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EAN : 9782226108555
281 pages
Albin Michel (06/05/1999)
4.07/5   7 notes
Résumé :
C'est le temps des moulins à eau et du Front populaire, d'une Corse pastorale et rurale qui découvre pas à pas le nouveau siècle, avant que la guerre, et surtout le débarquement américain, contribue à la faire changer d'époque. Entre le village dressé sur son arête et la plaine de la Casinca, le chanteur Antoine Ciosi donne à voir, à vivre et à sentir une enfance rude mais libre, à l'ombre de la buvette paternelle, dans les parfums du maquis.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout est dit dans le titre "Une enfance corse"! Un beau livre de souvenir, un hymne à l'amour... amour de la terre, d'une vie simple, des traditions... le lecteur apprend beaucoup en remontant ainsi le temps. Des pages savoureuses, bien écrites. de l'émotion. A lire!
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À lire pour retrouver le moral car dans ce livre , vos neurones, qui manquent peut être de soleil en cet hiver, vont apprécier et votre nerf olfactif tombera sous le charme d'une nature exubérante qu'est la Corse...
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Merveilleux livre à emporter absolument si vous envisagez des vacances en Corse !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le vieux moulin, où se cachent les souvenirs les plus marquants de ma jeunesse, vit en moi. Les êtres et les choses qui peuplaient ce lieu enchanté me parlent encore, me guident. Bien que le travail n'ait pas manqué durant ces années de l'après-guerre, mon grand-père savait que le temps des moulins à eau n'allait pas tarder à être révolu. Malgré tout, il avait tenu à transmettre son savoir-faire à ses petits-fils, pour la beauté du geste, pour l'art, par passion et pour ne pas rompre le lien du passé. Il nous fit meuniers d'honneur.
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A la tombée du jour, après deux ou trois coups de sirène, le commandant Quéré lève l'ancre. Cette île, que je quitte pour la première fois, colle à mon rêve, mais je ne sais rien d'elle, ne connais rien de son histoire, de son héritage culturel. Hors celle de ma région, je ne connais même pas sa géographie. Je n'ai jamais mis les pieds à Ajaccio ni à Sartène et encore moins à Calvi!
De cette île, je n'ai appris qu'une chose, mais la plus belle : sa langue, malgré les coups de règle sur les doigts. J'aime la Corse d'instinct, naturellement, et je suis bien persuadé que jamais je n'aurai d'efforts à faire pour qu'elle reste toujours présente en moi.
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Depuis pas mal de temps déjà, l'idée de remonter aux sources de mon enfance me pressait chaque jour davantage. La très dure épreuve que je traversais détermina mon départ. Je sautai dans le premier avion à destination de la Corse. Nous étions vers la mi-juin.
Après le décollage, je feuilletai machinalement la presse du jour sans y attacher beaucoup d'importance, mes pensées étaient ailleurs.
Mon voyage dans le temps avait déjà commencé. Les côtes du cap Corse n'allaient pas tarder à défiler sous nos ailes. A l'approche de l'aéroport, l'avion vira largement sur sa droite, survolant à basse altitude la plaine de mon enfance, et atterrit en douceur.
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Nous n'étions pas près d'oublier les inondations de septembre 38! En une nuit nos récoltes furent presque anéanties. Le Golo, qui depuis toujours fertilisait les vastes terres de la Casinca, les avait subitement dévastées. Toutes les richesses d'automne avaient disparu : maïs, haricots, champs d'artichauts. A certains endroits, le fleuve qui prend sa source au pied du col de Vergio, avait emporté même la terre, laissant de larges et profondes balafres, visibles longtemps après.
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Assise près de moi dans sa chaise préférée, juste à côté de la fenêtre qui donne sur la montagne, ma mère ce soir-là, gardant ma main dans la sienne, et pressentant peut-être un éventuel départ, me parla longuement de mon père, comme jamais elle ne l'avait fait.
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