La petite fille de Monsieur Linh

Monsieur Linh se voit obligé de fuir son pays après qu'une bombe ait détruit son village et ses habitants. Son fils et sa belle-fille ont eux aussi été tués dans la rizière où ils travaillaient mais Monsieur Linh a récupéré sa petite-fille de quelques semaines. Après de longues semaines en bateau, il arrive dans un nouveau pays dont il ne connait pas la langue mais il fait des efforts et veut s'en sortir pour permettre à sa petite-fille d'avoir une belle vie ...

C'est le troisième livre de Philippe Claudel que je lis et mon impression reste relativement mitigée. J'avais adoré « le rapport de Brodeck » et j'avais espoir d'être aussi enchantée par « La petite fille de Monsieur Linh » qui semblait un des livres favoris de cet auteur pour beaucoup de monde qui me conseillaient de le lire. Hélas, je n'ai jamais vraiment réussi à m'attacher à ce Monsieur Linh qui semble pourtant quelqu'un de très gentil. La nostalgie pour son pays transparait tout au long des pages et c'est probablement à ce niveau que j'ai le plus de mal à adhérer vu que je ne suis attachée à aucun pays (ni aucune région d'ailleurs) et que j'ai du mal à comprendre cette nostalgie et comment elle peut influencer la vie quotidienne. Et puis, je ne veux pas en révéler trop mais j'ai très vite compris la base de l'histoire et cette compréhension est venue me gâcher un peu la lecture. du coup, tout me paraissait prévisible, voire même agaçant alors que cela aurait du être mystérieux et prenant. J'ai par contre énormément aimé la relation entre Monsieur Linh et le monsieur qu'il rencontre sur un banc. Celle-ci est très bien décrite et très humaine, tout en apportant quelques touches d'humour. La fin du roman aurait du m'arracher quelques larmes mais comme je me doutais de celle-ci, elle a juste confirmé mon intuition sans m'émouvoir vraiment. Mais il me semble que c'est un très bon roman sur les dégâts de la violence, sur l'amour de son pays, sur la difficulté à s'intégrer dans un pays inconnu et je le conseillerais facilement malgré tout.

Un vieil homme quitte son pays en guerre. Debout sur ce bateau, Monsieur Linh voit s'éloigner l'Asie, ses souvenirs, ses morts, les ruines de son village. Il sert contre lui une valise légère et un poupon, sa petite fille.
Dans ce pays d'accueil où les « prénoms n'ont aucune signification », il devra faire face à l'indifférence, au regard de l'autre. Mais il se fera également un véritable ami.

Philippe Claudel effleure les faits avec une grande sensibilité en travaillant sur le thème de la folie et du déracinement.
La noblesse de coeur de Monsieur Linh, prêt à surmonter tous les obstacles pour « sa petite fille » est à la fois touchante et bouleversante.
Que dire de la chute, si ce n'est que c'est elle qui donne toute sa force au récit.
L'histoire demeurera en vous après la dernière page.

Monsieur Linh, un vieil homme, quitte son pays déchiré par la guerre. Mais il ne part pas seul, il est accompagné de son unique petite fille âgée de quelques semaines. Après un long voyage épuisant il arrive dans un pays qu'il ne connaît pas, où il ne connaît personne et ne comprend pas la langue. Malgré tout il fera une rencontre aussi décisive qu'inattendue. Ce livre fait le récit de cette rencontre.C'est un livre qui met l'accent sur les impressions et le ressenti des personnages. Il y très peu d'actions concrètes. J'ai beaucoup apprécié le début du livre pour son côté très poétique et presque vaporeux. Cependant au bout d'un certain temps ces qualités s'estompent et le récit s'enlise quelque peu. Finalement la désagréable impression de faire du sur-place s'installe. de plus j'ai trouvé la fin un peu trop facile.

Mr Linh quitte son pays à cause de la guerre et recommence une nouvelle vie en France avec se petite fille...

Il s'agit d'un livre surprenant, étonnant, plein de profondeur, de délicatesse et de tristesse... On a mal avec Mr LInh et on sourit avec lui. L'écriture est très belle...

J'ai des difficulté à dire si je l'ai aimé ou pas tellement il est beau et triste à la fois.

Un livre trop court, car si bon était ce récit.
2 personnages dans l'histoire : Monsieur Linh et sa petite- fille dans ses bras. Ils viennent de fuir leur pays (Chine, Viet-Nam,....?) pour arriver dans un pays inconnu . Monsieur Linh est un réfugié, ne connait personne à part sa petite- fille. Il est accueilli dans un centre pour réfugiés et erre dans la grande ville avec sa petite -fille dans ses bras. Il rencontre monsieur Bark sur un banc dans un parc et tous les jours il va à sa rencontre , c'est son seul ami. Un jour il va trop loin et se perd. Les deux hommes ne se reverront plus.

Le livre est très bien écrit on ressent bien ce que peut ressentir ce réfugié qui a du mal à ne pas comparer avec son ancien monde, s'adapter à toutes ces nouvelles façon de voir, d'interpréter les choses.
Mais j'ai vite compris que la tristesse de ce vieil homme tenait plus à cette petite fille. Et j'ai compris de suite peut-être par mon besoin d'être proche du possible que la petite fille était la continuité de son problème.

Livre que j'ai lu d'une traite et qui m'a émue plus que prévu.
C'est l'histoire d'un vieil homme qui quitte son pays en guerre, il arrive dans un pays qu'il ne connait pas avec une langue qu'il ne parle pas.
Il est parti avec une valise et sa petite fille qui représente tout pour lui, elle est sa raison d'avancer, de continuer à sa battre.
Monsieur Linh se retrouve dans un centre de réfugiés puis dans une maison de repos sans qu'on comprenne pourquoi.
Sauf à la fin ... Ce qui fait voir l'histoire d'une toute autre facon.
La partie la plus émouvante est cette étrange amitié qui se noue entre Mr Linh et Mr Bark, tout deux seuls et se raccrochant l'un à l'autre.
Après avoir fini la dernière page, j'y repense encore..

Toujours très bien écrit, mais, après le rapport brodeck, on comprend très vite et il ne reste plus qu'une petite histoire triste.

Un petit livre qui m'a fait passé un agréable moment. D'ailleurs je l'ai lu d'une traite. Les personnages principaux sont attendrissants, ce qui donne à l'histoire un grand pouvoir émotionnel.

Au début du récit, nous faisons la connaissance de Monsieur Linh sur un bateau qui l'amène en France avec d'autres réfugiés (du Cambodge ou du Viêtnam ?) ; il serre contre sa poitrine, sa toute petite fille qu'il a sauvée de la violence de son pays.
Nous le suivons, déboussolé, jusqu'au foyer pour réfugiés dans lequel on lui attribue un dortoir qu'il partage avec une autre famille, nombreuse et bruyante. le vieil homme n'ose pas trop s'aventurer hors de la chambre mais il finit par s'habiller chaudement pour accepter de faire le tour du pâté de maisons et choisit de s'installer sur un banc du parc voisin.
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