Le récit est une prolongation du paysage traversé par la Volga : long et répétitif. Ramer sur des milliers de kilomètres et une dizaine d'heures par jour relève de thérapie non prise en charge par la sécu, avouons toutefois que c'est largement plus efficace que la psychanalyse, si
Freud avait ramé, de nombreux autres n'auraient pas été obligés de le faire pour y trouver un intérêt autre que financier, je m'éloigne du fleuve. Les incises historico-littéraires sont à classer dans la rubrique la Russie pour les nuls, rameurs pas seulement. Les Russes sont sympas, accueillants, picolent, non ? Qui l'aurait pensé ? Ne pas profiter du périple pour ne visiter, ou si peu, ni Ouglitch, ni Nijni-Novgorod ou Kazan… relève de la beaufitude sportive. Bref, un récit sans grand intérêt mais qui se lit d'une rame distraite.