Bonjour. Une étoile et demie, pour ce livre.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je vais me faire des amis(es).
Je n'avais plus rien lu de M.
Chattam depuis une douzaine d'années (Trilogie de la mort ou du Chaos: Maléfices, In tenebris..., qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable), mais avec ce
Leviatemps (ça c'est du jeu de mots; je fais d'ailleurs les mêmes: mais il est bohémien (beau et mien).... c'est comme Tolstoï qui n'était guère épais quand il a sorti son roman!!), sûr et certain, il tombera dans les oubliettes.
Un goût de déjà vu. Sorti en 2009, 2010, vingt ans après "
L'aliéniste" de
Caleb Carr, ce roman a du mal à vouloir se hisser à sa hauteur et j'y ai retrouvé des similitudes. Chez
Chattam, il s'agit de meurtres de prostituées, chez Carr, il s'agissait de mineurs de prostituant (pour info, la série tirée du roman est disponible sur Canal).
Mais qu'est-ce que je me suis ennuyé avec
Leviatemps; des longueurs dont on ne voyait plus la fin, des dialogues se répétant à l'infini et des personnages tournant autour du pot et de leur sujet; et que dire de celui entre l'écrivain et le spécialiste de la chasse censé lui dresser un profil du "chasseur", et je ne parle pas de l'étude du graphologue (c'est simple, j'ai sauté presque tous les passages).
Plus même, à partir de la page 300, j'ai lu ce livre en diagonale, ne gardant que les dialogues. Avec une fin à la
Chattam, qui doit penser que la consistance d'un roman se mesure au nombre des morts et au volume de sang laissé sur place ou sur des murs (des dizaines de prostituées; plus les officielles).
Et que pourrait bien être ce monstre qui sévit dans les égouts de Paris? Je vous donne une piste: chez
Poe, le meurtrier était un orang-outang ou un grand singe évadé d'un zoo. Et là? Vous avez une réponse?...
Quant au meurtrier, vous avez le choix; l'auteur en désigne au moins un, mais rien de probant et de significatif, ou d'indice, dans son "enquête" qui n'en est pas une, pour arriver de façon rationnelle jusqu'à ce dernier.
En bref, un roman ennuyeux à souhait.
Et j'espère que l'auteur a pris du plaisir à l'écrire, car en tant que lecteur....Vous m'avez compris.