AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 1874 notes
La magie Chattam n'opère plus.
Je désespère de pouvoir remettre un jour 5 étoiles a un de ses romans.

Le roman est agréable, mais il ne fait pas du tout peur et pourtant j'y avais cru et espéré… le prologue était de bonne augure.
Du coup je me suis contentée d'un policier intéressant, car il y a de belles réflexions et des interrogations très juste. Reprise par le petit mot explicatif et de remerciements de Maxime Chattam. Mais bon, on reste loin du page turner

J'ai apprécié les personnages , ils sont bien campés. Mais je n'ai pas eu de coup de coeur.

L'écriture de Chattam est égale a elle même. Par contre la couverture du roman ne m'a pas plu du tout, même si elle est pertinente. Je la trouve beaucoup trop proche par ses couleurs de celle de son précédent roman le signal.

Je reprends ce que j'ai déjà dit. Je pense que Maxime Chattam gagnerait en qualité si il ne se sentait pas obligé de sortir un roman tous les ans… à quelques jours près. Et puis il a pour moi, perdu sa verve et reste trop dans le politiquement correct, et je trouve cela dommage.
Commenter  J’apprécie          1269
Pour Halloween, je vais vous parler de ma dernière lecture en date. le nouveau Chattam !

(Deux secondes, c'est une mouche que j'entends voler là ?)

Le prologue. En très peu de pages, Monsieur Chattam a réussi à me filer la chair de poule et m'a même obligé à faire une pause dans ma lecture afin de faire une inspection complète de mon appartement, à la recherche du moindre insecte…

(C'est un mille pattes que je vois là sur le rebord de la fenêtre, non ?)

J'aime me faire peur. Et bien, pour le coup, ça a plutôt bien fonctionné !

Ici, c'est la petite bêbête qui monte, qui monte, en même temps que la tension du lecteur qui doit bien s'accrocher à son livre pour ne pas partir en courant, sans demander son reste !

Il ne faut pas trop en dire de cette histoire qui fait mouche ! Juste vous dire que j'ai aimé les personnages, Atticus Core, ce flic homosexuel au caractère bien trempé, et Kat Kordell, détective privée, maligne et impertinente ! Un duo auquel on s'attache et qu'o nne peut pas lâcher comme ça !

J'ai plongé avec eux dans une sombre affaire de meurtre et de disparition, entre New York et Los Angeles. Deux héros, deux enquêtes, deux raisons de flipper encore ! Sectes et insectes se marient à merveille dans ce cocktail carrément effrayant !

(C'est une fourmi, là, sur le carrelage ??)

Maxime Chattam n'a pas son pareil pour instiller peu à peu l'effroi chez son lecteur. Ici, il propose un roman solide et efficace, de facture plutôt classique dans le genre, mais qui fonctionne à merveille ! On est littéralement happé par un récit et des personnages complétement à la hauteur !

(C'est moi où c'est une armée de cafards qui vient de tomber du plafond ?)

Résultat des courses, je n'étais pas particulièrement phobique des petites choses qui grouillent partout sous nos pas et dans nos maisons. Je le suis dorénavant.

Je ne vous remercie pas, Maxime Chattam.

Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          976
« C'était admirable le pouvoir qu'avait la lecture sur le cerveau. Il suffisait de lire qu'une bestiole vous sautait dessus pour avoir besoin de se frotter les mollets ou la nuque, convaincu qu'une infame créature y rôdait. »

Imaginez un peu. Janie est confortablement installée dans son rocking-chair, plongée dans son livre : elle lit l'histoire d'un petit garçon perdu en pleine forêt, qui finit par s'endormir au pied d'un arbre ; profondément endormi, la bouche à moitié ouverte, tout un tas de petites bestioles lui grimpent dessus, se baladent, se nourrissent... Janie, prise dans sa lecture, les sent presque sur elle et ne peut s'empêcher de se gratter. Sauf que c'est véritablement une araignée qui lui chatouille la nuque... et un scolopendre qui se faufile sous sa couverture...

Alors, ça ne vous démangerait pas partout à vous ? Pour ma part, je n'ai pas fait comme Janie : j'ai vérifié pour de vrai que ce qui me grattait était bien le fruit de mon imagination, et plutôt deux fois qu'une !

Enfin voilà, c'est ainsi que démarre "un(e)secte". Mais je vous rassure, en dehors du prologue, il vous faudra atteindre la moitié du livre avant que vous ayiez de nouveau ces petites sensations qui vous démangent un peu partout... Vous avez le temps de vous y préparer (ou pas)...

En attendant, nous faisons connaissance avec Atticus Gore, inspecteur de police d'Hollywood Station, section homicides. Étant un adepte d'entomologie, il hérite d'une enquête un peu particulière : un cadavre (ou plutôt un squelette) a été trouvé entièrement dévoré par les insectes ; ne restent plus que les os et les vêtements imbibés de sang. Plusieurs témoins affirment avoir vu la victime, bien vivante, la veille même. Comment a-t-elle donc pu être grignotée entièrement en si peu de temps ? C'est juste impossible...

De son côté, Kat Kordell, détective privée à New York, engagée pour retrouver une jeune femme disparue, trouve au domicile de cette dernière son chat, mort, enfin ce qu'il en reste : les os seulement. La veille pourtant, elle a vu ce chat, mort éventré, grouillant d'asticots...

Maxime Chattam nous met directement dans le bain. Pour les entomophobiques, passez votre chemin. Ce livre n'est pas fait pour vous ! Moi qui suis apiphobique, certaines scènes m'ont été insupportables. Heureusement, il y est plus souvent question de rampants que de volants, c'est pour ça que je n'ai pas été victime d'apoplexie pendant ma lecture et que je peux vous en parler aujourd'hui.

Oserais-je vous dire que j'ai quand même adoré ? Que j'ai adoré frissonner à l'idée que ce n'était pas moi qui me faisait piquer, mordre, manger, chatouiller ? Sensations à la fois angoissantes et rassurantes...

Je m'égare peut-être un peu mais c'est toujours un peu compliqué de parler de ce genre de livres, sans prendre le risque de divulgâcher, d'en dire trop et de saboter le plaisir des futurs lecteurs. Je dirai donc juste que j'ai trouvé l'intrigue captivante, menée tambour battant. L'auteur aborde subrepticement des thèmes éloquents (insectes, secte et endoctrinement, avenir de l'humanité, pouvoir des multinationales et des réseaux sociaux, etc). L'ambiance dépeinte est comme vous pouvez vous en douter quelque peu "démangeante", frissonnante, malaisante. Les personnages, bien fouillés, ne sont pas vraiment attachants, peut-être un peu "surfaits" aussi, mais n'en sont pas moins charismatiques et intéressants. L'environnement et les différents décors sont également bien implantés, et notamment certains quartiers de Los Angeles et de New York. La tension et la peur montent crescendo au fur et à mesure qu'on s'approche du dénouement.

Et mon problème avec Chattam vient justement de ses dénouements, qui me laissent souvent sur une interrogation, qui ne me satisfont pas toujours. Et c'est toujours avec une petite appréhension que je tourne les dernières pages. Quand vous êtes pris dans une intrigue et que la fin vous plante, c'est terrible cette sensation qui vous laisse un goût amer pour conclusion. Mais ce n'est pas le cas avec "un(e)secte". Au contraire, je suis totalement satisfaite de ce dénouement-ci.

Maxime Chattam laisse même à penser, dans ses remerciements, qu'il n'en aurait peut-être pas fini avec Atticus Gore. Je serais ravie de le retrouver dans une prochaine enquête (mais par pitié, pas trop de guêpes s'il-vous-plaît !?!).
Commenter  J’apprécie          7212
Bzzzz, clac ! Scrtchhhh, reclac ! Crrrr-crrrr...ah non, zut à la fin ! Je suis tranquille à lire dans mon jardin, et voilà que ça se met à zonzonner, striduler, frémir et ramper de tout côté, d'ailleurs je ne vois même plus ce qui est écrit, un gros scolopendre et une araignée viennent de s'inviter sur ma page, faut pas se gêner ! Voilà qu'ils se dressent devant moi et m'interpellent maintenant, on aura tout vu : " C'est nous les héros du bouquin, alors soit tu nous acceptes, tu fermes la bouche et tu continues à lire sans faire d'histoire, ou sinon, tu finiras comme Janie ou le chat de Lena. Tu as le choix, scrtchhh". Bon, je fais moins la fière là, même si je n'ai pas de phobie concernant les bestiole à six, huit ou mille pattes. Surtout que je viens de découvrir ce qui est arrivé à Janie, là je vous assure que je vais les regarder d'un autre oeil, les rampants et les volants.
Je choisis de poursuivre bravement ma lecture, tout en jetant des coups d'oeil anxieux autour de mon transat. Ils sont tout autour, me surveillent en se gaussant, surtout quand j'en arrive à l'épisode où Atticus Gore découvre ce cadavre entièrement nettoyé et cerné de multiples tas d'insectes à moitié écrasés, mélange improbable d'espèces qui ne devraient pas se côtoyer.
Atticus Gore n'est pas entomologiste, mais il aurait bien aimé, les p'tites bêtes ça le passionne. Par contre il est inspecteur de police à LA, et il aurait bien besoin de redorer un peu son blason après une série de cas non résolus. Alors quand on lui refile cette affaire "grouillante", il se prend vite au jeu, même si son équipier n'est pas très enthousiaste.

De son côté, la privée Kat Kordell, qui exerce ses talents d'enquêtrice à New-York, se voit confier une affaire de disparition, la jeune Léna n'a pas donné signe de vie à sa mère depuis une dizaine de jours. Comme elle était d'humeur assez sombre et semblait fréquenter des milieux peu enclins à lui redonner le goût de la vie, on craint le pire. D'ailleurs quand Kat visite l'appartement, une horrible surprise l'accueille...

Bien sûr les deux enquêtes vont rapidement présenter des similitudes, mais seront menées de manière assez différentes pour présenter chacune son intérêt. Parmi ces similitudes, des incursions dans des quartiers réels de Los Angelès et New York, des endroits où aucun de nous n'aurait envie d'aller se balader même en plein jour, et pourtant, des milliers de personnes y vivent, n'ayant plus d'autre choix. Et bien sûr, la présence de plus en plus prégnante des insectes, utilisés comme armes. On en apprend énormément sur eux, Maxime Chattam ayant l'habitude de se documenter à fond sur ses sujets, et croyez-moi, ça risque de vous faire dresser les poils, parce que si les bébêtes décident un jour de prendre le pouvoir, elles sont bien plus nombreuses que nous ! Ce n'est pas cette histoire-là que l'auteur nous raconte, mais je n'ai pu m'empêcher de l'imaginer.

Un petit mot sur le titre, que je trouve particulièrement bien vu, parce qu'il résume parfaitement les deux axes de l'intrigue. En effet, il sera beaucoup question d'emprise et de manipulation dans l'histoire. Mais je ne vais pas tout vous dire, d'ailleurs mes "gardiens" me font signe que je dois m'arrêter là, sous peine de spoiler. C'est qu'ils ont envie d'attirer d'autres vict, pardon "lecteurs" dans leurs piè, zut "ces pages", je voulais dire. Et il faut bien reconnaître que je me suis bien laissée engluer, enfin captiver, par ma lecture !

Maxime Chattam fait partie de ces auteurs vers lesquels je reviens périodiquement, depuis la découverte de sa "Trilogie du Mal", il y a déjà une vingtaine d'années. J'aime sa façon d'immerger le lecteur en fournissant plein d'éléments réels et en extrapolant juste un peu, comme ici. On y croit, et ça fait d'autant plus peur. Ce n'est pas pour autant une lecture terrifiante, dans le sens "horreur", malgré le thème des insectes (sauf si vous êtes vraiment phobique). L'approche est bien plus psychologique, c'est ce qui me l'a rendue plaisante.

Le petit bémol : j'en aurai voulu un peu plus, j'ai eu l'impression que l'auteur s'auto-censurait un peu dans certaines scènes, peut-être justement pour ne pas faire fuir certains lecteurs sensibles ? Autrefois il n'aurait pas hésité. Mais hormis que ça me grattouille de partout depuis, je ne regrette pas d'avoir craqué sur cette couverture grouillante !
Commenter  J’apprécie          5757
J'ai trouvé ce roman dans une boite à livres en Bretagne, quasiment neuf, et je me suis dit que c'était une bonne pioche. N'ayant jamais lu de polar de cet auteur...c'était là, une bonne occasion de le découvrir.
Je dirai que c'est un polar efficace et bien documenté, à la James Patterson. L'histoire se passe aux États-Unis entre Los Angeles et New-York en passant par le Texas. Une histoire folle, à cheval entre le polar et la science-fiction. Des insectes tueurs, qui s'acharnent à dépouiller les malheureux cadavres jusqu'à les rendre à l'état de squelettes. Pour enquêter, deux personnes, à l'opposé du pays : Atticus Gore, capitaine de police à Los Angeles qui découvre un journaliste mort et dévoré par des insectes, et, Kat Kordell, détective privée à New-York qui est à la recherche de Lena, une jeune femme gothique, sa mère est très inquiète pour elle et demande à Kat de retrouver sa fille. Une panoplie de personnages gravitent autour d'eux. L'enquête avance à grands pas. On attend tout de même, le moment où ces deux enquêteurs de talent vont se rencontrer. Deux personnes qui n'ont pas froid aux yeux et qui vont tout faire pour contrebalancer le projet d'un fou à lier. le titre de ce livre est à double tranchant, si je puis dire...Mais je ne vous en dirait pas plus sur cette histoire.
Un livre agréable à lire. J'appréhendais un peu la description des insectes tueurs mais cela reste très acceptable. Un seul bémol : la fin est un peu longue, on a l'impression d'être dans un film avec Indiana Jones. le roman aurait gagné de l'intérêt à mes yeux en effaçant certaines longueurs mais contente d'avoir passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          540
Alors moi qui ne suis absolument PAS fan de toutes les petites bestioles qui vivent sur notre chère planète, je peux vous dire que ça été compliqué! Mais, tout l'Art de Maxime Chattam est de nous tenir en haleine malgré nos peurs. Et malgré ma répulsion, j'ai adoré ma lecture. Araignées, scolopendres, scarabées, coléoptères... Maxime Chattam met en scène deux nouveaux personnages dans cet opus et j'ai vraiment beaucoup aimé l'un comme l'autre. Il nous embarque dans un thriller à double intrigue qui finissent par se rejoindre, deux enquêtes qui laissent les enquêteurs incrédules et qui vont les emmener dans des lieux sordides où personne n'oserait s'aventurer. On pénètre dans l'antre du mal et de la perversité au coeur de deux villes grouillantes. C'est sordide, glauque et j'adore ça! (...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          450
un(e)secte, le dernier roman de Maxime Chattam, m'a fait douté de ma santé mentale en l'achetant. Je n'ai rien contre les insectes certes. D'ailleurs tellement rien contre que je les préfère très éloignés, et encore plus les octopattes.

En lisant la préface, je me prépare à une lecture en apnée avec grosses frayeurs à la clé à cause des bébêtes. Et bien, même pas... Et pour le coup, je suis déçue. le truc des bestioles grouillantes avec tout plein de pattes qui attaquent, ça paraît si évident que ça va fonctionner. C'est presque trop facile et ce doit etrz pour cela que ça n'a pas pris.

Les deux enquêtes en parallèle, le flic de Los Angeles et la détective privée de New-York s'enchaînent à chapitres d'intervalle. Les deux tombent sur des corps peu ragoûtants et a priori impossible en fonction du laps de temps. Des faits sordides surgissent en grattant un peu. Les fins de chapitre, à l'habitude de l'auteur, se concluent de façon à maintenir le lecteur en haleine.

S'y rajoutent des réflexions sur le vide existentiel de nos sociétés actuelles qui tâchent de le combler par toujours plus de consumérisme effréné. Sur la place croissante et préoccupante qu'occupent numérique et ultraconnectivité dans nos vies. Avec le pouvoir et l'argent réunis dans les mains de quelques élus qui dirigeraient le monde et nos existence via Google et les réseaux sociaux.

Malgré tout cela, j'ai eu en lisant le roman l'impression de marcher à côté de l'histoire. de regarder un tour de magie dont je connaîtrais le trucage, ce qui gâche le plaisir. Ça n'est pas la première fois que les livres de Maxime Chattam me font cet effet. J'avoue être ressortie plutôt déçue de cette lecture et pressée de passer à autre chose. Je n'ai pas cru aux deux principaux personnages. Pas plus qu'à l'intrigue en général. Quant aux réflexions sociétales, si j'en partage l'essentiel, j'y ai trouvé un goût de déjà-lu, presque de démagogie.

Reste un magnifique coucher de soleil dans le Kansas... Et le rappel que scolopendre est un nom féminin alors que j'ai tendance à le mettre au masculin. Ça fait peu, tout de même. Dommage car le prologue était aussi prometteur qu'un magnifique soufflé... juste avant qu'il retombe.
Commenter  J’apprécie          430
Entomophobes, arachnophobes, fuyez ce thriller, comme la peste! Non, je rigole! Enfin, pas tant que ça peut-être… Cela risque de vous démanger tout le corps…

Si vous avez déjà lu Maxime Chattam, vous devez savoir qu'il est un des auteurs français les plus doués de sa génération, surtout en matière de suspens.

Une fois n'est pas coutume, on retrouve l'auteur au sommet de son art. Maxime Chattam fait partie de mes auteurs de thriller favoris avec entre autres Franck Thilliez pour ne citer qu'eux deux. Autant je les adore, autant j'aime garder leurs livres sous la main, ne voulant pas les dévorer trop vite une fois parus, détestant devoir attendre les suivants.

ici, je n'ai pas eu la patience nécessaire…. Dès sa publication, je me le suis procuré et j'étais impatiente de partir en congé pour le savourer pleinement. C'est chose faite et quel plaisir!

D'un côté, vous avez Atticus Gore, détective à Los Angeles, enquêteur assez atypique, dont la réputation a été mise à mal par des échecs professionnels. Et de l'autre, Kat Kordell, détective privée de New York missionnée par la mère d'une jeune fille disparue. Entre New York et Los Angeles, les deux enquêtes vont finalement s'enchâsser et tels les fils de la toile d'araignée, tout s'imbriquera après de nombreux rebondissements à vous retourner le cerveau.

Certains lecteurs avaient été déçus par le virage opéré par Maxime Chattam dans son livre, « L'appel du néant ». Au contraire de ceux-ci, j'avais trouvé osé ce revirement mais ici, on retrouve l'auteur de sa période d'écriture de « La trilogie du mal ». Page-turner muni de courts chapitres, une fois plongé dedans, vous en serez accaparé. Mais quelle torture de devoir attendre l'écriture de son prochain thriller. Heureusement, il me reste encore « le signal » à découvrir et je pense sérieusement à me replonger dans toute sa bibliographie.

Au milieu de ce monde de l'infiniment petit qui risque de vous hanter encore bien longtemps et de venir vous chatouiller la nuit, une chanson me vient à l'esprit « The sound of silence », dans sa version reprise par le groupe Disturbed.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          420
Voici une petite lecture de Noël fort sympathique ! de quoi vous couper l'appétit et vous faire renoncer au foie gras mais, heureusement, il ne me restait que quelques pages. Même si je ne fais pas partie des lecteurs les plus assidus, un(e)secte constitue toutefois mon huitième titre de l'auteur et, jusqu'à ce jour, je n'ai été pleinement déçue qu'une fois, avec le Coma des mortels que j'ai trouvé pire que mauvais… Ici, bien que je n'ai pas dévoré le roman (à l'instar des petites bêtes évoquées), je l'ai lu avec beaucoup de plaisir et d'intérêt. Je trouve l'idée de départ passionnante et propice à un développement des plus terrifiants. Tout commence lorsqu'Atticus Gore, un flic de Los Angeles, se voit offrir sur un plateau une affaire dont ses coéquipiers ne semblent pas vouloir. Il faut dire que l'enquête s'annonce compliquée : le cadavre retrouvé ressemble davantage à un squelette qu'à un corps en début de décomposition alors même que sa mort paraît récente… C'est comme s'il avait été dévoré de l'intérieur et vidé de son sang. A ses côtés et dispersés sur plusieurs mètres, des tas d'insectes… Il n'en faut pas plus pour intriguer Atticus, passionné d'entomologie. Parallèlement à cette affaire, nous faisons la connaissance d'une détective privée de New-York, Kat Kordell, engagée par une mère pour retrouver sa fille qui n'a plus donné signe de vie depuis plusieurs jours. Les enquêtes, on le comprend vite, sont liées mais la route des deux enquêteurs ne se croisera qu'après une série d'événements funestes et troublants. L'ensemble est rondement mené, j'ai lu par ci par là qu'il y avait quelques longueurs, je n'ai pas spécialement trouvé. J'ai apprécié l'alternance entre les deux enquêtes qui évite l'ennui et je dois dire que j'ai également beaucoup aimé les deux personnages principaux qui se ressemblent beaucoup dans leur solitude. J'apprécierais de les retrouver dans un autre roman.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
Commenter  J’apprécie          410
Avec un jeu de mots, une couverture audacieuse et un titre des plus éloquents, Maxime Chattam avec “un(e)secte” met l'accent dés le début sur le sujet de son nouveau thriller et il faut reconnaître qu'il attaque fort en la matière car le prologue est terriblement angoissant. Pour autant il ne signe pas là son meilleur roman bien qu'il se soit documenté sur la thématique abordée (et qui paraît si irréelle cependant).

Sur le récit en lui même, un détective et une privée sont à la poursuite d'un nouveau "docteur Folamour", déjà « maître du Monde » à son niveau, et de ses sombres desseins en ayant recours dans sa folle quête à une horde d'insectes en tous genres. L'histoire part sur les chapeaux de roue, s'intensifie dans l'angoisse jusqu'à la dernière page, avec ce questionnement sur la domination de ces petites bêtes même avec cet étonnant justificatif en toute fin de livre.

Bien angoissant quant aux raisons qui poussent les petites (mais visiblement bien méchantes) bêtes à attaquer les humains de manière incontrôlée, ce roman construit autour de deux enquêtes que tout oppose à première vue et qui vont s'entrecroiser au fur et à mesure que les découvertes de chacun vont apparaître et révéler ce qui se trame, nous interroge une fois de plus sur les dérives de la société de consommation (de masse) ainsi que le devenir de l'humanité.

Un bon moment de lecture même si le côté effrayant qui caractérisait les écrits de Maxime Chattam à ses débuts s'estompe.
Commenter  J’apprécie          400




Lecteurs (4484) Voir plus



Quiz Voir plus

La faune de l'alliance des trois

Matt croise le premier animal "étrange et redoutable" dans son immeuble. Il s'agit...

D'un singe
D'un aigle royal
D'un python
D'un chat siamois
D'un caniche blanc

10 questions
328 lecteurs ont répondu
Thème : Autre-Monde, tome 1 : L'alliance des Trois de Maxime ChattamCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..