Journal de guerre écologique

Un tableau certes non exhaustif des problèmes écologiques dans le monde, mais intéressant et impactant. Mon seul regret peut être c'est que je trouve que le livre manque de portrait de défenseur de l'environnement dans les pays en développement (or, ces pays la aussi regorgent d'initiatives). Mais je pense qu'il ne s'agit pas de l'objectif du livre qui est plutôt de référencer des problèmes environnementaux causé par l'homme à travers le monde.
C'est intéressant et, à défaut d'être suffisament approfondi à mon goût, est une bonne immersion dans le sujet. Je pense que ce livre pourrait faire ouvrir les yeux à certains, ou en tout cas apporter une bonne dose d'informations.
Un livre dont le coup de poing est nécessaire.

Journal de guerre écologique, c'est ce type d'ouvrage qui tout a la fois vous abat et vous révolte. Qui vous donne envie de pleurer, d'hurler et de combattre.

C'est, avec bien d'autres livres, articles ou émissions, ces reportages qui nous ouvrent non pas les yeux sur les causes et conséquences que l'on connaît désormais tous du changement climatique, mais sur la bêtise, la cruauté et l'avidité qui y sont lié. Hugo Clément met ainsi ici en évidence quelques unes des filières responsables du drame qui se joue sur notre planète, et cherche à expliquer (car la compréhension semble impossible) les trajectoires individuelles ou collectives des humains qui y contribuent.

Comment rester insensible devant cette tradition qui consiste à massacrer des dauphins aux îles Féroé ? Comment ne pas être en colère face à ces chasseurs qui s'en prennent aux lynx ?

Comme beaucoup d'autres ouvrages, celui-ci devrait malheureusement être rendu d'intérêt public, afin d'éclairer le consommateur lambda sur la face caché de ses achats du quotidien. le changement massif, ne viendra que par la pression collective sur nos dirigeants et nos entreprises.

Un livre percutant, sur la réalité écologique et du changement climatique que le monde est en train de vivre. Hugo Clément relate ces reportages et ces découvertes faites aux quatre coins du globe, pour montrer à tous les effets directs et actuels de ce changement climatique. On reconnait beaucoup de passages des reportages « Sur le front », agrémentés d'anecdotes et de récits « hors caméras ». Hugo Clément donne également des clés pour qu'à notre échelle, on puisse participer à ce renouveau, à ce mouvement, dont a besoin la Terre pour aller mieux, ou du moins, atténuer ses symptômes dévastateurs, humainement, aimablement, écologiquement parlant. Un livre à lire et à conseiller pour sensibiliser le monde à cette cause.

Journal de guerre écologique / Hugo Clément
le constat et consternant, accablant, paraissant insoluble. L'humanité va tout droit vers la sixième extinction dans l'histoire de la Terre. Et l'Homme pourrait bien être la victime corrélée, accompagnant plantes et animaux en voie de disparition.
L'auteur nous dresse un tableau très partiel de la situation et pour ce faire a parcouru le monde en sa qualité de journaliste engagé. (Attention à l'empreinte carbone !).
Il a d'abord posé son sac avec son équipe à Lekok dans l'île de Java où les déchets et ordures de toutes sortes ont envahi le paysage et les plages sans que cela semble troubler les autochtones. Pas de service régulier de ramassage des ordures et chacun de jeter là où il veut où il peut. le sommet est atteint à Jakarta où les montagnes d'ordures s'accumulent en périphérie de la capitale.
Puis c'est une visite au Ghana, pays qui rachète les ordures des occidentaux entraînant une corruption à tous les niveaux et une destruction des biotopes sur des milliers d'hectares.
le passage de l'auteur sur les rives de la mer de Cortès au Mexique montre le non-respect des règles internationales en matière de pêche : l'anéantissement de nombreuses espèces endémiques de poissons est inéluctable.
Un voyage au Svalbard, archipel dépendant de la Norvège montre que la fonte des glaciers est beaucoup plus rapide que ce qui avait été annoncé il y a cinq ans en 2018. Avec des conséquences multiple et promettant une catastrophe.
La population des iles Féroé dépendantes du Danemark, s'en donnent à coeur joie dans le massacre régulier des dauphins globicéphales. Un moment de grande réjouissance pour eux, une tradition. Personne n'en parle jamais !
En France, la chasse aux lynx est interdite, l'espèce étant en voie de disparition. Dans le Jura, il est devenu la proie des éleveurs comme l'est le loup ailleurs. Ces animaux ont un rôle dans la chaîne alimentaire et l'équilibre dans la biodiversité.
Sans oublier la déforestation massive notamment dans le Morvan pour remplacer les feuillus par des résineux à croissance plus rapide et générant de ce fait plus de profit. Mais entrainant une raréfaction des oiseaux et d'autres espèces animales que les résineux excluent du biotope.
Et l'extraction du charbon qui se poursuit en Australie…à deux pas de la Grande Barrière de corail !
Alors quelles solutions ?
Il faut bien dire que ce petit livre de 200 pages, dressant un tableau très partiel des catastrophes en cours, n'apporte pas beaucoup de solutions qui puissent à grande échelle amener une amélioration de la situation. Certes il faut limiter la déforestation, mettre un terme à l'élevage intensif, encadrer les industries minières et forestières, limiter le tourisme de masse, limiter l'usage des pesticides, …etc. Mais sera-ce suffisant quand on voit ce qui se passe en Chine, au Canada, aux États-Unis, en Inde…etc.
Comment agir au-delà des bonnes intentions ? L'auteur propose alors une suite de mesures à prendre individuellement, mais je doute que cela apporte beaucoup, car ayant d'abord pour but à mon avis de se donner bonne conscience. Mais peut-être faut-il effectivement commencer par-là !
Il est certain que si l'on veut que la Terre reste une planète habitable pour notre espèce, c'est maintenant qu'il faut agir et ce petit livre est peut-être une incitation à commencer si ce n'est déjà fait pour chacun. Personnellement je suis un adepte du tri sélectif…Sans illusions toutefois !
En résumé, un livre qui n'apporte rien de nouveau que l'on ne sache déjà, peu de solutions, et surtout passant sous silence les plus grands pollueurs de la planète.
Comme le disait un de mes amis, gagner la guerre écologique passerait par un changement de mode de vie de 9 milliards de personnes ce qui est inacceptable pour les uns et impossible pour les autres. Seule une révolution technologique majeure pourra sauver la Terre. Les initiatives individuelles sont certes louables mais n'inverseront pas la tendance.
En résumé, un peu déçu par le contenu du livre de Monsieur Clément. Louable mais très insuffisant.

Dans son Journal de guerre écologique, le journaliste Hugo Clément nous invite à suivre ses enquêtes et ses rencontres avec ceux qui luttent au quotidien pour la protection de la nature et des animaux. Fonte des glaciers, décharges à ciel ouvert, massacres des globicéphales, déforestation, pêche non-sélective, destruction de la barrière de corail... autant de sujets qui m'ont parfois donné les larmes aux yeux tant la cruauté et la bêtise humaine sont sidérantes. L'écriture est efficace et concise, la lecture est simple et percutante. Un très bon livre à mettre entre toutes les mains, ne serait-ce que pour la prise de conscience de ce qui se passe juste à côté de nous et que nous ignorons parfois, ou que nous refusons de voir souvent.

Il reste peu de place à l'espoir après un tel portrait de la situation écologique actuelle, et les solutions n'abondent pas : à part la lutte et la mobilisation, en tant que citoyen il est difficile à court terme de faire ployer les grands dirigeants de ce monde (de fou). Nous sommes rentrés dans la sixième extinction de masse... espérons que l'humanité réagisse avant qu'il ne soit définitivement trop tard.

J'adore Hugo Clément, notamment avec Sur le front et Vakita. Certains le trouvent donneur de leçons, ou moralisateur, alors qu'il est le premier à dire qu'il n'est pas exemplaire, et qu'au contraire je trouve qu'il nous transmet ce qu'il voit à travers le Monde le plus justement possible, en s'appuyant sur de vrais faits.

À travers ce livre, l'auteur nous démontre, si on ne l'avait pas encore réalisé, l'importance et l'urgence de sauver la Terre, en préservant l'environnement et la biodiversité.

Il prouve clairement que l'écologie passe après l'économie, et que, par exemple, les gouvernements nous imposent un tri sélectif alors que nos déchets vont partir à l'autre bout du monde, dans des décharges à ciel ouvert, dans la mer, … ou que l'être humain préfère détruire des espèces animales pour leur simple plaisir, sans aucun besoin vital…

Il donne la parole à des personnes engagées, ce qui permet encore plus de comprendre l'impact humain, d'être en totale immersion. Certains témoignages sont vraiment poignants et font réfléchir, mais ils donnent aussi de l'espoir.

Je connaissais la plupart des faits que ce livre narre, mais on ne l'entend jamais assez et c'est important de prendre conscience de tout ce qu'il se passe dans le Monde, et en France. Ce livre est vraiment d'utilité publique, et tout le monde devrait le lire ! Il est facile à lire et à comprendre, tout est très bien expliqué, sans lourdeur, sans exagération, de manière très fluide et objective.

J'aime sa façon de communiquer : à l'image du colibri qui fait sa part pour éteindre l'incendie, il informe et salue chaque petit effort fait. Sans devenir végétarien, on peut réduire sa consommation de viande et de poisson et participer à « l'effort de guerre ».

J'ai été ravie de retrouver dans ce livre Sea Shepherd que je suis depuis 3 ans sur Instagram. Leurs actions m'impressionnent ! Ils ne peuvent pas toujours agir mais ils sont là pour alerter aussi comme sur les îles Féroé où le massacre de dauphins continue en raison d'une tradition. Attention aux âmes sensibles, même à la lecture, c'est insoutenable ! D'autant plus que le dauphin est l'un de mes animaux préférés.

Hugo Clément nous entraîne également à Svalbard et je vous invite à visionner la vidéo du Grand JD (en lien plus bas) qui s'y est rendu avec Mike Horn et d'autres youtubeurs (vous trouverez facilement leurs vidéos aussi sur Youtube) car les paysages (malheureusement menacés) sont magnifiques. Svaldbard comme le Groenland est une des dernières terres vierges du monde où le réchauffement climatique prend une ampleur dramatique.

Enfin, j'ai découvert tous les problèmes liés à l'industrie du bois. Jamais je n'aurais imaginé ça !
Lien : https://lesmotsdevirginie.wo..

Un vrai travail de journaliste pour dénoncer les aberrations écologiques sur la planète pendant qu'on divertit le peuple par la consommation et les jeux pour regarder ailleurs... Certes il prend l'avion pour enquêter mais comment raconter les faits autrement ? Je salue le courage de ceux qui agissent pour défendre le bien commun !

Un livre choisi après avoir vu plusieurs reportages "Sur le Front" que présente Hugo Clément à la télévision. le livre s'organise un peu sous le même format: de journal de bord en journal de guerre, l'auteur nous parle de cette troisième guerre mondiale, celle du climat, "nouvelle" guerre pas si nouvelle que cela. Avec une présentation sous forme de reportage des différentes lignes de front. Des faits, des chiffres référencés et sourcés, des témoignages d'acteurs et d'activistes de/pour l'environnement.
Alors oui, comme mentionné dans d'autres critiques, peut-être pas grand chose de nouveau, des combats déjà connus. Mais justement, connus et pas encore assez reconnus. Quand on voit l'innaction climatique et environnementale qu'il peut y avoir, il n'y a pas de mal à faire des rappels. Toute action mettant en avant cette guerre, ces lignes de front a le mérite d'exister, cela permet de pouvoir en parler, de donner matière à réfléchir, et au final (espérons-le), d'agir.
Une lecture rapide, efficace, mais peut être pas si simple que cela quand on (re)découvre ce que sont les combats menés, les horreurs qui peuvent être faites à la Terre, aux animaux, et au final à l'Homme. Une lecture à ne pas avoir un jour de grisaille ou de déprime, mais qui se finit avec un chapitre porteur d'espoir et d'optimisme qu'il n'est pas toujours facile de trouver et que l'on pensait avoir perdu au fil des pages..

Ai-je vraiment besoin d'arguments pour mettre en avant ce livre ?
Est-ce que les événements actuels ne parlent pas assez d'eux-mêmes ?

Merci à Hugo Clément de nous emmener avec luidans des missions qui permettent non seulement de prendre conscience de nombreux phénomènes, mais aussi de réaliser que de nombreuses personnes se battent aujourd'hui pour inverser la tendance !
Ce livre n'est pas moralisateur, il n'est pas alarmiste, il n'est pas culpabilisant.
Il est porteur de beaucoup d'informations capitales, et surtout de beaucoup d'espoir.

Je ne peux que vous le conseiller, il est bien construit et se lit facilement.
Pour ma part je vais très vite lire Comment j'ai arrêté de manger les animaux et peut-être même me procurer le nouveau livre à paraître, Les lapins ne mangent pas de carottes !