Le crime du golf

Du bon Hercule Poirot!
On retrouve le fidèle Hastings en narrateur nous mettant en scène un Poirot tout en tics et mystères! Pire, les ridicules manies de Poirot le confrontent à la jeune génération d'inspecteur. Les cellules grises face au zèle de la modernité, Poirot est paré pour le défi!

Un défi que bien sûr il remporte haut la main. Faux-semblant semble être le mot maître pour ce roman. Rien n'est ce qu'il paraît, que ce soit les actes, les personnes, les sentiments. Alors que l'on pense détenir rapidement la clé du mystère, Agatha Christie nous sort l'un après l'autre des rebondissements plus théâtreux les uns que les autres ( peut-être même un peu trop). Une bonne lecture en somme.

Une roman policier classique, plein de rebondissements, idéal pour une lecture adolescante par exemple. Un bon souvenir de jeunesse.

J'ai choisi de relire ce roman d'Agatha Christie parce qu'il se déroule en France ("A mi-chemin entre Boulogne et Calais") et que Hercule Poirot est accompagné de son grand ami Hastings (présent dans la toute première enquête, La mystérieuse affaire de Styles, et dans la toute dernière, Hercule Poirot quitte la scène) qui y rencontre la femme de sa vie. Ces éléments, ainsi que le fait que le détective belge est confronté au détestable inspecteur Giraud, apportent une certaine originalité à l'histoire.

Giraud est le représentant des "méthodes d'aujourd'hui", il est de ceux qui se cantonnent aux indices matériels, s'attachant à relever la moindre empreinte et prêt à "se ridiculiser à quatre pattes dans l'herbe pour ramasser des cendres de cigarettes". Son attitude est tournée en ridicule par Poirot qui le surnomme "le chien de chasse"... ce qui n'empêche pas Hastings de l'admirer!.. Pour Giraud, le détective n'est qu'un "vieux fossile" et il se montrera de plus en plus insultant ("Complètement toqué!"). Poirot finira par le défier, ayant à coeur de prouver "l'aspect psychologique de l'affaire".

Et elle en réserve, des surprises, cette enquête! Entre les mensonges et les fausses identités, on finit par se perdre. Par deux fois on pense l'assassin trouvé, et finalement ce sera une troisième personne! Il n'y a qu'un Hercule Poirot pour démêler la vérité. D'ailleurs on ne reverra plus Giraud: "Il a piqué une crise de nerfs qui l'a obligé à rentrer à Paris". Pas non plus de petite mise en scène pour dévoiler le fin mot de l'histoire, mais il faut dire que ce n'est que la deuxième aventure du détective belge, les petits rituels ne sont pas encore tout à fait établis!
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..

Encore un très bon Agatha Christie qui nous embrouille le cerveau. Hercule Poirot et son acolyte Hasting appelés à la rescousse. Beaucoup de mystère autour de la famille Renault. Qui a tué le père ?
Un enquête des plus complexes où j'étais persuadée d'avoir les tenants et aboutissants. Mais l'auteure brillante décide de jouer avec nous jusqu'à la dernière ligne.
Un Agatha Christie qui se lit et relit sans fin. On ne s'en lasse jamais.

Comme Mort sur le Nil, le Crime du golf met en scène Hercule Poirot. Cependant, alors que Mort sur le Nil est écrit à la troisième personne, le Crime du golf l'est à la première, nous mettant dans la peau du capitaine Hastings, co-locataire de Poirot, ce qui est au début assez déstabilisant.
Une fois habitué à vivre l'enquête par le regard d'Hastings, on se retrouve empêtré dans une affaire des plus opaques.
M. Renault est retrouvé mort sur un terrain de golf, poignardé avec un coupe-papiers. Tandis que l'inspecteur Giraud fanfaronne et part sur la piste d'un crime lié aux affaires perpétré par des Sud-américians, Poirot creuse sa mémoire : cette affaire est la réplique d'une affaire qu'il connaît, mais laquelle ?
Une fois la mémoire retrouvée, reste à trouver qui a pu détourner le scénario initial à son profit, et les manoeuvres d'Hastings, tombé amoureux d'une des suspectes, feront bien tourner Poirot en bourrique.
Avec une double happy end romantique inattendu, le Crime du golf est décidément une aventure atypique. Et cerise dur le gâteau, Poirot rivera son clou à Giraud, empochant les cinq cents francs de son pari pour s'offrir une statuette de chien en porcelaine qu'il se fera une joie de nommer... Giraud !

Hercule Poirot reçoit une lettre dans laquelle il est appelé à l'aide par un certain M. Renauld. Accompagné de son célèbre ami Hastings, il se rend en France où il découvre que son mystérieux correspondant a été retrouvé assassiné au fond d'une tombe creusée dans un terrain de golf...

Dans cette enquête, personne ne facilite la tâche de notre détective préféré ! Ni la victime, un homme bien énigmatique très discret sur son passé en Amérique du Sud. Ni son ami Hastings trop occupé à batifoler avec une étrange inconnue. Et encore moins, l'arrogance de l'inspecteur Giraud à laquelle sera confrontée Poirot bien malgré lui !

Mais il lui en faut bien plus pour se décourager et comme à son habitude il ne laissera échapper aucun détail. Impossible encore une fois de découvrir avant les dernières pages qui se cache derrière ce meurtre. Et si à bien des moments on se dit mais oui c'est évident, la reine du crime nous sort du chapeau encore quelques rebondissements ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette enquête.

J'ai une marotte.
Lire et donc collectionner les Agatha Christie dans leur primo traduction. Surtout pour les expressions et interjections que je trouve merveilleusement désuètes.
Et c'est alors qu'on m'a demandé pourquoi je ne les lirai pas directement en anglais (c'est vrai quoi).
Le crime du golf m'est donc parvenu généreusement d'Albion et j'ai tout simplement adoré cet anglais matiné du français (juste partout sauf une fois) et anglais approximatif de papa Poirot.

Soit.
J'arrête tout de suite ma collection pour la reprendre en version originale.
Ce livre inclus.
Il est tombé dans mon bain.
[Lu en Anglais]
[the murder on the links]

Nouveau livre d'Agatha Christie que je lis, et une nouvelle fois, elle a su mettre du suspense dans son histoire et faire mener l'enquête à son Hercule Poirot de façon magistrale.
M Renauld est retrouvé mort sur son terrain de golf, qui a bien pu le poignardé dans le dos, une éventuelle maîtresse, son fils, sa femme, ses employés, un concurrent... Lisez ce livre et vous saurez, par contre n'espérez pas connaître le dénouement avant les quelques dernières pages.
J'aime la façon dont a Agatha Christie de parsemer quelques menus indices ça et là sans qu'on y prête vraiment attention et ce n'est que lorsque Hercule Poirot en parle qu'on se dit : mais c'est vrai que...
Pas d'internet, pas de téléphone portable, pas de supers bolides, mais les intrigues d'Agatha Christie restent passionnantes, malgré le temps passé.

Hercule Poirot reçoit une lettre d'un certain monsieur Renault qui lui demande de l'aide car il est inquiet pour sa vie.

Accompagné de son jeune ami le Capitaine Hastings, il va donc en France pour rencontrer cet homme.

Pas de chance, ce dernier a été assassiné juste avant leur arrivée.

Retrouvé poignardé dans une tombe creusée sur le chantier d'un golf et sa femme ligotée dans sa chambre : c'est le début d'une affaire mystérieuse...

D'autant plus que le comportement de monsieur Renault avait changé depuis quelques temps... Des visites de femmes, des sommes d'argent versées à l'une d'entre elles, des chiliens à fausses barbes, un fils envoyé à l'étranger sans explications, des amours contrariées, des passés brumeux...

Tous les ingrédients sont réunis pour soupçonner tout le monde !

Et vous connaissez la théorie qui veut que le plus suspect soit innocent...

Tout en sachant que Agatha peut dire «merde» aux règles et transformer le plus suspect en coupable, juste quand vous pensez qu'il est innocent.

De même, le plus innocent est soit vraiment innocent, soit coupable.

Brillante théorie qui vous fera passer des nuits blanches lorsque vous lirez des romans d'Agatha Christie. Maudissez-moi, je vous y autorise.

Mais revenons à la critique proprement dite, maintenant que je vous ai rappelé la théorie :

L'action se passe donc en France (petit rappel pour ceux qui n'écoutaient pas dans le fond de la classe) et c'est dans ce roman qu'Hastings tombe éperdument amoureux d'une jeune femme audacieuse, artiste de son état.

Comme chez Conan Doyle, le faire-valoir du détective va le quitter pour se marier, ce que fit le docteur Watson dans «Le signe des quatre».

Ce roman développe aussi un thème qui est celui du double et de la répétition.

Un crime similaire a déjà été commis dans le passé - et des imprévus ont à chaque fois, modifiés le plan des meurtriers. La première chose qui foire dans un plan de bataille étant le plan de bataille lui-même, c'est bien connu.

Jack Renauld, le fils de la victime, est amoureux de deux femmes : Marthe, sa voisine et Bella (pas celle de Twilight, rassurez-vous !), une artiste. Bigre !

Son père, qui n'était pas en reste avec sa virilité, semblait mener une double vie, partagée entre sa femme et sa maîtresse, la propre mère de Marthe.

Hum, un peu cochon, ce quatuor amoureux qui fait que le père à pour maîtresse la mère de la maîtresse de son fils... Vous suivez toujours ?

Nous pourrions presque nous croire dans un vaudeville (imaginez que le père soit aussi le géniteur de la maîtresse de son fils légitime, beurk !) si ce n'était que les quiproquos tragiques se multiplient.

La peur suinte des pages.

Peur chez Bella qui craint que l'homme qu'elle aime ne soit un meurtrier. Peur viscérale pour madame Renauld qui, maintenant que son mari, le seul homme qu'elle a jamais aimé, est mort, est prête à prendre tous les risques pour son fils.

Heureusement pour notre humeur que ce roman comporte assez bien d'humour. L'histoire est narrée par le capitaine Hastings et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est incapable d'interpréter les indices ou les faits qui se déroulent sous ses yeux, comme son pendant littéraire, le docteur Watson.

Une chose en passant : Hastings ne devrait jamais sous-estimer Hercule Poirot ! S'il avait fait fonctionner son cerveau et ses petites cellules grises...

De plus, notre capitaine multiplie les maladresses. Sacré Hastings, éternel amoureux, un peu innocent, et dont le coeur s'enflamme dès qu'il voit une jolie femme ! Vite, un extincteur !

Il lui faut même l'aide d'Hercule Poirot pour lire la lettre d'amour qui lui a été envoyée. Sa naïveté le rend infiniment touchant.

On s'identifie plus à des personnages tels que Hastings (ou Watson) parce qu'ils sont un peu comme nous, c'est à dire d'une intelligence normale comparée à celles des détectives qu'ils accompagnent : Holmes ou Poirot.

Sans oublier que leurs caractères sont plus communs, tandis que Holmes et Poirot sont hors concours.

Dans «Le crime du golf» nous avons aussi la chance de voir s'affronter deux détective : face à Poirot, il y a Giraud, l'enquêteur français. Les deux hommes n'utilisent pas les deux mêmes méthodes d'investigations.

Face à Poirot et ses "petites cellules grises", Giraud, lui, ne jure que par les indices et les preuves scientifiques au point de ramper par terre pour les trouver (ce qui amuse beaucoup Poirot et me fait penser une fois de plus à Sherlock Holmes).

L'enquêteur français est bien décidé à lui démontrer la supériorité de ses méthodes et à remporter le pari qui l'oppose à notre illustre détective belge. Un combat franco-belge... écrit par une anglaise !

Ce roman, je l'adore pour toutes ces raisons que je viens de vous expliquer. Une fois de plus, je n'avais pas trouvé le coupable...

Roman palpitant parce que entre élucider un meurtre, en empêcher un autre, réunir les gens qui s'aiment, prouver l'efficacité de ses petites cellules grises face à un collègue qui se comporte comme un chien de chasse, on ne peut pas dire que le séjour en France d'Hercule Poirot ne fut pas de tout repos.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...

Bon, je vous avoue que c'est un livre que j'ai déjà lu il y a 10 ans. J'en avais de bons souvenirs et je souhaitais vraiment le relire cette année. Je suis contente d'avoir pu le sélectionner pour ce challenge !

Dans ce livre, on retrouve (avec beaucoup de plaisir !) Poirot qui va enquêter accompagné d'Hastings. Il est appelé en urgence par un riche Français qui se sent en danger. Sauf que, lorsque nos deux personnages arrivent, ce fameux Français vient d'être retrouvé assassiné…

Ce n'est pas mon Agatha Christie préféré mais il a de nombreux points que j'ai beaucoup appréciés.
Déjà l'intrigue arrive très vite : Poirot est mentionné dès la première page par Hastings, le narrateur, et le meurtre arrive très vite.
Ensuite, il y a plusieurs histoires dans l'histoire et plusieurs dénouements à trouver. L'histoire est complexe et c'est appréciable.

Il y a une magnifique description de Poirot. Il s'agit du 3e livre de l'autrice et le 2e avec mon détective préféré. Il s'agit d'un personnage encore méconnu donc ces descriptions sont nécessaires pour le lecteur. On les retrouve moins par la suite sauf parfois, quand le narrateur n'est pas Hastings.

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'enquête s'est déroulée. On sent que Poirot collecte les avancées importantes, il lâche peu d'infos ce qui s'explique aussi par la présence de Giraud, un concurrent français 😁 mais le dénouement est fait en plusieurs temps ce qui évite la frustration du lecteur.

Bref j'ai encore passé un très bon moment de lecture !
Lien : https://www.instagram.com/p/..