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EAN : 9782354854591
512 pages
Editions Jets d'Encre (01/08/2020)
4/5   1 notes
Résumé :
"A titre presque posthume" mesure 20 cm de longueur et 14 cm de largeur. Le bébé testamentaire pèse à peu près 512 pages. La maman, surnommée Écriture, est passée durant l’accouchement par de nombreuses émotions – douleur, peur, joie, tristesse, colère, rire, et pour finir... soulagement et fierté ! Son papa se porte mieux maintenant, après avoir embrassé la maman et son nouveau livre.
La maman et le papa d’"A titre presque posthume" ont décidé d’autoriser pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Comme le titre un journal repris par l'éditeur : « Jean-David (son sac) » et nous remplit de bonheur, même quand il chante sa colère. Il réussit à faire rimer « travail » avec « butterfly » et se résume lui-même, dès la page 26 : « Au moins, le temps de ces lignes je serai mon Roi... » (extrait du poème « De ma mémoire à mon mémoire »). Il joue avec les mots comme d'autres le font avec la pâte à modeler : il les cajole parfois, les tritures beaucoup, les soumet à toutes les épreuves, par le biais de cette « hypocrisie assumée » (p. 10) qu'est l'écriture. Dieu est bien sûr convoqué, car il est amour et toujours aux commandes : « ricochent dans ma caboche les cloches blanches du dimanche » (p. 24). Son univers est vaste, mais pas chaste (même si la « Partouze [est] platonique », p. 75). Il y aurait beaucoup en en dire, mais le mieux c'est de le lire ou bien de l'écouter lire lui-même ses poèmes pour « qu'amour et mort signent l'alliance pendant la danse ! » (p. 28).
D'aucuns diront que Jean-David Christinat a la rime un peu facile, mais moi j'aime sa liberté de ton et ses vers qui ressemblent parfois à ce « cervelet en compote » (p. 73) où « jusqu'à la virgule [il] virelangue, désarticule... »
C'est la première fois que je lis un poème dédié à l'ORL (cf. « Coulis de cérumen », p. 361).
Je mentionne pour finir, un poème que j'ai beaucoup aimé « G'nève » (p. 282-284).
Comme l'écrit Dominique Scheder dans sa courte mais très pertinente préface : « Je me suis tout de suite retrouvé[e] dans ses galères, comme dans ses envolées enchanteresses, rêvant de beauté, de justice et de vérité ».
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"A titre presque posthume" mesure 20 cm de longueur et 14 cm de largeur. le bébé testamentaire pèse à peu près 512 pages. La maman, surnommée Écriture, est passée durant l'accouchement par de nombreuses émotions – douleur, peur, joie, tristesse, colère, rire, et pour finir... soulagement et fierté ! Son papa se porte mieux maintenant, après avoir embrassé la maman et son nouveau livre.
La maman et le papa d'"A titre presque posthume" ont décidé d'autoriser presque tout le monde à l'approcher, et même à le découvrir, mais uniquement si vous vous ouvrez à lui de façon réciproque. Dans le meilleur des cas, veuillez lui apporter de l'amour et du respect. Si vous êtes en désaccord avec lui, veuillez avoir la politesse de lui en faire part directement.
Le papa et la maman désirent remercier tout ce et tous ceux qui ont donné naissance à ce livre. Vos souffrances, vos angoisses, vos joies, vos tristesses, vos agacements, vos moqueries, vos mépris, votre amour, votre calme et votre respect y ont fortement contribué.
Lien : https://www.jetsdencre.fr/a-..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mon masque jadis très confortable
S'avère inutile, détestable
Je quitte mon habit de geôlier
Pour devenir le libéré
(p. 83)
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Prenez un zeste de fraîcheur et un autre de folie
Que vous saupoudrerez avec parcimonie
Ensuite, rajoutez une pincée de naïveté
Puis, incluez-y une pincée de bonté
(p. 55)
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Un énième sens me dit que la mort se rapproche
Comme il est plus aisé d'évoquer les défauts
Moi ? Victime et bourreau de plusieurs crimes, sang l'eau
J'ai envie de rien dans les mains, rien dans les poches

(première strophe de « Testament », p. 9)
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Bienvenue dans le monde des syllabes, des couplets
Articulation des mots désarticulés
J'ai comme un vertige, comme une nausée, des relents !
Mais tout va bien tant que je n'ai pas de blanc

(première strophe de « Hypocrisie assumée », p. 10)
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Mais la vie a toujours été plus persévérante que la mort
Car malgré tous mes efforts pour l'étouffer, le vent souffle encore
(p. 19)
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