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sur 709 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bernard Clavel se plaisait à raconter que le thème de ce roman lui fut suggéré par le souvenir d'une histoire vraie, un fait divers qui avait marqué les gens d'un village du Jura et qu'il avait suivi attentivement dans son enfance : l'histoire de trois adolescents qui avaient assassiné une vieille dame dans une ferme isolée.
« Malataverne », c'est l'histoire de trois adolescents, trois copains aussi différents de caractère qu'on peut l'être à cet âge : Serge, un malingre blondinet, Christophe le fils de l'épicier et Robert, le héros du roman, apprenti-plombier en rupture avec sa famille et en butte à la violence de son père.
Trois adolescents en mal d'intégration dans le monde des adultes, qui décident, forts de quelques petits larcins réussis, de passer à la vitesse supérieure avec le cambriolage nocturne de la maison de la mère Vintard…
Bernard Clavel obtint le Prix Goncourt avec ce « Malataverne » qui reste un de ses romans les plus connus et les plus appréciés du public. le thème, la violence même non préméditée et ses conséquences est développé avec tout l'art de conteur de que l'on reconnaîtra par la suite à l'auteur ; en même temps qu'il invite à la réflexion sur des notions comme la responsabilité et le libre arbitre, la question du passage à l'acte et de ses conditions...
Un petit livre, une grande leçon d'humanisme. A étudier et à méditer par nos chères « têtes blondes ».
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ISBN : 9782277123248

Ma curiosité stimulée par d'une part, la relecture de ce fil et, d'autre part, par les prises de position "yugcibiennes" (sans oublier celle de notre ami Joachim) sur celui consacré à microbiographie de Bernard Clavel, j'ai mis à profit les nombreux loisirs que m'offre si aimablement ma santé de l'année 2015 pour aller jeter un coup d'oeil. J'ai choisi "Malataverne", l'un des premiers mais aussi des plus célèbres romans de l'auteur. de nos jours, nos ajusteurs d'étiquettes professionnels tenteraient certainement d'y voir un "roman pour jeune adulte" - au fait, vous ne vous êtes jamais demandé ce que ça fait d'être un "vieil adulte" ? Eh ! bien, rassurez-vous : moi non plus ) mais ce serait une grossière erreur de passer à côté de l'universalité du thème. Traité peut-être il est vrai de façon très (trop ?) carrée et, parfois, d'une manière que certains jugeront trop ou pas assez précise, en tous cas en ce qui concerne la question du Bien, du Mal, etc ...

Sorti en 1960, "Malataverne" appartient à cette époque où, pour un jeune, posséder une moto (et pas forcément une Hardley ) pour aller et venir à sa guise, le soir, voire carrément toute la nuit, au coeur d'un élément rural où les loisirs étaient plutôt rares et les occasions de mal faire proprement légion, c'était pratiquement posséder sa Rolls personnelle. On ne disait pas encore "adolescent" et, si notre trio de héros ne savent pas encore qu'ils appartiennent à une "génération de rebelles sans cause", on ignore aussi s'ils ont entendu parler d'Elvis, de "Graine de Violence" et de Jimmy Dean. La révolution sur laquelle va déboucher tout cela, à la fin de la décennie, avec un film à la gloire de la Harley justement (et de la drogue), "Easy Rider", et l'inénérrable et poétique provocation imaginée par Hal Ashby dans "Harold et Maud", est encore en gestation.

D'ailleurs, nous sommes en France, une France qui nous évoque à la fois Giono et le Suisse Charles-Ferdinand Ramuz. La Nature est partout, il y a un "Bois-Noir" et les montagnes encerclent le tout. Avec des fermes et exploitations diverses piquées çà et là, de grands champs, la luzerne où il vaut mieux ne pas se laisser s'empiffrer les génisses, les barrières de bois, les piquets à la fois si respectés par le bétail mais qu'il est si facile, pour trois garçons dans la force de l'âge, de coucher par terre tout simplement parce que, quand ils reviendront, chargés de leur butin de fromages secs, ce sera bien plus facile pour eux ...

Nous ne sommes ni à Montmartre, ni à New-York mais ça n'empêche pas les cambriolages. Une idée "commune" initiée par Christophe, le meneur, portée aux nues par cette fripouille authentique qu'est Serge, le fils de l'épicier et que supporte, "parce qu'il est un homme" lui aussi, un Robert d'origine plus humble, qui a perdu sa mère et ne connaît plus que la surveillance très épisodique d'un père qui bosse dur dans les carrières dès cinq heures du matin mais qui boit aussi comme une outre avant de venir se jeter sur le lit d'un foyer désormais laissé à l'abandon pour y chercher quelques heures d'un repos bien mérité et qui fasse tout oublier.

Sensiblement plus âgé, Christophe a, reconnaissons-le, un peu plus le sens des responsabilités que les autres . Il n'envisage pas systématiquement la violence mais s'il faut un jour en arriver là ... Néanmoins, au contraire de Serge, il ne voit pas encore le crime comme une fin : avec un bon sens étrangement bourgeois, il s'est fixé une limite qu'il ne franchira pas . Robert, le plus jeune, suit les deux autres avant tout pour être admis, intégré, pour se sentir exister. C'est un timide, un introverti - introverti, Christophe l'est aussi, mais il est dépourvu de tous les complexes qui affligent Robert - et puis, bien sûr, pour avoir un peu de sous de côté et qui, sait ? un jour, parvenir à quitter ce bled pourri ... Quant à Serge, fils-à-papa toujours impeccablement vêtu et chaussé, il a reçu une bonne éducation mais, pour des raisons sur lesquelles Clavel ne s'attarde pas, le ver est dans le fruit : lui, tuer et entraîner les autres à tuer, il le fera pour le plaisir.

Le vol des fromages se déroule relativement bien à ceci près que, l'une des barrières retenant les vaches ayant été mise à bas, une génisse court se rouler à mort dans la luzerne. le lendemain, drame et indignation et les paysans sont en colère. Cependant, personne ne songe à reprocher la chose à un type du pays : personne ici n'aurait donné à la génisse la possibilité de s'empiffrer jusqu'à s'en faire crever - ou alors, c'est un traître . Peu affligé par tout ce ramdam dont il est le principal responsable, Christophe a déjà une autre idée en tête. Un gros coup, celui-là. Autre chose que des fromages secs revendus en douce ou encore qu'une génisse morte : piquer le magot l'antique veuve Vintard, qui possède une ferme dans un endroit que, d'ailleurs depuis des générations et des générations, les gens n'apprécient pas : Malataverne. le soleil évite toujours ce coin-là où, paraît-il, au siècle précédent, il se serait déroulée une histoire dans le genre de celle de l'Auberge de Peyrebeilles. Malataverne : l'endroit s'appelait ainsi bien avant et ne sent-on pas d'ailleurs, vous guettant à l'angle de sa syllabe finale, comme une sorte de malédiction ?

Bien sûr, devant ses potes, Robert accepte sans hésiter. Pas question qu'on le traite - Serge, surtout, qui le méprise ouvertement - de dégonflé. Mais, en son for intérieur, il réfléchit - trop. Il n'a que quinze ans, Robert, et sa seule confidente valable, la seule sur laquelle il puisse compter, c'est Gilberte, une fille de fermier qui n'a qu'un an de plus que lui : c'est dire combien lourde est sa solitude . Il aime à la rejoindre la nuit mais il ne s'est jamais passé entre eux autre chose que des caresses et certains attouchements. Ils parlent aussi, ils se confient, ils rêvent ensemble ... Gilberte, on le sent bien, est plus solide que Robert mais elle n'en est pas pour autant devineresse. Peu à peu, il lui avoue : les fromages - et la génisse, qu'un certain M. Bush appellerait déjà un "dommage collatéral." Gilberte est révoltée mais elle aime aussi Robert et veut à tous prix lui éviter d'atteindre le point de non-retour ...

Un instant - un trop bref instant - le lecteur se dit qu'elle va réussir. Mais le Destin, implacable comme à son habitude, traque Robert depuis si longtemps ... Et c'est là que l'on songe à Ramuz et à Giono, chantres d'une Nature qui abrite de multiples génies, d'une Terrre qui est toujours susceptible de se venger des avanies des hommes. Chez l'un comme chez l'autre, la Peur fait entrevoir çà et là sa silhouette éthérée et pourtant tangible, avec son masque livide, recouvert d'un voile d'apiculteur (chez le Suisse) ou vomissant les glaires, mortelles et aussi blanches que des grains de riz, du choléra (chez le Français). Et, avec son "Roi Sans Divertissement", c'est tout simplement l'Ombre du Crime, du Couteau pour le seule plaisir de l'enfoncer dans une chair qui se débat, que décrit simplement le Français, le tout au milieu de la blancheur sépulcrale d'un hiver au front bas qui n'en finit pas de s'ennuyer.

A sa manière, peut-être moins subtile, Clavel envoie des messages à son lecteur, lui fait entendre et voir ces feuilles qui, derrière Robert, s'agitent et s'écartent ... sur rien, esquisse, sans jamais la poser vraiment, une silhouette dont on ne sait exactement si elle est le Bien ou le Mal mais qui inquiète à plaisir ... Oui, Robert est bel et bien surveillé : mais par qui ? Si l'on ne jure que par Freud, on parlera d'Inconscient qui se manifeste. Si l'on a un faible pour l'animisme et l'Esprit de la Terre, on percevra sans peine le souffle des esprits de la Nature - bienveillants, malveillants, cela a-t-il vraiment une réelle importance ? ...

Et pourtant, et c'est là que réside l'injustice de l'histoire, c'est que rien ne prédestinait Robert à devenir un meurtrier . Bien au contraire. Faible peut-être mais avec de fortes convictions morales. Capable de colère - surtout face à Serge - mais capable également de se maîtriser. Et pourtant ...

S'impose alors une conclusion : est-ce le lieu qui a joué ? Malataverne abrite-t-il quelque chose ou quelqu'un qui, inéluctablement, amène la Tragédie, cette Tragédie contre laquelle les Dieux grecs en personnes ne pouvaient pas grand chose puisqu'ils restaient eux-mêmes tributaires du Destin ? ...

Le style est simple, sans prétention mais les idées, elles, sont profondes . C'est un roman taillé dans le granit par un sculpteur doué qui se cherche sans doute encore un peu mais qui se trouvera. de là à ne faire de Clavel qu'un "écrivain de terroir", la chose est un peu trop facile. Dans un roman de "terroir", on ne se retourne pas aussi souvent pour regarder si, par hasard, quelque entité mal intentionnée ne vous suit pas. Dans un roman de "terroir", tout est simple, rectiligne, presque tracé au cordeau. Pas dans "Malataverne" où, comme dans ces dessins parmi lesquels se dissimule un visage ou une forme difficilement saisissable, le lecteur perçoit quelquechose qui bouge, qui glisse, tantôt dans l'ombre, tantôt en pleine lumière ...

Quelque chose ...

... mais quoi ? ;o)
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Pour la petite anecdote, j'ai lu ce livre sans faire exprès, en effet, ma mère est venue à la maison pour quelques jours et elle avait lu un livre que sa soeur lui avait prêté Les nuits fauves et m'a proposé de le lire. Je finis donc mon livre en cours et je vais me coucher avec mon livre sous le bras en ayant bien évidemment pensé à aller sur Babelio pour enregistrer ma lecture en cours. Il s'agit d'un livre avec une couverture papier qui recouvre la totalité du livre (je ne connais pas le nom donné à cette chose) couverture et qui se sauve tout le temps (tous les lecteurs connaissent ce problème) et ma mère pour ne pas abîmer les livres qu'on lui prête la retire tout le temps et la remet après lecture (sa soeur lui en avait prêté plusieurs avec cette fameuse couverture).

Donc me voilà chaudement installé dans mon lit, j'ouvre mon lit et là je m'aperçois que j'ai Malaverne dans les mains et pas Les nuits fauves, je décide donc de le lire quand même et je suis loin de le regretter.

J'avais un peu peur en ouvrant ce livre des années 60, que des descriptions interminables du paysage est lieu et bien pas du tout, il y a juste ce qu'il faut de descriptions pour nous mettre dans l'ambiance. J'ai vraiment bien aimé ce roman qui exprime avec des mots simples beaucoup de sentiments, en effet, l'auteur arrive à nous faire ressentir de la pitié et de la compassion pour le personnage principal (désolé de ne pas être plus explicite mais je ne veux dévoiler de l'histoire), les dialogues sont simples, les personnages sont tous bien présentés et très crédibles on ressent bien le côté rural de cette histoire.

Bernard Clavel qui fait partie des grands auteurs français du vingtième siècle est vraiment une agréable découverte pour moi et je pense lire d'autres livres de cette auteur si l'occasion se présente de nouveau.

Merci maman pour cette petite erreur qui m'a permit de découvrir un auteur qui mérite vraiment le détour.
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Bernard Clavel (1923-2010) a publié ce roman en 1960. le cadre et l'époque de ce livre sont clairement fixés. Toute l'action se déroule dans un temps très bref. L'auteur met en scène trois jeunes gens habitant un village et formant une petite "bande". Leur profil est assez différent: Christophe est le chef, l'instigateur dont l'esprit n'est pas caricatural, fils d'un brave homme d'épicier; Serge, issu d'une famille très aisée, est le plus méchant; et Robert, élevé par son père (poivrot) veuf, est apprenti plombier. Ayant commis un premier mauvais coup, assez minable, les trois garçons envisagent aussitôt un autre forfait de plus grande envergure, en utilisant des moyens plus dangereux. Robert, hésitant et tourmenté, finit par renoncer à ce projet. Mais osera-t-il dénoncer ses camarades ou s'opposer directement à eux ?

Cette oeuvre est loin d'être un roman "calibré" seulement pour la jeunesse. Elle est sérieuse, elle présente des aspects assez tragiques et elle aborde directement des sujets délicats, notamment pour les jeunes garçons: la tentation de transgression de la loi, la solidarité au sein d'une "bande", la responsabilité personnelle, etc. S'y ajoutent aussi des notations délicates, comme les relations un peu troubles De Robert avec Gilberte (sa future femme ?) et aussi avec l'épouse de son patron. C'est bien vu. Certains regretteront peut-être le caractère "daté" de cette aventure et la volonté un peu trop démonstrative de l'écrivain. A mon avis, "Malataverne" n'est certes pas un chef d'oeuvre, mais il mérite d'être lu aussi bien par les jeunes que par les vieux.
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Quelle précision, dans les sentiments, les réflexions, les émotions. Précision de la langue au service de ces nuances.
Un jeune homme, adolescent, est sollicité par deux amis pour commettre des délits. Autre temps, ces jeunes de quatorze ans – quinze ans travaillent déjà. Quoiqu'il s'agit d'une sorte d'alternance, puisque notre héros suit aussi des cours théoriques et doit rendre des exercices.
On est à la campagne, les jeunes se retrouvent à mobylette pour voler des fromages dans une ferme. Robert fréquente Gilberte, petite fermière qui passe un peu de temps avec lui. Robert mange avec son patron et la femme de celui-ci. Quand il a besoin de soutien pour avancer dans ses réflexions, il hésitera entre ces adultes et sa petite amie.

Le dénouement, qui je pense se veut un peu spectaculaire, n'est pas forcément nécessaire ou tout au moins pas indispensable. Tant pis, il ne gâche pas le début cependant.
Ce livre propose une réflexion, un peu intimiste, qui reste tout à fait intemporelle.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Milieu du XXème siècle dans un petit village du Jura. Serge, Christophe et Robert, trois adolescents commettent des petits larcins sans graves conséquences (croient-il !). Un soir, ils décident de voler le magot de la vieille Vintard à Malataverne.
Ce roman ne fait que 156 pages mais j'ai eu l'impression qu'il n'en finissait pas, peut-être dû aux nombreuses descriptions de paysages, de nature, de bruits et de sensations, très bien décrites d'ailleurs. La fin m'a un peu déçue mais l'histoire était intéressante dans le sens où le lecteur accompagne un des garçons dans sa solitude, dans le fait de ne pas trouver un seul adulte afin de se confier avant qu'un terrible malheur ne survienne.
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Livre qui attendait d'être lu comme tant d'autres.
Ma participation à un challenge où il fallait trouver un auteur né entre 19212 et 1930 m'a fait penser à Clavel
Clavel découvert à mon adoslescence j ai plus de 60 ans à ce jour.
Un très joli texte qui nous fait découvrir la campagne lyonnaise en 1959.
Quel aventure quel suspens !
Jusqu'au dernières pages je n'ai pas deviné la fin de l'histoire.
La morale sera t elle sauve ?
J'ai envie de relire Clavel mais quand ?
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Loin du type de livre que dévore d'habitude j'ai retrouvé ce vieux livre qui prend les poussières sur une de mes étagères. Pour la petite histoire j'avais du lire ce livre à l'école à une époque où je détestait cet exercice. On va dire que ça n'est pas le livre qui m'a fait connaître le déclic, mais je me suis dit : pourquoi pas voyons ce que cette relecture fera ressortir. Et au final je me suis un peu identifié au personnage De Robert (dans une époque passé). On va dire que Robert n'est pas très sûr de lui et qu'il est facilement influencé par ses mauvaises fréquentations et ses amours. Je pense que l'on a tous connu ce type d'étape dans notre vie. Car en faite tout est une question de bon choix et de mauvais dans notre vie. Et le personnage De Robert va soudain avoir une prise de conscience ou est-ce la peur plutôt ? Bref, il se remet en question et va tout tenter pour redresser la barre avec l'aide de sa tendre dulcinée. Au final l'histoire tournant autour de Malataverne (presque une forteresse noire) se fini dans une nuit du sang. J'aime ce type d'histoire qui ne fini pas forcément bien, mais qui nous fait nous posé les bonnes questions. Bref ce livre fut une belle redécouverte pour moi.
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Un roman au style simple qui est parvenu à me passionner de bout en bout. le suspense augmente au fil des pages, à travers notamment l'agitation de la nature qui va crescendo, jusqu'au dénouement, même si l'histoire ne se termine pas sur une situation bien définie (que va-t-il se passer après le geste de Robert ?).
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Un titre que j'ai souvent vu dans les Emmaüs, brocante, sans lire ce bouquin.
C'est fait et j'ai aimé cette histoire basé sur un fait réel, la fin est triste..
J'ai lu : le village l'Arbresle, je connais puisque ayant vécu à Tarare (Rhône) entre 10 et 12 ans, un peu de nostalgie, même si je ne suis pas de la même époque.
Lecture que je conseille pour les adolescents, car il y a une morale à saisir.
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