mais j'ai eu l'impression d'un roman dont une moitié ne servait à rien et n'était rattachée au reste que par un lien trop superficiel et artificiel pour me convaincre. J'ai trouvé certains choix incohérents et pas du tout adaptés. Quant au personnage principal, Guy, il a fini par me lasser avec son caractère obsessif et parfois égoïste.
Bref, je suis passée à côté. C'est dommage, mais ça arrive...
Commenter  J’apprécie          41
Décidément, Maxime Chattam n'est pas un auteur pour moi !
Je l'avais découvert avec « L'Illusion », dont j'ai gardé un avis mitigé ; je parlais même de « relative déception » pour commencer mon commentaire – mais je ne vais pas vous le retranscrire ici !
Un certain temps plus tard, dans le cadre d'une grille Loto d'un challenge, qui met donc l'auteur en avant, j'avais tenté « Léviatemps », c'est-à-dire le 1er tome de ce diptyque du Temps que le présent livre termine. Et donc, si mon avis sur « Léviatemps » était un peu moins pire que sur « L'Illusion », je n'étais pas tout à fait emballée non plus, mais j'avais apprécié l'ambiance bien rendue de l'Exposition universelle de 1900, tandis que le personnage principal m'agaçait au plus haut point…

Mais voilà : la magie de l'Exposition universelle ne marche plus, puisqu'on n'est plus à Paris, mais à la campagne pour la plus grande partie du livre, face à des événements carrément démentiels qui sont l'oeuvre de ce qu'on n'appelait pas encore un tueur en série. Et, si l'auteur s'est visiblement bien renseigné sur les techniques et (toutes petites) avancées en criminologie et en profilage (qu'on n'appelait évidemment pas encore ainsi !) de l'époque, il reprend son personnage principal qui, pour moi, ne « marche pas ».
Eh oui : ce fameux Guy m'a irritée plus que jamais, tandis que Faustine est mise en retrait, dans un rôle de potiche, définitivement, auquel elle avait pourtant échappé dans le premier tome ! Mais donc, Guy est désormais d'une fatuité sans égale : parce qu'il est écrivain ( !? j'ai envie de dire : ben voyons !), il sait tout mieux que tout le monde, est plus rigoureux et plus scientifique et plus pragmatique que des gendarmes qui paraissent dès lors à moitié débiles, alors que lui laisse parler son imaginaire et ose avoir une autre vision sur les choses. Cependant, lui le grand imaginatif qui va au bout de ses intuitions, refuse de croire au spiritisme (très en vogue à l'époque) et c'est tout juste s'il ne se moque pas ouvertement de ceux qui le pratiquent, même s'il semble les respecter vaguement par ailleurs.

Bref, un type plein de contradiction, on l'est tous ok, mais à la lâcheté flamboyante et à la pédanterie harassante. Il m'a carrément choquée dans ce long (et inutile) passage où il évoque tout à coup, comme surgi d'un néant issu du 1er tome, un vague remords pour l'abandon de sa femme (soi-disant castratrice, mais on n'aura jamais que son point de vue à lui) et de sa fille (qu'il adorait pourtant, dit-il). Avec ça, il se sent encore et toujours trop lâche pour seulement leur expliquer en face les raisons de son départ… Bon, au moins il est capable d'avouer sa lâcheté… et de reconnaître que, en parallèle, il ne rêve que de batifoler avec Faustine !? Mouais… Pourquoi tourner ainsi autour du pot ? Ce mec a été incapable d'être fidèle à sa famille, il ne serait certes pas le premier, mais malgré ses grands airs dans une affaire tortueuse, il ne cesse de se donner de fausses bonnes raisons pour s'auto-excuser, et reste par ailleurs trop lâche pour affronter un éventuel divorce (ah ! les avocats de son beau-père ont bon dos !), tout en rêvant de s'envoyer une maîtresse a priori inaccessible – vous avez compris : je ne supporte pas cette lâcheté entachée de tant d'incohérences, dans le chef d'un type qui, par ailleurs, s'improvise super-profileur, meilleur que tous les autres qui s'y risqueraient, dans un monde qui ne connaît pas encore cette fonction…
Il m'agace, il m'agace, mais il m'agace !

Or, il semble bien que j'ai du mal, beaucoup de mal à apprécier un livre dont le personnage principal, que l'auteur semble réellement affectionner, me déplaît autant ! Par ailleurs, c'est désormais, bel et bien, lui le seul personnage principal… et il en fait des masses ! Dans les premiers 50% au moins, on a un peu d'action, beaucoup de sang et de boyaux, et beaucoup plus encore de réflexions (souvent redondantes, et qui ne semblent mener nulle part) de notre Guy. Et c'est long, et le langage est grandiloquent, voire pédant – comme si, à travers ce personnage que je trouve vraiment détestable, Maxime Chattam avait eu besoin de montrer qu'il sait écrire avec du vocabulaire… mais il en fait tellement trop que c'est tout simplement lassant !
Et je m'ennuie, je m'ennuie, mais je m'ennuie !

Bref, autant le dire clairement : si ce livre ne s'inscrivait pas dans l'exercice particulier d'un challenge, je ne l'aurais tout simplement pas terminé, car je n'ai pris aucun plaisir à le lire.
Ai-je eu raison (de le poursuivre malgré tout) ? L'auteur finit par ramener nos personnages à Paris, après avoir pseudo-résolu la partie campagnarde de l'affaire, pour se retrouver plongé dans l'évocation du tome précédent – dont j'avais oublié un certain nombre de détails, mais comme ils sont rappelés en long, en large et en travers, ce n'est pas tellement un problème ! C'est, à mon sens, une partie inutile, que l'auteur n'a ajoutée, vraisemblablement, que pour coller à son idée originale du Temps dont il s'était quand même pas mal éloigné, mais ça ne colle pas vraiment, ça ne convainc plus… et on ne le lit plus que parce qu'on retrouve quelques personnages sympathique du 1er tome !

Quant au coupable final, qui couronne les deux tomes, je l'avais déjà soupçonné dans le tome précédent, et c'est devenu tellement évident au fil de ce 2e tome (même si ses motivations resteront obscures), l'effet de surprise a été pour moi complètement raté, je n'ai pu que penser : « enfin on y vient ! » et juste après « est-ce que ça va enfin finir, maintenant ? ».
Et je ne vais pas m'appesantir sur « l'épitaphe » (dans n'importe quel autre livre, on aurait dit épilogue), où on ne sait plus trop si c'est un Guy narrateur (au moins centenaire, alors, puisqu'il semble même connaître Internet ?!) qui parle, ou l'auteur à travers lui, mais certains propos – qui justifient plus ou moins la guerre, et là on parle des deux guerres mondiales ! – sont à vomir.

Arf ! je suis vraiment désolée d'écrire un commentaire aussi négatif ! D'habitude, je m'efforce de trouver les points positifs d'un livre, même quand ledit livre m'a déçue (car il y en a toujours, du positif comme du négatif), ou au pire je l'abandonne avant d'en arriver à le lire comme une épreuve interminable !
Alors, oui : clairement Maxime Chattam sait écrire, on sent les qualités d'un style agréable et potentiellement prenant et il a des idées à revendre. Mais ici, il s'est perdu dans des longueurs inutiles et grandiloquentes, à travers un personnage principal qu'il semble affectionner, alors que pour moi, c'est l'un des plus détestables que j'aie jamais rencontrés dans un rôle de « bon » dans un thriller ! La magie du contexte historique (du tome précédent) a disparu, la femme échoue dans un rôle de potiche, et la chute n'a eu aucun effet de surprise. Bref, je suis passée à côté, mais alors, complètement !
Commenter  J’apprécie          30
De nombreux lecteurs me vantant ce livre, je m'y suis attaquée : c'est sanglant, c'est bestial, assez anatomique. Je me suis accrochée pour avancer dans l'intrigue qui vire à 90 degrés en plein milieu du bouquin : on change de décor, de meurtrier, d'ambiance. le personnage de Guy est juste énervant, il sait tout, une sorte de Tempérance Brennan d'un autre siècle.

Bref je traine sur les dix dernières pages car j'ai juste l'impression que l'auteur a pris dans sa besace tous les éléments nécessaires à la réussite : des meurtres bien sanglants, du mystère trop mystérieux, des machines pas possibles, un personnage capable de savoir la couleur des chaussettes du meurtrier en regardant la scène du crime.

Quoi dire de plus ?
Commenter  J’apprécie          20
Il m'a fallu une éternité pour me décider à lire cette deuxième partie du diptyque du temps, tout simplement parce que la première m'avait laissé perplexe, sur le point même d'abandonner Maxime Chattam pour toujours tant la déception était grande.
Je dois dire que la lecture du deuxième tome n'a pas arrangé son cas. Je ne reconnais plus mon écrivain préféré dans ces lignes dont le sens m'échappe complètement. Je ne sais pas où il veut en venir, je ma mélange dans les personnages, je ne comprends pas Hubris, et voilà, la magie n'opère pas.
Je vais désormais trier mes lectures Chattamiennes, peut-être que quand il sera revenu dans notre époque, le lien qui nous unissait reviendra-t-il...
Lien : http://lovelybook9.blogspot...
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai pas du tout accroché. L'épilogue se devine dès le milieu du livre, je n'ai pas aimé le jeu de fausses pistes non maitrisées puisqu'on devine que ce sont des fausses pistes. Et pour finir, un style ennuyeux: Chattam use et abuse du champ lexical de l'horreur et du glauque, comme s'il appliquait sagement une leçon de français; enfin, des métaphores stupides pour éviter les répétitions (un cercueil est un cercueil, pas un "parallélépipède de bois"!), encore une fois Chattam joue au bon élève d'un cours de français
A éviter si vous ne voulez pas vous ennuyer
Commenter  J’apprécie          10
Pire que le précédent

On pensait avoir déjà touché le fond avec le Léviatemps, mais Maxime Chattam aura réussi à le pari osé de nous emmener encore plus loin dans l'ennui, le grotesque et la caricature. Glauque, gratuitement gore, un style plus qu'approximatif, le livre ne parvient à tenir que pour connaitre l'issue laborieuse de ce récit mal ficelé, maladroit et d'une fatuité impardonnable à un tel niveau. L'ambiance du début du XXe siècle est, dans la veine du précédent opus, trop théâtrale pour être authentique, très loin en tout cas de ce qu'à pu produire Umberto Eco dans la même veine. Pour couronner le tout, une intrigue décousue, ou les ficelles de l'auteur, transformées pour l'occasion en véritables cordes à noeuds, sont ostensiblement visible délaissant ainsi la subtilité qui aurait pu rendre le récit et l'intrigue sinon digne d'intérêt du moins plus agréable à parcourir. Bref. Un acte manqué. A remplacer pour ceux qui ne les auraient pas encore lus par les excellent et toujours aussi jubilatoire ouvrages de Conan Doyle !
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (3326) Voir plus



Quiz Voir plus

La faune de l'alliance des trois

Matt croise le premier animal "étrange et redoutable" dans son immeuble. Il s'agit...

D'un singe
D'un aigle royal
D'un python
D'un chat siamois
D'un caniche blanc

10 questions
328 lecteurs ont répondu
Thème : Autre-Monde, tome 1 : L'alliance des Trois de Maxime ChattamCréer un quiz sur ce livre

{* *}