La légende des Templiers, tome 2 : La croix

Dans ce deuxième volet des aventures de « Doc » Holliday, ce dernier se lance avec son ami Raffi Wanounou à la recherche de sa cousine Peggy enlevée par... des templiers musulmans (et bah ça alors!, il fallait l'inventer !)

La couverture du livre présente un étendard où figure une croix templière tachée de sang, image qui traduit l'opinion de l'auteur concernant l'ordre religieux. Ici, comme dans son premier roman, c'est dans des termes assez tranchés ( brigands, bandits de grands chemin, etc) que Christopher qualifie les templiers alors qu'il n'apporte, une fois de plus, aucune référence ni aucun argument historique qui pourrait étayer ses propos. On est loin de Dan Brown ou de Steve Berry contrairement à ce que voudrait nous faire croire la publicité en fin d'ouvrage. Je précise également que la château qui est représenté en arrière plan sur la couverture est le Krak des Chevaliers, une forteresse qui était tenue par les hospitaliers et non les templiers.
De plus, tout au long du livre ont ressent un anticléricalisme exacerbé de l'auteur.
Rajoutez à cela d'autres incohérences chronologiques (dont une en particulier fait référence à la guerre d'Algérie). Au final se sont des détails qui gênent la lecture et discréditent l'histoire.
Christopher surfe sur des clichés populaires dans nombre de ses descriptions; Entre l'avion d'air Maroc qui est une véritable épave (rafistolage au chatterton, toilettes qui débordent, personnel qui fume...), le chauffeur de taxi égyptien qui rigole stupidement en bredouillant les 3 mots de français et l'Eglise qui est riche à million, le récit devient vite une accumulation grotesque de préjugés qui nuit à une écriture pourtant fluide. Rappelons tout de même que dans le premier opus de la légende des templiers, Paul Christopher nous gratifiait de l'image du français dans le métro avec sa baguette de pain.

Les chapitres sont courts et permettent une lecture dynamique même si la transition entre chaque chapitre n'est pas toujours très claire. le passage entre le chapitre 4 et 5 est assez nébuleux car ont ne comprend pas vraiment comment et pourquoi les personnages arrivent sur la côte d'azur.
Que dire aussi des soutiens extravagants dont bénéficie le héro à Rome et qui ne sont vraiment pas crédibles, des compagnons de Holliday qui sont transparents et du titre du livre dont on ne perçoit la signification que dans le dernier chapitre !

Voici un livre qui m'a déçu, je m'attendais a lire un thriller ésotérique mais il ne s'agissait en fait que d'un thriller classique où des templiers meurtriers ont été saupoudrés afin de booster les ventes. J'hésite vraiment à acheter les deux autres livres à paraître de cet auteur.

Après un premier tome en demi-teinte, c'est une seconde déception qui confirme mes premières impressions sur la série.

À la fin du premier tome, des révélations ont été faites et la vie de Peter a changé, mais l'auteur ne va pas exploiter ces nouveaux évènements ! À la place, il va se concentrer sur l'enlèvement de la nièce de Peter : Peggy. Un personnage que j'avais jugé peu intéressant dans le premier tome. Accompagné de Raffi Wanounou (le fiancé), il se lance sur les traces des ravisseurs, délaissant presque complètement le côté enquête historique. Peter n'est plus acteur, mais spectateur des quelques secrets que révèlent ce tome.
Je me suis ennuyée et surtout, je n'ai pas été convaincue par l'intrigue.
Les points qui m'avaient dérangé dans le premier tome sont toujours là : intrigues trop rapides, personnages peu développés, et il n'y a pas de documentation historique pour étayer les faits. Ce qui a tendance à renforcer le côté : intrigue peu convaincante.
À noter que, la fameuse croix (qui est quand même le titre du roman) n'intervient que dans le dernier chapitre certainement pour introduire le tome suivant.
Au final, un tome court, vite lu, et qui va (trop) à l'essentiel, je pense que les lecteurs d'aventure et de thriller pourraient y trouver leur compte, mais que cette saga n'est pas faite pour les fans des genres thriller ésotérique et/ou roman historique.
Je ne pense pas lire la suite, sauf si de futures critiques démontrent une amélioration de la qualité de la saga.

Deuxième épisode des aventures de Peter Holliday et de sa cousine Peggy à travers le monde et à travers l'histoire. Sans révéler grand-chose, sachez que l'on va mettre un bon moment à comprendre pourquoi ce livre s'intitule « La Croix » ! Mais peu importe ! Dans la lignée du 1er épisode, sous-titré l'Epée, le rythme soutenu est toujours bien là et l'auteur ne se perd pas dans des fumets sentimentaux ou philosophiques ! On voyage vite tout en s'attardant suffisamment pour s'imprégner de l'ambiance de certains lieux. La ballade sur la Côte d'Azur ou la promenade dans les déserts égyptiens et libyens rendent bien. On récupère des personnages, on les laisse, parfois on les retrouve, mais c'est efficace. Il y a évidemment une continuité avec le tome 1, et les personnages principaux prennent ainsi du corps. Un bon roman donc, dont la linéarité dont on pourrait peut-être se plaindre, se retrouve brisée dans les derniers chapitres : quelques imprévus et une pincée de sentiments arrivent enfin.
Un bon roman, certes mais saupoudré tout de même de quelques incohérences dans le déroulement de l'aventure, de quelques enchainements chanceux, et d'un traitement relativement fade des personnages. On a tout de même envie de glisser vers le tome 3.

Deuxième volet de la saga où l'on retrouve nos personnages aux prises avec certaines sectes et autre Vatican.
Pour tout vous dire j'ai un peu moins apprécié ce volume par rapport au premier. Il y a beaucoup de blabla au sujet de l'armement et des différentes guerres récentes (Irak, Syrie, etc...) avec "comparaison" de faits de guerre de la part de deux protagoniste J'ai eu l'impression que le sujet des templiers passait en second plan.
Il y a toujours de l'action et on ne s'ennuie pas quand même, c'est un roman divertissant.
Je tenterai tout de même le troisième tome.

Comme dans le premier tome (L'épée) j'ai vraiment bien aimé le côté dynamique du récit plein d'actions mais aussi toutes les références historiques (authentiques) qui le ponctuent habilement. Paul Christopher est vraiment le Clive Cussler des Templiers. Leur façon de réaliser un récit actuel plein de rebondissements et de situations périlleuses qui ont leurs basent sur des événements historiques est fort semblable. Paul Christopher est peut être plus rigoureux sur la véracité de ces faits historiques alors que Cussler ne fait que s'en inspirer en y ajoutant les éléments qui serviront l'intrigue qui en découlera. Vraiment à conseiller pour passer un bon moment sans se prendre la tête en apprenant certains faits historiques.