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4,18

sur 4789 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Envoûtée... Je suis envoûtée par l'écriture de Philippe Claudel qui est capable de s'adapter selon les thèmes choisis. Je viens de finir son roman dystopique, L'Enquête, et j'ai l'impression, avec La Petite fille de Monsieur Linh, d'avoir affaire à un autre auteur. Quelle prouesse ! Ici, le style est concis et sous une fausse simplicité se cache une histoire poignante.

Je ne résumerai pas le livre, la quatrième de couverture le fait très bien et est là pour ça. Mais attendez-vous quand même à une surprise de taille à la toute fin (à la dernière page pour être précise). Parce que tout le talent de Philippe Claudel, c'est de nous faire découvrir l'histoire non pas à travers la voix de Monsieur Linh - ce n'est pas le narrateur - mais à travers ses yeux . de ce fait, le lecteur est happé par cette magnifique histoire de l'exil, du déracinement, de l'amitié qui naît dans le nouveau pays avec M. Bark. Il souffre mimétiquement, aurait envie de venir à la rescousse de ce pauvre homme dont la seule préoccupation est sa petite fille, Sang diû. Oui mais voilà... c'est justement parce qu'on est envahi par tous ces sentiments qui se bousculent au fur et à mesure de la lecture qu'on passe à côté de certains détails qui ont une importance capitale... Mais je n'en dis pas plus... Il faut lire le livre !

Et dire que j'aurais pu passer à côté d'un tel auteur si une amie, qui se reconnaîtra, ne m'avait pas engagée fortement à le lire ! Quel beau gâchis cela aurait été !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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« Qu'est donc que la vie humaine, sinon un collier de blessures que l'on passe autour de son cou ? »
Monsieur Linh et Monsieur Bark en savent quelque chose ! Deux âmes solitaires, deux âmes meurtries, pleines d'amertumes et d'afflictions ; deux hommes au bout du rouleau, deux vieux, avec leurs « morceaux de songes et de souvenirs » qui survivent dans leurs têtes et disparaitront avec eux.
Le premier vient de la lointaine et luxuriante Asie. C'est la guerre qui l'a arraché à son pays, au village de ses aïeux, à tout ce qui faisait sa vie, pour le jeter brutalement dans une grande ville occidentale bruyante, froide et grise. Sa petite fille l'accompagne dans cet immense désastre. Sang-Diû ou Matin doux, adorable bébé si calme, si discret, demeure toujours lové entre les bras de Monsieur Linh. Et quand il s'agit de le protéger, le frêle et fragile vieillard retrouve la force et la rudesse du tigre.
Le deuxième est un de ses occidentaux qui rend tellement perplexe Monsieur Linh. le « gros homme », comme il le nomme, vit avec les ombres du passé et se suicide doucement en fumant cigarettes sur cigarettes.
Ils se rencontrent en étant assis sur le même banc, ce banc qui deviendra pour ces deux déracinés malmenés par la vie leur lieu de rencontre, leur havre de paix. Ils se parlent sans se comprendre et c'est bien mieux ainsi. Au moins sont-ils sûrs que leurs mots ne blessent pas, qu'ils ne se disent pas ce qu'ils ne veulent pas entendre, qu'ils n'exhument pas cruellement des moments insupportables de leur passé. Une belle et vraie amitié va naître entre eux, une amitié qui illumine et réchauffe les coeurs blessés.
L'exil et le déracinement ; l'aigreur, la grande solitude, et le souvenir des êtres aimés à jamais disparus ; mais aussi la dignité, le respect de l'autre, la bienveillance, et peut-être de nouvelles espérances ; tout cela raconté dans un style plein de retenue, de tendresse et de naïveté. Quelle belle histoire !

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C'est l'histoire d'un vieil homme, Monsieur Linh, qui fuit son pays natal car son fils et sa belle-fille sont morts tués par un obus dans la rizière. Une seule survivante, sa petite-fille Sang-Liu, à côté de sa poupée déchiquetée.

Il décide de quitter définitivement son pays pour fuir la guerre et offrir une vie plus décente à sa petite-fille et à lui-même. Il voit la côte s'éloigner, regarde une dernière fois son pays s'estomper au loin puis disparaître.

La traversée est difficile, il est balloté par la houle, le vent, car on est bien loin d'une croisière. Arrivé, il va être logé dans un appartement avec deux autres familles qui le regardent à peine, se contentant de poser une assiette de nourriture devant son lit.

Il se sent seul, aussi bien dans l'appartement que dans la rue, (il s'éloigne jamais trop car il a peur de se perdre) et il va croiser un homme rondouillard, sympathique et une amitié va se créer entre eux malgré l'obstacle de la langue.

Ce que j'en pense :

C'est une très belle histoire. J'ai dévoré ce livre sur lequel je me suis ruée, ayant à peine terminé « le rapport de Brodeck ». Tellement sous le charme de l'écriture de Philippe Claudel qu'il fallait que je me précipite sur tout ce que cet auteur a écrit.

Une envie irrépressible, presque compulsive, addictive… et je n'ai pas été déçue. Ce livre est un bijou.

Monsieur Linh est un personnage auquel on s'attache immédiatement, tant son destin est tragique : perdre sa famille dans ces conditions, fuir pour survivre avec pour seule raison de subsister sa petite-fille qu'il va nourrir comme il a vu faire sa famille, mâcher le riz pour le réduire en bouillie et le mettre dans la bouche de l'enfant. L'enfant lui donne la force d'avancer encore, alors qu'il serait si facile parfois d'abandonner le combat, la résistance.

L'auteur nous raconte, la traversée qui rappelle les boat-people mais qui fait résonner la tragédie des migrants qui fuient leur pays pour risquer leur vie dans la Méditerranée, depuis quelques mois pour fuir la guerre, les guerres, les dictatures…

Puis la survie, dans un logement étroit avec la cohabitation avec ses compatriotes qui ne le voient pas arriver avec bienveillance, loin s'en faut. Chacun pour soi dans la jungle.

le soleil viendra d'un autre homme désemparé dont la femme est décédée depuis peu et qui continue à vivre, en ayant perdu son âme-soeur. Ces deux êtres, se ressemblent tellement dans leur chagrin, leur vie devenue précaire. Ils sont en mode survie, il leur faut trouver ce petit quelque chose qui les fera avancer.

Ce livre raconte très bien l'exil, le déracinement, la perte, le deuil, la difficulté de la langue qui fait qu'on se sent enfermé : les sons ne sont pas les mêmes, les parfums non plus, tous les repères ont sauté, et comment on traite les migrants aussi (cf. le parcage dans une maison de retraite). on ne peut s'empêcher de penser aux camps de réfugiés.

L'importance, la force de l'amitié entre deux hommes qui ne communiquent que par le regard mais vont devenir un soutien l'un pour l'autre, se soigner mutuellement…

Un roman court, cent quatre-vingt deux pages, mais d'une telle intensité qu'on en sort bouleversé, tant les mots sont percutants. Certaines phrases sont non eulement très belles, mais d'un telle intensité qu'elles percutent le lecteur, l'interpellent…

Encore un coup de coeur évidemment….

Note : 9/10
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Je devais lire ce livre depuis un moment, c'est chose faite, et pour moi, c'est un petit bijou de douceur entre deux hommes, d'émotions, de non-dits qui disent tout, d'appel à la tolérance et l'empathie.
Une fois de plus je ne regrette pas d'avoir laissé de côté la quatrième de couverture pour m'embarquer dans l'inconnu. Je suis allée de surprises en surprises, et j'ai refermé le livre avec un sentiment de plénitude.
Inutile de résumer quoi que ce soit, c'est déjà fait, et puis tout est question d'émotions pures.
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Monsieur Linh a tout perdu, hors sa toute petite fille.
Pour elle, le vieil homme a qui la guerre a tout pris va embarquer pour l'occident lointain... Et débarquer dans un pays dont il ignore la langue. Une contrée sans odeurs.
L'histoire est simple, belle et poignante, humaine comme le malheur et l'accablement... Comme la joie qui surgit aussi, parfois.
Monsieur Linh, toujours chargé de sa petite fille, va faire une rencontre qui à elle-seule aura valu le voyage: Un ami, un vrai. Une amitié dont le langage ne passe pas par des mots. Une amitié pour effacer ou atténuer les peines et les chagrins.
Le récit est simple, touchant. Chacun fait de son mieux pour accueillir "Oncle" et lui trouver une belle chambre...dans un château... Château dont Monsieur Linh ne peut vouloir, puisque cela signifie ne pas revoir son ami.
Son ami qui lui a offert une robe magnifique pour sa toute-toute petite fille
Sang Diû...
La petite fille de Monsieur Linh, c'est une ode à la vie et à sa force. La force et le courage d'un vieillard qui choisit la vie et l'inconnu et qui trouve le trésor de l'amitié.
... Et je m'en veux un peu d'avoir deviné la vérité de l'histoire bien avant de quitter Monsieur Linh, sa petite fille et son nouvel ami.
Tant pis, et tant-mieux puisque cela n'a rien enlevé à mon émerveillement.
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Un trésor d'émotions, de sensibilité... qu'une amie m'a offert, il y a un très , très long moment...Une relecture... d'un ouvrage d'un écrivain dont j'apprécie l'éclectisme des sujets, et l'empathie fréquemment perceptible, envers ses personnages...

Un roman poignant, qui prend aux tripes... parlant de déracinement, de deuils et pertes répétés, de pays en guerre, d'exil, d'amour fou entre un grand-père et sa petite-fille orpheline, d'Amitié dans un pays étranger....


"C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul à savoir qu'il s'appelle
ainsi car tous ceux qui le savaient sont morts autour de lui.
Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et monsieur Linh le regarde
disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette. le voyage dure longtemps. Des jours et des jours. Et tout ce temps, le vieil homme le passe à l'arrière du bateau, les yeux dans le sillage blanc qui finit par s'unir au ciel, à fouiller le lointain pour y chercher encore les rivages anéantis."

Une chute inattendue, insolite...qui démultiplie l'intensité dramatique...Reste cette fabuleuse lumière que représente l'amitié née entre ce vieux grand-père exilé et un veuf, perdu dans une solitude
éprouvante... Même avec la barrière de la langue, ces deux compères se réconfortent, ont des attentions touchantes l'un pour l'autre...et attendent avec impatience chacune de leurs rencontres !

De fort nombreuses critiques enthousiastes de ce petit bijou d'humanité...ce qui est grandement justifié !

"Monsieur linh essaie d'entourer de son bras l'épaule de son ami, sans y parvenir car son bras est trop petit pour la grande épaule. Il lui sourit. Il s'efforce de mettre beaucoup de choses dans ce sourire, plus de choses que n'importe quel mot ne pourra jamais contenir."
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"Pourquoi faut-il que les lendemains soient toujours plus amers que les jours passés qui le sont déjà trop ?"

Pourquoi je n'arrive pas à communiquer avec un collègue, un compagnon de route ou mes parents ? C'est ridicule et j'ai honte, de moi, d'eux, de cette situation de blocage alors qu'avec un peu d'empathie, d'écoute et un coeur qui bat, Claudel me le prouve, c'est réalisable et apporte tant de bonheur à toutes les parties en présence. Si deux hommes que tout sépare arrivent à se dire "bonjour" (ou "au revoir, à demain") en sachant le goût amer des séparations, grandes et définitives, si deux hommes peuvent se donner un paquet de cigarettes ou une robe pour cette si jolie poupinette, affirmant ainsi le respect qu'ils partagent pour ce prochain inconnu et pourtant si proche dans la douleur, alors demain, je tenterai à nouveau en cherchant une autre longueur d'ondes dans mon bonjour. Avec un peu de chance et à ma petite mesure j'espère apporter ma minuscule pierre pour que la vie humaine ne soit pas seulement "un collier de blessures que l'on passe autour de son cou" mais "oui, un bon jour."
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C'est une de mes meilleures amies qui m'a fait connaître il y a quelques années l'écrivain Philippe Claudel, justement par ce magnifique et court roman qu'est La petite fille de Monsieur Linh. Elle m'avait pourtant prévenu, connaissant peut-être ma naïveté : « tu verras, tu ne t'attendras pas à la fin... »
À la faveur d'une actualité mondiale qui devient malheureusement presque habituelle, celle de ces personnes, hommes, femmes, enfants, jetés sur les océans à cause des guerres qui nous semblent si lointaines, parfois jetés sur les rivages, parfois noyés, j'ai eu envie d'écrire une chronique et je la leur dédie.
Monsieur Linh est un vieil homme, il appartient à ces destins-là. Il a fui son pays en sang, un pays d'Asie. Il n'est pas jeté sur un rivage, mais c'est presque cela. Ce n'est pas une plage de Méditerranée, c'est une ville bruyante d'Europe. Un instinct de survie l'aide à tenir debout, avancer sur ce chemin inconnu, protégeant de ses bras fragiles l'unique être qui le relie encore au milieu des vivants, sa petite fille. Pour rien au monde, il ne lâcherait son étreinte protectrice.
Et puis contre toute attente, lorsque le ciel semble fermé à toute lumière, lorsque nos villes sans âme sont impuissantes à tendre les bras, il y a brusquement de belles rencontres qui surgissent de l'ombre. Celle de Monsieur Bark est de celles-là. Leur amitié est improbable, elle se noue sur un banc public. On ne redira jamais assez la vertu de ces bancs publics, immortalisés par une chanson de Georges Brassens. Ils sont faiseurs d'amour, mais ici de solidarité et de bienveillance.
Les blessures sont lointaines, mais elles reviennent à la surface des gestes. Les mots les retiennent avec la pudeur de son auteur. C'est une voix qui nous parle, ce sont des mots qui tissent d'autres mots, nous avançons dans les dédales d'une ville où Monsieur Linh voudrait s'emparer d'un rêve, d'une fenêtre ouverte sur un autre ciel, peut-être trouver enfin un lieu apaisé, une chambre pourquoi pas, où déposer tranquillement sa fille qu'il tient presque à bout de bras. Continuer et la protéger pour que rien de mal ne lui arrive.
Les villes anonymes mugissent aussi par leur silence et leur indifférence affichée. Mais il suffit de deux hommes et de leur rencontre liée au hasard pour accrocher un peu de lumière à leurs pas encore hésitants, créer du lien, allumer un geste vers une main qui se tend. Ils sont tous deux déracinés, chacun à sa manière, et se comprennent mieux que s'ils pouvaient se dire des mots. Leurs gestes, leurs regards sont des ponts l'un vers l'autre.
Parfois dans l'effroi du monde, nous voudrions rêver que tous les enfants meurtris par les guerres se sentent protégées dans les bras de Monsieur Linh. Nous voudrions aussi que tous les réfugiés jetés malgré eux sur d'autre routes, trouvent un banc où s'asseoir près de Monsieur Bark.
Ce livre nous dit l'exil, le déracinement, la solitude, mais aussi l'amitié, la solidarité. Cependant j'oubliais peut-être, non pas le plus important, mais cette intention essentielle et presque anodine qui passe par une écriture à la fois pudique et généreuse, celle de son auteur Philippe Claudel.
J'ai adoré la manière qu'à cet auteur pour dérouler une histoire, peut-on dire ordinaire, et de la rendre proche de nous. Philippe Claudel nous amène au plus près de ses personnages, nous pourrions presque les prendre dans nos bras, où plutôt être par-dessus les épaules de Monsieur Linh et Monsieur Bark, au-dessus de ce fameux banc public, déployer nos bras au-dessus de leurs épaules et leur dire : « prenez soin de vous ».
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Quelle merveille que ce roman ! Je l'ai découvert parce que je devais le couvrir pour la médiathèque et cela faisait un très long moment que j'avais envie de le lire mais je retardais chaque fois l'échéance, je ne sais pas pourquoi et peut-être maintenant fut-il le bon moment...le bon moment pour apprécier ce texte à sa juste valeur sans pleurer comme une madeleine (eh oui, je suis très, voire un peu trop sensible parfois).

Ce magnifique ouvrage raconte l'histoire d'un homme sans âge, bien que très âgé; Monsieur Linh, immigré, arrivé avec sa petite fille qui n'est encore qu'un bébé. En quittant son pays village natal où il connaissait absolument tout le monde, Monsieur Linh a fui un pays complètement ravagé, croulant sous les coups des tirs sous lesquels il a perdu son fils et sa belle-fille. Lorsqu'il arrive dans ce qui va devenir sa terre d'accueil, le vieil homme (c'est ainsi qu'il est souvent nommé ici) dont il ne comprend pas la langue, note protagoniste est parfois repoussé par les siens -femmes et enfants (ceux qui viennent du même endroit que lui) sans que l'on sache pourquoi mais Monsieur Linh s'en fiche : il a sa petite fille avec lui et en s'aventurant dans un parc avoisinant, il va faire la connaissance "du gros homme", Monsieur Bark. Entre les deux hommes, pas besoin de parler la même langue : les expressions dans leurs yeux ou sur leus visages quand ils parlent suffisent à ce qu'ils se comprennent. Deux hommes seuls, qui ont énormément souffert et entre lesquels va naître une amitié que, même si bien des frontières séparent, sera plus forte que tout !

Un roman fort, extrêmement poignant et qui, avec ses chapitres courts, se lit extrêmement vite (trop vite peut-être...aussi ai-je essayé de faire durer le plaisir au maximum - étant d'ailleurs un peu à la fois over mais hyper-bookée en ce moment- et je ne peux, si ce n'est pas déjà fait pour vous, que vous recommander cette lecture !
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A cause de la guerre... des hommes, des femmes, ou des enfants perdent tout... leur famille, leur maison, leur terre, leur pays, et parfois leur raison de vivre.
Monsieur Linh aurait pu être de ceux-là, il a presque tout perdu, mais lui, il a encore une belle raison de vivre... sa petite fille !
Si loin de son pays, de sa vie simple mais qui avait un goût de bonheur... sans même pouvoir en parler... taire toutes ces horreurs, tous ces malheurs... sans la petite Sang Diû aurait-il pu garder la raison ?
Voilà qu'enfin, avec une amitié née sur un banc, reviennent des petits bonheurs, tout petits, tout légers. Une amitié qui donne un peu d'espoir.
Mais décidément le sort s'acharne toujours sur les mêmes...

Une histoire probablement vécue par de nombreuses personnes... une histoire d'exil et de deuil, une histoire triste et pourtant belle avec son écriture poétique, nostalgique. Un roman que l'on ne peut qu'apprécier.
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