Chaque roman de
Maxime Chattam est attendu avec une impatience non feinte, et un(e)secte ne déroge pas à la règle.
Difficile d'être déçu avec cet auteur, qui change régulièrement de registres tout en gardant à l'esprit de déranger le lecteur en le confrontant à ses peurs primales.
L'inspecteur du LAPD, Atticus GORE, mène une enquête pour le moins particulière, car il se retrouve avec un cadavre à l'état de squelette, dans ses habits du jour, où des tas d'insectes écrasés parsèment le chemin jusqu'à celui ci. En parallèle, Kat KORDELL, détective privée de NY, est approchée par une mère démunie ayant perdu la trace de sa fille depuis une dizaine de jours.
Quand on tire une ficelle, il ne faut pas craindre ce qui se trouve au bout, et nos deux héros vont vite l'apprendre à leur dépens.
Ce polar ose flirter avec la science fiction, avec une belle réussite. Malgré des passages plus dérangeant qu'effrayant, je reste sur ma faim sur le côté frisson.
Bien ficelée, l'intrigue nous mène avec plaisir jusqu'à la chute finale, sans réelle surprise.
L'élément le plus glaçant est sans conteste le fait que le contrôle des insectes n'est plus une utopie dans le monde qui est le nôtre, mais bien une réalité gardée au chaud par des organismes préférant ne pas attirer la lumière sur leurs recherches.