La petite fille de Monsieur Linh

Philippe Claudel a écrit « La petite fille de Monsieur Linh » paru en 2007 aux éditions « le livre de Poche » - 183 pages
J'ai repéré ce Livre chez @Sabrinaaydora !! –
Bonjour les Phoenix de Jupiter !! J'ai pris un bain aujourd'hui. Toute l'eau a commencée à s'évaporer : -)…
Alors ici disons le tout de suite ; mon intérêt est très moyen !!
Il y a ce Monsieur Linh, sa petite fille « Sans Dieu » (en phonétique), ses parents disparus… & Monsieur Bark (le bon ami).
La Tête de Monsieur Linh est grosse de trop de fatigues, de souffrances et de désillusions. Elle est lourde de trop de défaites et de trop de départs. Qu'est ce donc que la Vie humaine sinon un collier de blessures que l'on se passe autour du cou? (etc...).
J'ai trouvé ce Livre très court et décevant ! MAIS il y a quelque chose de bien dans le ton de la narration, et la fidélité aux personnages, leur sincérité, en somme.
A Vous de voir si ça vous dit ; -).
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Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

La guerre et son amie indéfectible La mort se sont invitées chez M. Linh.
Il n'a pas eu le choix, elles se sont imposées apportant avec elles leurs valises pleines de chaos.
Et sans vergogne, elles se sont servies.
Femme, fils, belle-fille, elles lui ont presque tout pris.
L'indécence, elles ne connaissent pas.
Elles l'ont finalement chassé sans ménagement de son pays en lui laissant pour seuls souvenirs affliction et désolation.
Seule sa petite fille a échappé à leur voracité. Sang-Diû, le matin doux, unique espoir de jours plus lumineux, l'accompagne dans son exil très loin de la terre de ses ancêtres.
Après un long voyage en bateau, M. Linh et le nouveau né débarquent dans une ville sans odeur ni saveur.
Le froid et la grisaille renforcent le sentiment de solitude du vieil homme qui ne comprend pas un traite mot de la langue de son pays d'accueil.
Pourtant, l'imposant M. Bark, qui tente de semer les démons de son passé dans la fumée de ses cigarettes, fait un jour irruption dans sa vie.
Débute alors entre ces deux écorchés de la vie une belle et surprenante amitié.

Dans une langue simple et dénuée d'emphase, Philippe Claudel nous offre un récit poignant, émouvant.
La compassion, la bienveillance , l'amitié sont ici plus fortes que les barrières de la langue mais aussi que la solitude. Elles constituent également une véritable lueur d'espoir pour ces déracinés de la vie pour lesquels tout semble perdu.
Une petite déception néanmoins concernant le scénario et sa chute trop prévisible à moins de survoler le texte et éluder les nombreux indices semés à tout vent par l'auteur.

Il.ne se passe pas grand chose dans ce petit roman un peu poétique. Dès que M.Linh quitte le dortoir, on comprend qui est réellement sa petite-fille, vers la moitié du livre. Pas
désagréable à lire mais vite oublié.

C'était un peu douloureux de pathétique, une fois qu'on a compris de quoi il en retournait - même si le postulat de base n'a rien d'heureux, évidemment. Si cette histoire d'amitié aurait pu m'émouvoir, avec tout le reste, j'ai probablement compris trop vite le plot twist, qui m'a un peu gâché du coup la moitié de l'histoire où j'attendais juste un dénouement qui apparait tel un camion.

Je suis un peu restée sur ma faim.

Ce livre est un court roman, presque une nouvelle, qui aborde la thématique de l'exil. On pense notamment aux boat people et à l'Asie du Sud-Est sans qu'aucun pays ne soit nommé.

M. Linh a fui son village après que l'ensemble de sa famille, sauf sa petite fille, ait été tuée par la guerre qui fait rage dans son pays. Après des jours et des jours de bateau, il débarque en France, dans une ville portuaire et il va devoir petit à petit se familiariser avec son nouvel univers et son statut de réfugié….

En lisant ce livre, je me suis dit que c'est tout à faire le genre de texte que l'on pourrait faire étudier au collège ou au lycée. C'est un texte à la fois beau et poétique mais aussi assez triste que je suis contente d'avoir découvert.

"La petite fille de Monsieur Linh" de Ph. Claudel est l'histoire d'un vieil homme fuyant son pays ravagé par la guerre. Il embarque sur un bateau en emmenant avec lui sa petite fille âgée de quelques mois, direction la France.

Ce roman, qui se lit d'une traite, parle de déracinement et d'exil, de peur et de solitude. Et au milieu de tout ça existe l'amitié! La fraternité qui relie les hommes et leur permet de vaincre les obstacles érigés par d'autres hommes.

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" dit l'adage. le roman de Claudel nous le confirme.

Un joli conte plein de bons sentiments qui se lit aisément. Trop peut-être. le style est en effet très simple, le récit court et léger mais aussi un peu absurde. Un de ces romans "qui font du bien" où les bons sentiments sont un peu trop chargés voire irréels. J'ai apprécié l'intention, mais ce n'est pas une réussite.

Petit livre court et marquant, dont je n'ai pas compris la fin. Disons que si, j'étais très heureuse comme ça, jusqu'à ce que j'en parle avec ma mère et ma grand-mère et que je comprenne que je n'avais rien compris. Ah. Bon. Faut-il que je le relise, maintenant ? (oui)
Un bon moment de lecture sinon, tendre et mélancolique.

Pourquoi ai-je mis autant de temps à lire ce très court roman ? Une question de style...

À l'inverse de beaucoup de lecteurs, je crois que je suis resté assez hermétique à l'écriture de Philippe Claudel. Et je ne sais pas vraiment pourquoi. Dire que cela manque de rythme serait sûrement une erreur d'analyse.

En revanche, il est évident que l'histoire est d'une beauté, sans être niaise ou exagérée, qui saura plaire à tout le monde. L'auteur parvient à créer l'empathie alors même qu'il ne se passe que très peu de choses et que les personnages sont peu décrits. Ainsi, les émotions provoquées sont bien tangibles alors même que la narration est à mes yeux plutôt abstraite.

Une belle découverte que je conseillerai néanmoins.

Il n'y a aucun nom de lieu dans ce court roman de Philippe Claudel qui ressemble à un conte, mais dès le titre on pense au Vietnam avec "La petite fille de Monsieur Linh". C'est un pays ravagé par la guerre que doit quitter Monsieur Linh qui ne pense qu'à son passé traumatisant. C'est avec un petit bébé étonnamment calme, sa petite fille nommée Sang Diû, qu'il arrive par bateau dans un port occidental que tout oppose à sa terre natale.
Le vieil homme qui a tout perdu va se raccrocher à sa petite fille et à la main secourable de Bark rencontré sur un banc, tout aussi écorché que lui.
Il y a de beaux passages poétiques comme "Il est seul à deux" mais si le thème de la compassion pour les exilés est universel, je n'ai pas trouvé dans ce livre la grâce à laquelle je m'attendais. Il y a quelques choses d'un peu trop larmoyant. Il n'en reste pas moins que Philippe Claudel est un très bon écrivain qui sait nous raconter des histoires aux personnages attachants.