Pour tous les
Agatha Christie que j'ai pu lire, la construction de l'histoire est la même, il y a un crime en vase clos et une série de personnages qui ont été cités avec leurs particularités propre. Parmi ces personnages, il y en a qui se sentent en danger et apprenant la présence du célèbre détective belge, lui demande sa protection. Celui-ci fait connaître ses raisons de ne pas intervenir. Un crime se produit et alors Hercule Poirot, le célèbre détective, mène son enquête. C'est un fin limier, il observe, retient ce qu'il a vu, se souvient de ce qu'il a entendu, et mène son enquête avec beaucoup de flegme. Les personnages sont cités comme ayants des liens proches ou lointains avec la victime et des raisons ou sentiments pouvant les conduire à commettre l'acte fatal qui mettra le détective en piste.
Dans la foulée de l'histoire, la plupart des lecteurs, se demanderont qui peut bien être le coupable. Ils agiteront leurs neurones. J'ai été de ceux-là et je dois bien avouer que : «
Mort sur le Nil » m'a tenu en haleine, j'avais difficile de me détacher de ma lecture.
Dans : «
Mort sur le Nil », il y a quatre crimes et un suicide. C'est l'histoire d'une riche et belle jeune femme nantie qui exerce sur les hommes un attrait certain. Elle se sépare de l'homme qui voulait se marier avec elle, pour un autre qui était le fiancé d'une de ses grandes amies, une certaine Jacqueline de Bellefort, qui elle s'en trouve très jalouse. La riche jeune femme, Linnet, se rend en voyage de noce en Egypte, fait une croisière sur le Nil et se sent poursuivie et harcelée par son amie Jacqueline. Linnet est étonnée, surprise de la trouver sur le bateau et de la retrouver escales après escale sur son chemin. Pourquoi et comment, Linnet rencontrera au cours de la croisière des connaissance proches ou lointaines ? Elle sera tuée. Par qui ? Quelle sera le mobile du crime ?
Un roman, qui exige une attention soutenue, une grande concentration. Personnellement, il m'a fallu du temps pour situer qui était chacun des noms des passagers. Il y en avait une vingtaine et chacun avait une bonne raison d‘être suspect.
Les chapitres sont titrés ce qui contribue grandement à se remémorer les étapes de l'histoire.
Il est question de trois révolvers, d'une arme blanche pointue et tranchante. Même un docteur à bord qui doit soigner, réconforter, évaluer l'heure d'une mort est rendu suspect.
Pour terminer, je ne peux résister de reprendre un passage montrant le célèbre détective belge à l'oeuvre : « Vous me parliez tout à l'heure de certaines menaces qu'elle aurait proférées. de quoi s'agit-il au juste ? Elle a menacé de nous tuer tous le deux. Simon n'y croit pas. Mais moi je me demande parfois si …. Je comprends dit Poirot d'une voix grave. Suppliante, Linnet se tourna vers lui. Alors, vous agirez pour moi ? Non, madame, répondit le détective avec fermeté. Je refuse d'intervenir officiellement, mais à titre personnel je veux bien tenter d'aplanir les difficultés. Je parlerai à Mlle de Bellefort.
Poirot est un détective qui se montre souvent plein d'attention, de compréhension et de bon vouloir à l'égard de personnes en difficultés. C'est un homme qui ne perd pas son sang froid et travaille avec méthode.