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Ilya Green (Illustrateur)Florent Silloray (Illustrateur)
EAN : 9782070628582
64 pages
Gallimard Jeunesse (18/03/2010)
3.83/5   12 notes
Résumé :

Keiko habite à Tokyo, elle a bientôt 12 ans. Au fil des jours, elle confie à son journal sa vie familiale un peu compliquée, son amitié avec Haruka et sa passion naissante pour l'écriture... De nombreux volets à soulever et un superbe dépliant panoramique de quatre pages au milieu du livre. A chaque page, une mine d'informations documentaires (les mangas, le mont Fuji, Hiroshima, la fête des enfants, les trembl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Les lecteurs jeunes et moins jeunes sont invités à faire un voyage dans la vie quotidienne de Keiko, une jeune fille de bientôt 12 ans vivant à Tokyo. À travers les pages de son journal intime, nous sommes témoins de son monde, de ses relations familiales parfois compliquées, de son amitié sincère avec Haruka, et de sa passion naissante pour l'écriture.

Ce livre offre une belle expérience en combinant une histoire captivante avec une immersion dans la culture japonaise. L'auteur a pris soin d'incorporer de nombreux éléments interactifs pour rendre la lecture encore plus divertissante. Les volets à soulever dissimulent des trésors d'informations documentaires sur divers aspects de la culture japonaise, allant des mangas au mont Fuji, en passant par Hiroshima, la fête des enfants, les tremblements de terre, la mode et les matsuri.

Le dépliant panoramique de quatre pages au milieu de l'ouvrage est très bien réalisé, et donne un côté ludique au livre. Il offre une vue panoramique de Tokyo, permettant de s'immerger encore davantage dans l'environnement de Keiko.

L'écriture de Geneviève Clastres est à la fois accessible et engageante, ce qui en fait un livre parfait pour les enfants et les jeunes adolescents. Les descriptions de la vie quotidienne de Keiko à Tokyo sont si vivantes qu'elles permettent de s'identifier à elle, de partager ses émotions et de découvrir un monde différent. Nous l'avons feuilleté avec mon fils qui a pu découvrir un autre univers, intéressé à la fois par le fond et la forme. Les couleurs, l'interactivité, rendent l'ensemble agréable.

En bref : "Aujourd'hui au Japon: Keiko à Tokyo" est une histoire pour enfants et jeunes adolescents leur permettant de découvrir la vie d'une jeune fille de leur âge au Japon. C'est un voyage éducatif et divertissant à travers la culture japonaise, vu à travers les yeux de Keiko. Ce livre encourage la curiosité et l'apprentissage, tout en offrant une expérience de lecture pour les jeunes lecteurs.

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Tous les albums de la collection "Journal d'un enfant" suivent le même principe : une fiction sous forme de journal intime dans laquelle l'enfant raconte sa vie quotidienne, et des encarts documentaires qui donnent des informations sur la culture du pays concerné.
Avec Keiko c'est le Japon que nous découvrons, et grâce à elle nous avons un assez bon aperçu des différents aspects de la culture nippone.
Les dessins, réalistes mais relativement épurés, comportent de jolis motifs que nous retrouvons dans les tissus japonais.
Petit bémol, et là c'est mon point-de-vue de documentaliste : il n'y a pas d'index et le sommaire n'est pas suffisamment bien fait pour trouver rapidement une information. Il faut donc feuilleter tout le livre et ouvrir tous les encarts pour trouver l'information que l'on cherche, ce qui est bien dommage. A l'heure où les élèves ont comme premier réflexe d'aller sur Internet parce qu'ils trouvent que c'est plus facile, les éditeurs de livres papier devraient penser à créer des index clairs et faciles à utiliser !
En dehors de cela c'est un très joli album pour les 8-12 ans, peut-être un peu trop orienté "filles" :)
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Cette collection est une réussite. La conception en est originale et remarquable car elle mêle documentaire et fiction dans un même album à la présentation ludique.

La formule est très intéressante, elle permet de toucher un large lectorat, que ce soit en terme d'âge ( à partir de 8 ans ), qu'en terme de centre d'intérêt et de capacité de lecture d'autant que la collection décline ces titres sur l'histoire autant que la géographie.

Sur le principe d'un journal intime ( l'album se ferme avec un rabat aimanté ), l'ouvrage décrit la vie quotidienne d'un enfant d'aujourd'hui, d'un autre pays, l'image offrant un support aux informations, un complément attrayant.

Le texte est donc empathique, vivant, un enfant raconte à un autre enfant sur le ton de la confidence, partageant des sentiments universels tout en invitant à la découverte d'une culture différente.

La première double-page livre une présentation historique et géographique du pays puis, à chaque double-page, un rabat reprend en vignettes explicatives les sujets évoqués dans les lignes du jour de la partie journal. Certains thèmes culturels sont développés en pleine page ( la double page centrale se déplie en quatre pages panoramiques illustrée ). La lecture est rendue particulièrement agréable par l'espace accordé à l'image, la qualité de l'illustration. Deux dessinateurs donnent vie et caractère au texte, l'un pour l'histoire, l'autre pour l'information, distinguant ainsi les parties, respectant les genres : dessins précis, réalistes et détaillés pour le documentaire tandis que ceux de la fiction révèlent un univers intime et esthétique.

Mêlant traditions et vie contemporaine japonaise, on retrouve avec plaisir dans cet album la délicatesse du pinceau d'Ilya Green, son trait et ses couleurs si justement inspirés du graphisme japonisant
Lien : http://www.lire-et-merveille..
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La jeune Keiko habite Tokyo et rêve de devenir écrivaine. Elle s'entraîne à écrire dans son journal intime dans lequel elle decrit sa vie quotidienne, sa famille et les choses qui l'entourent : c'est l'occasion de découvrir le Japon autrement. Son journal est complété par des informations documentaires très intéressantes.
A partir de 10 ans.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J'ai douze ans ! Maman a préparé un délicieux gâteau au thé vert que l'on a badigeonné de sauce au haricot rouge. Mamie m'a envoyé un livre sur les origamis et un petit daruma (petit bouddha aux yeux décolorés. On peint un œil en noir en faisant un vœu. Lorsqu'il se réalise, on peint le deuxième.) On a dégusté le gâteau toutes les deux car papa n'était pas encore rentré et Takao suivait ses cours du soir. J'en ai profité pour interroger maman sur son enfance et lui demander pourquoi elle avait tenu à travailler alors que papa gagne bien sa vie. "Tu sais, m'a-t-elle dit, aujourd'hui, beaucoup de femmes préfèrent travailler. Mais, l'important, a-t-elle ajouté, ce n'est pas tant de travailler que d'aimer ce que l'on fait. À toi de bien réviser pour pouvoir choisir plus tard. Moi, quand j'avais ton âge, j'aimais tellement les livres que je voulais absolument être bibliothécaire ou libraire." Je n'ai pas osé lui dire que mon rêve était d'être écrivain. En fait, cela change tout le temps dans ma tête, mais écrivain, tout de même, cela revient souvent.

Quand Takao est arrivé, on était encore en train de discuter et j'ai été toute surprise qu'il ait lâché une seconde ses mangas pour penser à mon anniversaire. Il m'a offert des petits autocollants trop kawaï (mignon) à coller sur mon portable. Maman lui a proposé un morceau de gâteau et il est resté un petit moment avec nous. J'en ai profité pour le taquiner sur sa nouvelle coupe de cheveux. Il a rougi en disant que le coiffeur l'avait encouragé à se faire des mèches blondes. Puis, il a filé dans sa chambre en prétextant avoir encore beaucoup de révisions. Avant de me coucher, j'ai soigneusement rangé mes cadeaux puis j'ai fait un vœu secret en gratifiant mon daruma d'un premier œil noir.
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Bouddhisme, shintoïsme et culte des ancêtres sont régulièrement pratiqués selon les circonstances.

Le bouddhisme est arrivé au Japon au VIe siècle.

La famille et le culte des ancêtres sont au cœur de la fête du Bon, dédiée aux morts, que l'on célèbre à la mi-août.

Dans les moments importants de leur vie, les Japonais vont au temple pour tirer un vœu et interroger les dieux.

Temple shintoïste :

Le shinto, ou "voie des dieux" est une religion très ancienne, spécifiquement japonaise, qui met l'accent sur le culte de la nature, la pureté et la communion de l'homme avec les dieux.

Avant d'entrer dans l'enceinte du sanctuaire, il est important de se purifier dans les bassins de pierres prévus à cet effet.

La couleur dominante de tous les sanctuaires est le rouge. Le temple principal, le Honden, abrite les dieux. Le sanctuaire est administré par des prêtes (Kannushi).

Il existe de nombreuses cérémonies shintoïstes. Elles sont parfois liées à la famille comme la cérémonie du prénom de l'enfant, la présentation des enfants au sanctuaire ou les mariages. Mais, il existe aussi des fêtes communautaires, comme les matsuri, et bien d'autres fêtes, comme celle du nouvel an, où l'on fait un pèlerinage traditionnel au sanctuaire.

Les miko, jeunes femmes au service du sanctuaire, vendent des amulettes, des portes-bonheur et des planchettes de prière.

L'entrée des sanctuaires shintoïstes est marquée par le torii, portique rouge dont le nom signifie "perchoir aux oiseaux", car on y plaçait jadis des coqs, en l'honneur d'Amaterasu, déesse du Soleil.
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Le grand matsuri d'Asakusa :

Le Sanga matsuri d'Asakusa est une des fêtes les plus populaires de Tokyo. À l'origine, les matsuri se tenaient au moment des semences et des récoltes afin d'apaiser les divinités. Aujourd'hui, chaque ville, chaque quartier a son matsuri. Celui d'Asakusa se caractérise par une immense procession qui part du sanctuaire shintoïste Sanja-sama (sanctuaire des Trois Gardiens) et rassemble près de deux millions de visiteurs.

Lors du matsuri d'Asakusa, près d'une centaine de mikoshi suivent toute la procession. Ces minisanctuaires portatifs sur lesquels sont installés les dieux peuvent peser jusqu'à une tonne, nécessitant des équipes entières d'hommes pour les porter.

Au sein de la procession, chaque quartier se distingue par son costume traditionnel, composé notamment d'une tunique (happi) et d'un bandeau qui ceint le front.

Une des fonctions du matsuri est de rassembler les hommes autour d'une fête animée et joyeuse pour que se recrée les solidarités de quartier et de village. La procession est ainsi jalonnée de nombreux stands de brochettes et autres en-cas. On boit régulièrement du saké (alcool de riz) à la santé des dieux.
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Le 2 mars, troisième jour du troisième mois, c'est la fête des filles (hinamatsuri), aussi appelée fête des Poupées. Ce jour-là, on célèbre aussi les fleurs de pêchers, gage d'un mariage heureux.

On dispose des poupées sur un présentoir rouge. Elles représentent la cour impériale : l'empereur, l'impératrice, les courtisans, musiciens, dames de cour. Au pied du présentoir, on place des offrandes : gâteaux de riz, thé, saké. Les poupées sont censées préserver les filles des maladies et du mauvais sort.

Fêtes des garçons :

Le 5 mai, cinquième jour du cinquième mois, c'est la fête des garçons devenue par la suite la fête de tous les enfants (kodomono-hi). Les garçons placent casques, armures et sabres de samouraïs sur un présentoir. Certains prennent un bain d'iris ou boivent du saké à l'iris qui les protégera des mauvais esprits. Devant les maisons, on accroche des banderoles en forme de carpes, symboles de chance, courage et persévérance.
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L'année scolaire démarre au mois d'avril. On entre à l'école à l'âge de six ans et on y reste jusqu'à douze ans.

Les déjeuners sont servis par les élèves directement dans les classes. Ils nettoient ensuite la salle et les couloirs.

Tous les matins, avant de se mettre au travail, on salue son maître. L'uniforme n'est pas obligatoire en primaire, mais il le devient pour tous au collège.
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Vidéo de Geneviève Clastres
Pékin : vitrine de la Chine à l'occasion des JO : Geneviève Clastres, journaliste, sinologue, répond aux questions de l'IRIS.
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