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3,37

sur 790 notes
Depuis quelques temps, quand un nouveau Chattam sort, je tergiverse pas mal... Achat... Pas achat.
Et puis comme à chaque fois, la quatrième de couverture me donne trop envie et je cède à l'achat en espérant retrouver du grand Chattam.... Et la quatrième de couverture était super prometteuse.

Alors, oui, j'ai apprécié cette lecture, mais je crois que je suis exigeante avec les grands noms.
L'écriture de l'auteur ne change pas. Elle est agréable, addictive et le scénario se tient tout en étant intéressant.
Mais même si Chattam énonce pas mal de vérités ( ou tout au moins a le même avis que moi sur certains sujets), je ne sais pas trop si il se bride lui même, ou si c'est sa maison d'édition qui le freine.
Du coup je m'interroge sur ce politiquement correct que s'impose ou imposé a Chattam.
Est ce pour garder un plus grand lectorat ?

Il me manque cette prise de risque, cette envie de piquer et d'être percutant.
Aujourd'hui, les romans de Chattam sont trop lisses pour moi...et je suis donc déçue à chaque fois.
C'est d'ailleurs vraiment dommage car une fois encore le sujet de ce roman avait du potentiel.
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Maxime Chattam est l'un de mes auteurs préférés et ce, depuis de très nombreuses années. Chaque livre qu'il sort, je l'achète en grand format, je lis tous les articles le concernant. Bref, une vraie aficionado ! Ainsi aussi, par son excellente « Trilogie du mal », il m'avait fait aimer la littérature noire dans ce qu'elle a de plus sombre. Elle appartient d'ailleurs aux livres que j'emporterais avec moi sur une île déserte, comme mentionné dans Babelio.

Mais voilà que là, je viens de me prendre une claque, une terrible et vraie claque mais alors pas du tout, dans le sens positif, bien du contraire….

Que Maxime Chattam annonce lui-même que son dernier livre soit plus dans le domaine du fantastique ou de la science-fiction ne me dérange pas du tout car j'aime que les auteurs et autrices ne se reposent pas sur leurs lauriers et tentent de nouvelles choses.

D'ailleurs, il y est évoqué l'excellent roman «La nuit des temps » de René Barjavel et là, je saute de joie car c'est un des livres que j'avais dû lire à l'école et qui m'avait vraiment fait aimer la littérature en général. Mais une fois terminé, la déception est là et c'est bien une énorme déception !

Je ne vous parlerai pas de l'histoire car la quatrième de couverture est elle-même assez mystérieuse et je ne souhaite donc pas vous spoiler des éléments du récit.

Bien que les idées du livre soient bonnes, j'ai trouvé que cela avait été exploité de façon beaucoup trop lisse et trop dans le politiquement correct (y a-t-il des «sensitivity readers » dans la place ?). Même la plume de l'auteur semble avoir complètement changé : le style est loin d'être fluide, certains passages sont longs, voire même trop longs et accessoires, les personnages sont dans les clichés au possible, …

Que l'on souhaite écrire un livre sur les grands sujets actuels de société, je peux le comprendre mais encore ne faut-il pas non plus tomber dans le surfait et la facilité. Mais pourquoi donc ces choix ? Je n'en ai pas la moindre idée….

Cela me fait de la peine de devoir écrire ce genre de chronique, d'abord et je le répète parce que c'est un des auteurs que j'apprécie le plus et ensuite, parce que ce n'est jamais agréable à faire. Mais je me dois d'être la plus objective possible par rapport à cette lecture de « Lux » et c'est hélas mon ressenti.

Je pense que ce livre trouvera son lectorat, surtout vu son auteur mais mon plaisir de lecture n'a pas été à la hauteur de ce j'attendais de sa part…

Remarque évidente : ceci n'est que mon humble avis personnel et je vous invite à vous procurer ce livre pour vous en forger votre propre opinion.

Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Changement d'atmosphère, Maxime Chattam a décidé de humer l'air du temps et de mettre de côté les histoires de tueurs en série et autres horreurs. Lux éclaire un tout autre chemin, celui de notre avenir proche.

J'ai un véritable respect pour les démarches des auteurs qui osent sortir des sentiers battus, qui décident de défricher d'autres terres, même au risque de perturber les lecteurs fidèles.

Mes choix de lecture se dirigent de plus en plus vers des livres atypiques, qui promettent des histoires différentes, à la fois divertissantes et éclairantes pour les lecteurs.

J'ai ressenti ce potentiel dans ce roman, par son résumé énigmatique et par la promesse d'un récit singulier. Elle a été en partie tenue, mais seulement en partie.

Le futur, proche, à quelques encablures temporelles de notre quotidien. Les effets du changement climatique n'ont fait que s'accentuer. J'écris cette chronique au moment des tempêtes records qui touchent le nord-ouest du pays, l'ambiance est tout à fait appropriée…

Ce n'est pas en soi un seul livre de science-fiction, mais plutôt l'un de ces romans assez difficiles à classer, qui mélangent les genres. C'est à la fois son intérêt et une de ses limites.

Hommage assumé à Barjavel, soit. Avec une dose d'anticipation, de suspense, de mystère, d'aventure, et même une touche de romantisme. Quelques messages sont distillés, à travers une intrigue principalement axée sur le divertissement. Époque « fin de cycle ».

La quatrième de couverture annonce la couleur de manière assez neutre, avec un sticker “tout public”. C'est effectivement le cas de cette histoire où la violence est très peu présente, ce qui différencie ce livre de la plupart des autres écrits de Chattam. Cette parenthèse avait tout pour proposer une lecture captivante et surprenante.

Malheureusement, elle ne l'a été que trop peu, en ce qui me concerne, en raison d'un vrai manque de souffle, de son côté trop lisse, du manque de rythme durant la première moitié, et du fond à peine esquissé.

Chaque lecteur aborde un roman en fonction de sa sensibilité, de ses goûts et de son expérience en tant que dévoreur de pages (ou non). Je suis un lecteur de science-fiction, habitué à ce genre de récits, et avide d'être surpris, perturbé, et qu'on me propose une vision de l'avenir avec conviction.

Lux est un roman assez politiquement correct, où beaucoup des aspérités d'une telle idée d'histoire ont été gommées pour ne brusquer personne. L'écrivain propose quelques pistes de réflexion intéressantes, pertinentes, mais à peine effleurées. C'est vraiment frustrant. Laisser autant libre cours à l'imagination du lecteur pour combler les trous me semble une facilité.

Ce qui m'a particulièrement gêné, c'est que cet avenir ressemble comme deux gouttes d'eau à notre présent, à l'exception des effets climatiques. le travail sur l'environnement aurait mérité davantage de développement, plus d'inventivité pour éveiller la curiosité. J'ai rarement eu l'impression de suivre une intrigue se déroulant dans le futur.

Lux n'est pas un livre engagé, l'auteur a choisi une voie médiane, à l'image de sa fin qui fera parler. le texte fait appel à notre capacité d'émerveillement, pointant une lueur d'espoir dans les ténèbres. C'est aussi l'occasion de parler du pouvoir de la création, avec quelques messages de l'écrivain réel à son écrivaine de papier.

Maxime Chattam a cherché à rendre son roman très accessible au plus grand nombre, un parti pris qui risque de frustrer des lecteurs comme moi, en quête d'inventivité et de prises de risque.

En fin de compte, Lux reste avant tout un divertissement très accessible, édulcorant ses messages, avec des personnages principaux plutôt sympathiques bien que quelque peu caricaturaux. Pour ma part, ça restera une lecture en demi-teinte.
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Avec Lux, l'auteur change de registre et nous fait vivre une aventure dans le futur proche avec ses deux héroïnes Zoé, romancière et sa fille Romy.
Zoé est rassurée et soulagée que sa fille Romy soit saine et sauve, suite à un nouveau cataclysme dévastateur.
Quand à Simon, il perdra son fils, qui se trouvait dehors au moment de la survenue des grands vents.
Leurs destins sont liés.
En dire plus, ce serait dévoiler l'intérêt du livre, sachant qu'avec la couverture, on n'en sait pas plus.
Comme souvent, Maxime Chattam, nous offre un livre atypique, qui nous fait réfléchir sur le futur proche, l'urgence écologique, l'amour et la réflexion sur l'avenir de l'humanité.
Le changement climatique est au centre de ce livre et il faudra s'adapter à ces changements.
Constitué de chapitres courts, de rebondissements, de fantastique, ce livre est une belle découverte, même si il y a quelques longueurs.
Je dois l'avouer que si j'avais lu ce livre sous forme papier, je ne serai probablement pas aller jusqu'au bout mais la forme audio m'a passionné. La voix féminine était bien adaptée et se laissaient écouter sans peine.
C'est par le précédent roman de Maxime Chattam, donc il y a un an que j'ai commencé à lire des romans sous forme audio et j'adore. Cela donne une autre dimension aux romans si les voix sont bien adaptées.
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Grand amateur de Barjavel et surpris de voir la référence en quatrième de couverture, je me précipite doucement, six mois après sa parution. « Lux », de Maxime Chattam, auteur préféré de mon ainée.
Une première lecture, « le coma des mortels », m'avait laissé perplexe…

Chattam, science-fiction, j'attaque avec enthousiasme… Une mise en place un peu laborieuse, mais malgré tout une scène de tempête assez réussie, même si Joseph Conrad reste dans ma mémoire le maître en la matière ; n'est pas Conrad qui veut…
Las… N'est pas Barjavel qui veut non plus : une histoire qui m'a semblé être axée sur des thèmes à la mode : le genre, le transgenre, le climat, le méchant russe, les politiciens hors sol et incultes, les bons américains. Et que dire de de l'utilisation abusive de ce genre de formule « savantes et savants » Bref. C'est long, c'est long, malgré les courts chapitres sensés donner du rythme.

Quelques découvertes du genre « Les traitres d'un jour étaient souvent les héros du lendemain ». J'ai dû m'accrocher pour finir, jurant mais un peu tard, qu'on ne m'y prendrait plus. (*)

(*) A une quatrième de couverture alléchante autant que mensongère… et à Chattam.
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Je commence la lecture de ce livre, où l'on apprend dès le début que Maxime Chattam s'est soumis à l'activisme LGBTQblabla++ pour être dans dans le vent.
J'espère de tout coeur qu'on y trouvera un réel intérêt dans l'histoire, autre que la traditionnelle victimisation. Et quand je lis la page 62, c'est mal parti.



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e hasard a fait que ce livre paraisse en même temps que deux autres ouvrages avec lesquels il partage quelques thématiques, savoir  le Ministère du Futur de Kim Stanley Robinson et  de Bien heureux soit notre monde, de Jacques Attali  ;il s'agit en effet dans les trois cas d'anticipations à court terme, où l'intrigue est plus ou moins liée au changement climatique. Rien d'étonnant à cela d'ailleurs, le sujet est dans l'air du temps..
Il convien de préciser que l'ouvrage d'Attali est très nettement, et c'est une litote, supérieur à tout point de vue aux deux autresAh, Maxime Chattam ! J'ai une relation compliquée avec ces livres; j'ai commencé avec son premier, le Cinquième Règne, lors de sa parution en 2003, attiré par une quatrième de couverture mensongère, qui laissait espérer une variation sur le thème du Ça de Stephen King;
Et de fait c'était bien ça, c'est le cas de le dire, en précisant toutefois qu'il était au livre du King ce qu'un pavillon neuf avec deux fenêtres à la Mansart est au château de Versailles. Non seulement je ne l'ai pas terminé, mais je l'ai jeté à la corbeille, ce qui ne m'arrive pratiquement jamais, ayant un certain respect pour la chose imprimée. J'aurais donc dû arrêter là; et pourtant j'ai lu quelques-un de ses autres ouvrages, à nouveau attiré par les thèmes traités,; car il a de l'imagination, il faut le lui reconnaître, il a de bonnes idées, mais pour les développer, hélas....
J'ai même d'ailleurs chroniqué un ici, peut-être le Signal", là aussi un pitch faisant penser au grand Stephen,et puis...
D'ailleurs peut-être suis-un peu injuste avec lui en raison de la manie de certains de le qualifier de Stephen King français, parrainage écrasant. Ces comparaisons abusives nuisent aux deux auteurs et aux lecteurs.
Et donc pour Lux...le produit était attirant, l'auteur s'aventurait dans le domaine de la SF, cela donnait envie d'aller voir, peut-être y réussirait-il mieux.
Effectivement c'est de la science-fiction. Dans un futur proche où le réchauffement climatique s'est poursuivi et où le monde est ravagé par des ouragans énormes, un corps étranger apparait dans le ciel, au dessus de l'Atlantique. Une commission d'enquête internationale est chargée de l'étudier et d'en déterminer si possible la nature et l'origine. Outre les scientifiques, elle intègre des "représentants de la société civile", comme on dit, qui forment des sortes d'assemblées citoyennes (hélas cette pratique semble toujours sévir dans le futur)
Et l'histoire s'articule autour de certains d'entre eux, trois principalement, de leurs aventures, amours, théories, imaginations et supputations et de celles de leurs collègues.
Les hypothèses les plus diverses sont envisagées, du vaisseau extra-terrestre à la manifestation de Gaïa, courroucée par l'humanité, en passant par Dieu lui-même (par parenthèse, je n'ai personnellement pas du tout apprécié la présentation caricaturale qui est fait d'une chrétienne convaincue, présentée comme une folle et une hystérique)
Je ne dévoilerai évidemment pas la fin, qui est amenée par l'auteur-narrateur, prenant la parole pour s'adresser directement au lecteur, dans la tradition des romans du XVIIIème siècle, ce qui n'est ps une mauvaise idée; le dénouement lui-même cependant, outre son caractère abracadabrant, transgresse l'une des règles fondamentales du roman à suspense; mas je n'en dirai pas plus, de crainte d'en transgresser une moi-même
Alors qu'en penser? Sur le fonds, je dos reconnaitre que l'auteur a fait un effort de renouvellement et ne se débrouille pas si mal, évidemment on a droit à quelques stéréotypes, tels que le méchant (forcément méchant) Russe, l'adolescence révoltée, et LGBT, comme il se doit d'après le nouveau cahier des charges dse oeuvres de fiction, les politiciens incompétents, etc, Par ailleurs l'auteur ne s'est pas suffisamment affranchi de son bric à brac New Age habituel,
Mais dans l'ensemble le résultat n'est pas si mal, en tout cas mieux que d'habitude, d'où ma note, relativement indulgente, en tenant compte en outre que je crois pas que l'auteur connaisse très bien la SF, puisque le seul auteur auquel il se réfère est le pauvre Barjavel, dont il cite la Nuit des Temps, son plus mauvais livre avec le grand Secret (dans l'ensemble ll vaut mieux éviter les Barjavel d'après guerre)
Ah, encore un reproche tout de même, le style très relâché, et parfois à la limite de la faute de français
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Déçu. Je n'ai pas retrouvé l'auteur que j'ai bien aimé dans d'autres ouvrages ici. Un début superbe, la description des tornades est grandiose et on se laisse emporter dans la lecture. Après, c'est long, beaucoup de clichés (on accumule une fille transgenre avec un méchant russe et un gentil chien meilleur ami de l'homme - bon j'exagère un peu peut-être), un suspense poussif à mon goût, et une fin un peu décevante. D'autres aimeront j'en suis sûr, ce livre est dans l'air du temps. Mais personnellement j'espère plus tard retrouvé "mon" Maxime, aux confins de l'horreur et maître du thriller.
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Je vais tout d'abord m'excuser pour ma critique auprès des inconditionnels de Maxime Chattam, mais vraiment, je n'ai pas accroché du tout à ce roman. Déjà le style, d'une pauvreté incroyable. Je ne comprends même pas qu'un éditeur puisse accepter de publier cela. Sans parler du scénario et des platitudes qui nous sont régulièrement servies. Il semble que Maxime Chattam ai voulu utiliser tous les sujets d'actualité et les et saupoudrer tout au long du roman. Ne serait-ce par exemple qu'au début, où on apprend que la fille de Zoéétait en fait son fils au début (je vous laisse imaginer l'incroyable subtilité ; une transformation !). Pourquoi pas, mais il faut que ça amène quelque chose à l'histoire, sinon, cela veut dire que c'est "posé" ici pour répondre aux injonctions de notre époque. Là, j'ai l'impression que c'est ici juste pour remplir quelques pages sur ce sujet et nous servir qu e"c'est dur d'être accepté, etc... etc...), et ensuite, on en parle plus. On va avoir tout au long du roman les mêmes banalités sur le réchauffement climatique, sur les Américains qui mangent trop et dont la race va dépérir à cause de cela (quel manichéisme), sur les méchants russes qui espionnent car ils se sentent exclus. Sans parler des explications tout au long, prétexte à remplir encore quelques pages pour nous détailler par exemple la tectonique.
J'ai craqué page 119 et j'avoue avoir déjà eu du mal à arriver jusqu'à cette page. Et pour expliquer ma colère vis-à-vis de ce genre de texte, je décris la scène où Zoé (la maman de Romy quia 20 ans) sont dans un restaurant. Avant cela, elles nous ont été décrites comme ayant une relation correcte et respectueuse. Et tout à coup, Romy demande à sa mère :
- Et toi tu veux trouver le grand amour ?
Zoé lève sa bière vers sa fille et répond
- Non, ma fille, juste boire et baiser.
J'ai trouvé cela tellement ridicule. Qui parle ainsi à ses enfants avec la relation qui a été décrite avant ? Pourquoi pas si nous avions été dans une famille décrite comme ayant des relations irrespectueuses, et parlant vulgairement (il y en a des familles comme cela). Mais là, c'est trop hors contexte, on ne dit pas cela à ses enfants quand on a des relations comme l'auteur le fait avant d'en arriver à cet échange ridicule.
Et j'ai trouvé que la suite est du même acabit. J'ai continué en diagonal pour essayer de me faire une idée sur l'histoire ; 505 pages aussi mauvaises que cela c'est trop long, trop de temps perdu. J'ai fait des arrêts pour lire des passages complets, et franchement, le style est quand même déplorable.
Seule satisfaction pour moi ; c'est un livre qu'on m'a prêté et que je n'ai pas acheté. Cela m'aurait fait mal au ventre de mettre 23€ là-dedans. Maxime Chattam fait la morale sur l'écologie à travers son roman, on aurait pu économiser du papier en n'éditant pas ce roman 😊.
Encore toutes mes excuses à celles et ceux qui ont apprécié ce roman, je leur témoigne tout mon respect bien sûr, car cela fait partie de la richesse des lectrices et lecteurs d'aimer ou ne pas aimer un roman. J'ai moi-même apprécié des romans que d'autres ont trouvé déplorables, et je comprends donc que l'on puisse aimer Lux.
Mais je dois être honnête et dire que je l'ai trouvé en-dessous de tout.
J'avais lu " La promesse des ténèbres" que j'avais bien aimé, mais je ne relirais plus de Maxime Chattam, c'est certain (peut-être que les auteurs connus devraient-ils passer un peu plus de temps à relire leurs écrits au lieu (j'imagine) de répondre à une pression pour sortir régulièrement des romans (simple supposition).
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Après avoir célébré le retour de l'excellence chez Chattam avec "La constance du prédateur", me voilà plongée dans l'abîme de la nullité avec "Lux". Comment un auteur peut-il être aussi irrégulier dans ses productions ? Je ne me l'explique pas.

Ce roman d'anticipation qui se veut être un hommage à René Barjavel (le pauvre !) est synonyme de "néant absolu" : néant au niveau de l'histoire à laquelle je n'ai pas adhéré une seconde, néant au niveau du style (OK, ce n'est pas le point fort de Chattam) et néant au niveau des personnages qui ont le charisme d'une huitre (la vie sentimentale des deux héroïnes, que des grands moments). Bref 500 pages où il ne se passe rien ou pas grand chose, j'ai cru y mourir d'ennui (même les "Fantômette" de ma jeunesse étaient plus trépidants). Quelques sujets "tendance" jetés en pâture ici ou là qui n'apportent rien au scénario, des poncifs en veux-tu, en voilà, un semblant de débat entre scientifiques et religieux à propos d'un OVNI mystérieux et surtout un côté "donneur de leçon" insupportable : voilà les méchants humains ce que vous avez fait de notre planète ! Sans oublier sur la fin quelques instants de pathos pour faire pleurer dans les chaumières. Ah oui, cette fin où l'auteur nous laisse en plan avec le secret sur les bras... pour nous le dévoiler quelques pages plus loin, un autre grand moment.
J'ai quand même l'impression que pas mal de lecteurs sont de mon avis à propos de ce roman. Une lecture qui se solde chez moi par un 3/20. Personnellement, j'apprécie Chattam dans ce qu'il sait faire de mieux, le thriller un peu gore à la poursuite d'un serial killer par exemple, tel que je l'ai découvert à ses débuts. Il se fourvoie totalement lorsqu'il s'essaie à un autre genre.
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