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3,73

sur 1884 notes
Étant un grand fan de Maxime Chattam, c'est avec un grand plaisir que je me suis plongée dans cette oeuvre au format magnifique il faut l'avouer, le livre est absolument très beau. Cependant, j'avoue être plutôt déçu en refermant ce roman car malgré sa lecture agréable, je trouve qu'il n'est pas à la hauteur de ce que nous a habitué l'auteur. le prologue et le début sont très prometteurs, avec du fantastique et de l'horreur même mais je n'ai pas complètement accroché à l'histoire, c'est dommage car je pense sincèrement que c'est une belle intrigue et des mystères intéressants à résoudre.
Pour l'histoire, nous suivons une enquête très étrange où un tueur à Los Angeles réussit à laisser ses victimes à l'état de squelettes en quelques heures seulement tandis qu'un autre à New York s'est donné pour mission de s'attaquer à de jeunes gens passionnés par l'apocalypse. L'effroi instauré par l'auteur à travers la trame c'est quand il nous parle des insectes, croyez moi vous allez checker bien l'endroit où vous lisez à la recherche de ces petites bêtes. En tout cas, malgré ma petite déception, dans l'ensemble le roman est plutôt bien écrit et l'histoire bien construite mais il me manquait un petit quelque chose pour le rendre encore plus passionnant.
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A Los Angeles, Atticus Gore enquête sur un cadavre bien singulier, il a été réduit à un squelette en quelques heures. A New-York, la privée Kat Kordell se lance sur les traces de Lena Fowlings. Que peuvent bien avoir en commun cette mystérieuse disparition et ce meurtre singulier? Vous l'apprendrez au fil des pages pleines de suspense, de révélations, d'insectes et (à mon grand désarroi) d'araignées.
Voilà le Maxime Chattam que j'aime. Il revient à ses basiques : un meurtre glauquissime, une disparition inquiétante et des enquêteurs en décalage avec la société. On rajoute à ça des petites références à des groupes de metal et la lecture est encore meilleure!
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Après un détour par le thriller fantastique avec le Signal (que j'ai beaucoup aimé et dont l'histoire et les personnages me reviennent en tête presque chaque jour depuis la fin de ma lecture il y a près d'un an), Maxime Chattam revient au thriller simple, avec une touche qu'on pourrait prendre pour de la science fiction, ce qu'il dément : en appuyant son récit de quelques faits bien réels qui l'ont inspiré.
On retrouve quelques éléments bien connus de l'auteur : la ville de Carson Mills, la référence négative aux GAFA, l'intérêt pour les populations négligées par l'état, un détective impliqué au profil détaillé accompagné d'une figure féminine (ici détective privée) qui n'a rien à lui envier et des décors aussi réels que lugubres et glauques.
Avec ça la sauce devrait prendre normalement... Et pourtant pas. J'ai peut-être trop lu de Chattam, au point d'être capable de retrouver le schéma habituel de la construction du récit et donc de ne pas me laisser surprendre. En tout cas, ça manquait cruellement de la terreur du Signal, du malaise de Que ta volonté soit faite, de l'empathie qu'inspiraient Joshua et Annabelle, de l'horreur de la Trilogie du mal, de l'intensité de la théorie Gaia, de l'aventure d'Autre Monde...
Si j'ai apprécié Atticus, j'ai moins aimé Kat Kordell. Ces deux héros sont seuls et se complaisent dans cette solitude teintée d'égoïsme voir d'egocentrisme par moment ce qui les empêche d'inspirer l'empathie nécessaire à l'attachement et à l'identification du lecteur.
Les enquêtes sont séparées pendant presque toute la durée du livre, les informateurs disparaissent un à un dans l'indifférence presque totale. Même le sort pourtant terrible de la pauvre Venus à peiné à m'émouvoir. Il manquait définitivement quelque chose à cet ouvrage qui a échoué à m'inspirer la peur et l'angoisse attendues.
J'ai pourtant apprécié la balade pour les éléments cités ci-dessus mais aussi pour l'intrigue en elle même : le méchant, s'il semble complètement fêlé, possède finalement des motivations convaincantes bien que sa solution laisse plus qu'à désirer.
C'est donc une lecture que j'ai pu apprécier sans pour autant réussir à m'imerger totalement dans l'histoire.
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Ayant détesté le coma des mortels, et ayant trouvé que le signal n'était qu'une mauvaise copie de King, j'appréhendais la lecture de Un(e) secte. Mais, étant fan de Chattam depuis le début, je me suis lancée.
Bien m'en a pris ! J'ai retrouvé le Chattam de la trilogie du mal ou de Que ta volonté soit faite. Brillant, incisif, aux manettes d'une intrigue totalement maîtrisée.
Je ne suis pas particulièrement phobique des insectes, mais il a réussi à me faire me gratter pendant certains passages ^^
Les deux personnages principaux sont très attachants, chacun à sa façon, et, même s'ils sont cabossés par la vie (à l'instar de beaucoup de héros de thrillers), ils le sont d'une façon originale.
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Maxime Chattam nous revient cette année avec un nouveau thriller. Après son très mauvais "Le Signal" qui se révélait être une fan fiction d'un Stephen King et rien de plus, il renoue dans "un(e)secte" avec une horreur policière.

A NYC et à LA, des disparitions étranges ont lieues. Des cadavres sont retrouvés, fraîchement abattus, complétement décomposés et entourés de tas d'insectes sans réels logiques d'association...

Ainsi, nous sommes de retour aux states : New York City qui fait résonner nous souvenirs Brolien (In Ténébris, La promesse des ténèbres), Carson Mills dont les coquelicots font échos (Que ta volonté soit faites) et on découvre avec plaisir Los Angeles. Comme d'habitude, ce sont les faces sombres de ces villes que l'auteur nous fait découvrir... Les quartiers abandonnés, marginalisés, sont les terrains de jeux favoris de Maxime Chattam.

Oui car une fois encore, ce livre est l'occasion d'une analyse de notre société actuelle. Inégalités, écologie et GAFA sont les axes principaux des nouvelles réflexions de l'auteur. Enfin, c'est surtout une nouvelle couche sur les thèses déjà exploités dans les précédents bouquins mais cela a le mérite de ne pas être du réchauffé! En fait, l'auteur réussi a faire naître l'horreur à partir des maux de notre société globalisé et c'est bien ça, qui est efficace et qui avait manqué à son précédent roman qui faisait plus rire que peur.

Bref, pour moi, c'est un bon cru avec une histoire bien ficelé et très cinématographique comme l'auteur sait le faire. D'un coté, l'histoire "NYC" est passionnante et bien rythmée avec une détective privée bien construite et intéressante. de l'autre, l'histoire "LAPD" bien en deçà à cause d'un personnage très cliché avec une identité improbable "Atticus Gore" écoutant sans cesse du Black Metal détaillé par l'auteur avec une lourdeur sans nom. Un gros défaut dans l'écriture du roman.

Alors voilà pourquoi il perdra une étoile : il souffre d'un défaut d'écriture. Étrange mais je trouve que Chattam n'écrit pas aussi bien qu'avant (ou alors c'est moi qui ait des attentes plus élevées) et frôle même parfois avec des éléments qu'ont peut retrouver sur une écriture d'auteur ado en devenir.

un(e)secte reste toutefois un excellent roman à dévorer. Vaut mieux d'ailleurs dévorer que de se faire dévorer... de la sorte! Bouh!
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J ai commencé à lire du Chattal avec le signal que j ai adoré. Ah vu du synopsis, je m attendais au même registre, un peu horreur. Et bien, loupé, ici c un roman policier. Mis à part le prologue qui est alléchant en terme de descriptions, le reste nous sommes sur un roman policier basique. l'histoire est néanmoins bien menée.
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Voilà une histoire qui m'a donné la chair de poule plusieurs fois tant les insectes sont présents et que les mises en situations se transposent aisément à soi même dans le réel. Les personnages sont intéressants et attachants, l'intrigue est bien présente même si certains rebondissements sont très prévisibles. J'ai passé un bon moment de lecture malgré la fin un peu rapide à mon goût.
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On a là un thriller qui démarre très fort avec un prologue angoissant au plus haut point.
j'ai trouvé l'histoire hyper prenante, impossible de m'arrêter. je pensais sans arrêt à ce livre et il FALLAIT que je connaisse la suite. je l'ai lu en un temps record. les personnages sont hyper attachants, gros coup de coeur pour Atticus! je n'ai pas eu vraiment peur pendant ma lecture, sauf durant un chapitre dans la maison de Léna. mais l'écriture et le scénario sont tellement efficaces que j'ai adoré. alors pourquoi je n'ai pas mis 5 étoiles... la fin. trop prévisible. je n'ai rien appris de fou, tout m'a semblé trop simple et trop vite bâclé. j'aurais aimé en apprendre plus. et je dois avouer que j'aurais également aimé que les personnages soient plus détaillés. qu'on en sache plus sur eux.
ça reste tout de même une excellente lecture !
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« Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? Nous ne survivrions pas plus de quelques jours »

Sur ces mots j'aborde mon premier roman de l'auteur avec la peur au ventre, car l'horreur c'est vraiment pas mon truc. Mais voilà, si j'ai été dégoûtée par le monde grouillant des insectes et vécu quelques moments de peur intense, j'ai surtout lu un thriller palpitant et rythmé par deux enquêtes parallèles.

De Los Angeles a New York, des meurtres horribles et des disparitions inexpliquées vont plonger parallèlement Atticus, un flic fonceur, déterminé et qui a foi en son métier, et Kat une détective privée indépendante, dans le monde des oubliés et dés mal dans leur peau, une réserve de proies faciles pour les manipulateurs de tous bords.

J'ai apprécié la complexité de ces deux affaires parallèles et la logique imparable de ces 2 enquêteurs dont l'un est freiné par les procédures et le pouvoir d'une hiérarchie à étages, et l'autre qui, en toute indépendance, tente d'enquêter dans la légalité.

Mais ces enquêtes nous amènent leur lot de questions :
Et si tous les oubliés et les mal dans leur peau n'étaient que le résultat du vide existentiel de nos sociétés actuelles ?
Et si la montée du numérique et l'ultra connectivité de nos vies, via Google et les réseaux sociaux, servaient les projets de quelques uns ?
Et jusqu'où la folie des puissants peut elle aller ?

L'auteur termine son roman avec quelques données scientifiques qui, elles aussi, font froid dans le dos.
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Encore un auteur de thriller qui fait le job. Peu de nuances, on le comprend, dans sa charge d'une société consumériste, manipulatrice et fabricante de d'humains formatés sur les modèles dictés par les multinationales transhumanistes. C'est ce que je retiens (et une descente sordide dans les bas-fonds de LA) de ces chasses menées en parallèle aux insectes mutés. Kat et Atticus se rencontrent sur le tard, sympathisent et comparent leurs solitudes. Efficace, un poil dilué, frissons assurés. Ne prenez pas trop vite la mouche...
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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