Dans ce tome 5 , on retrouve nos héros en Afrique , sur les lieux de la découverte d'une tombe d'un templier Julien de la Roche-Guillaume .
Ce templier connaissait l'existence d'un trésor lui même découvert par une légion romaine disparue corps et biens dans cette partie du Monde .
Mais ces richesses sont aussi l'objet de convoitises autant par un industriel de la haute société anglaise que de dictateurs africains prêts à tout .
On se retrouve dans l'univers de l'Afrique des guerres de tribus , de pouvoirs , de massacres (parfois un peu "Gore") , de dictatures .
Encore une fois , un style très "roman d'aventure" avec un rythme plutôt équilibré .
Mais toujours cette sensation décevante que les Templiers servent surtout de prétexte à aborder certains sujets politique ou de société .
Petit plus tout de même, une toute fin du livre où un rebondissement vient nous motiver à continuer la saga!
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C'est officiel : on a perdu les templiers. S'il y a bien un début de personnage qui se promène de temps en temps, nos 3 amis et leurs compagnons de route sont plutôt embringués dans une histoire à mi-chemin entre James Bond et SAS. le sexe en moins !
Nous voilà donc au coeur de l'Afrique, de sa jungle mystérieuse, de ses dictatures fantoches, de ses rivières à crocodiles, de ses coups d'état … . Un air de Tintin et les Picaros, en un peu plus violent ! Car l'auteur insiste désormais d'avantage sur les petits détails gores, et il y en a pas mal ! Finalement, on perd nos templiers, mais ce n'est pas si grave, car l'histoire reste plaisante. Et semble vouloir continuer !!
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Je ne vais pas être originale en disant que ce tome est bien moins passionnant que les précédents. On parle de la légende peu au début et un peu à la fin .
Entre deux c'est une histoire politique un peu kitsch à mon goût avec trop de personnages. Je m'y suis un peu perdue.
En espérant que les tomes suivants redeviennent plus intéressants...
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Les feuillages exotiques luxuriants qui s'offraient à leur vue se découpaient avec la même précision que ceux peints par l'artiste "Douanier Rousseau", dans ses étranges et merveilleuses scènes de jungle.
Ils présentaient toutes les nuances possibles de vert, du plus glauque au plus vif en passant par l'émeraude et le céladon, sans compter les innombrables variétés de roses, de rouges et de jaunes éclatants.
De l'enchevêtrement de feuilles de toutes formes, lisses et dentelées, grandes et petites, s'échappaient des spirales de lianes sinueuses, qui escaladaient les troncs des grands arbres ou se lovaient autour d'énormes racines surgissant de la lourde terre noire tels les doigts tâtonnants de géants ensevelis.
Il ne manquait que les lions à l'affût et les femmes en tenue d’Ève.
C'est dans la jungle que la guerre est la pire.Je me suis souvent demande pourquoi?Peut-etre parce que la jungle n'a pas d'histoire.On y nait,on y vit,on y meurt en l'espace d'une journee et personne n'en garde la memoire.
Devant ce panorama, il eut de nouveau l'étrange impression que passé et présent se rejoignaient par-dessus le gouffre du temps (....).
L'espace d'un instant, il se demanda même si le passé n'était pas sa véritable place, tant ce qui avait représenté naguère l'essence de sa vie - le devoir, l'honneur, la fierté du travail bien fait - semblait appartenir à un univers à jamais disparu.
Le temps est un concept incertain sur un champ de bataille. Les rescapés du jour J racontent tous avoir eu l'impression que l'affaire n'en finissait pas, alors qu'il fallut en réalité aux forces américaines, britanniques et canadiennes combinées un peu moins de trois heures pour établir une tête de pont, ... soit à peu de chose près, le temps que met un employé de bureau pour se lever, se préparer et se rendre à son travail. D'un autre côté pendant ces trois heures, environ vingt mille soldats tant Alliés qu'Allemands, furent tués ou blessés. Deux par seconde. Oui, la durée est une notion relative au cœur du combat : survivre prend un temps infini, mourir une fraction de seconde.
Le temps est un concept incertain sur un champ de bataille .
...(...) Oui, la durée est une notion relative ,au cœur du combat : survivre prend un temps infini, mourir une fraction de seconde .