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Club N°56 : Comics non sélectionné
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J'ai été très attirée par la couverture et le graphisme très seventies.

Par contre, le livre m'est rapidement tombé des mains.

Virginie
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Je n'ai pas terminé la BD.

Par désintérêt ou par incompréhension...

Jean-François
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Malgré la lecture de son interview dans la revue Les Chiers de la BD : https://www.librairie-gallimard.com/livre/9791096119769-les-cahiers-de-la-bd-n-25-etes-vous-prets-pour-l-apocalypse-collectif/

et l'écoute attentive de MAUVAIS GENRE :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/mauvais-genres/monica-ou-l-apocalypse-rencontre-avec-daniel-clowes-6350122

je ne comprends rien à cette BD ni finalement ne porte pas d'intérêt à ce qui m'ai raconté...

Mais c'est peut-être parce que je n'entends pas mon grand-père décédé sur la radio de mon oncle de la Motte...

Benoit
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Cet album regroupe une série d'histoire dont le fil conducteur est Monica, que l'on suit, ainsi que ses proches des années 60 jusqu'à ce qu'elle soit adulte.
A travers ses courts récits, Daniel Clowes aborde des sujets aussi variés que la guerre au Vietnam, la drogue, la parentalité ou les sectes. Monica va devoir se construire malgré l'abandon de sa mère, qu'elle va finir par chercher pour comprendre ses origines. Avec des touches d'humour, un peu de fantastique et pas mal de mélancolie, on suit son parcours chaotique.
Je n'avais jamais lu d'album de Daniel Clowes et Monica est une découverte. J'ai apprécié cette lecture, même si je l'ai trouvé parfois déroutante. Je n'ai pas pleinement réussi à m'attacher aux personnages, loin des stéréotypes, car ils sont tour à tour sympathiques et antipathiques.
Une lecture intéressante pour moi et une vraie découverte.
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Ce que veut Johnny, c'est avoir une vie simple, se marier avec Penny, avoir des enfants, un boulot, une maison... Mais pour l'instant, Johnny est à la guerre, il attend les combats en devisant avec Butch. En attendant que son fiancé revienne, Penny tue le temps, elle couche avec un artiste drogué.
Vingt mois plus tard, Monica est née.

Daniel Clowes est de retour après 7 ans d'absence avec un récit semble-t-il très personnel. Neuf histoires composent cet album, neuf récits, contés à la première personne par Monica elle-même, dont on devine puis comprend les liens à mesure que la lecture progresse.

Des récits variés qui explorent une génération de sous textes américains, entre thriller, surnaturel et romance. Des dérives sectaires aux conséquences de la guerre au Viêt-Nam, de la drogue aux joies du business auto-entrepreneurial et surtout la quête familiale.

Dans "Monica", Daniel Clowes ouvre la porte à un univers complexe qui distille le doute et vous emmène aux limites de la folie. C'est aussi la promesse d'une narration impressionnante de maitrise dans laquelle "Il suffit de se laisser porter par la lecture sans en attendre quoi que ce soit" selon ses propres mots. Au moins, tu sais ce qu'il te reste à faire !
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C'est un graphique atypique. Articulé sous formes de nouvelles, on se rend petit à petit compte qu'elles ont toutes un lien.
On découvre l'histoire de Monica, qui un jour, a été abandonnée par sa mère chez chez ses grands-parents. Celle-ci devait se marier mais du jour au lendemain elle a abandonné sa fille et son fiancé pour disparaître.
Monica va grandir tant bien que mal, va vivre différentes expériences, mais ne va jamais oublier sa mère.
Elle va chercher sa mère partout.
Les dessins sont un style années 70 très marqué, avec des couleurs vivent et des traits très prononcés.
Chaque petite histoire à une ambiance étrange, un peu mystique et farfelue.
Je n'ai pas été séduite par cet album malheureusement, mais je salue le travail de l'auteur.
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xCet album se compose de neuf récits interconnectés qui se déroulent à travers différentes époques et explorent divers aspects de la vie de Monica, une femme en quête de ses origines pour mieux comprendre son identité.

L'histoire est riche et explore de nombreux thèmes comme la drogue, la guerre, la quête d'identité, les liens familiaux, les sectes, la réussite, la perte et le deuil.

Le style graphique et les ambiances distinctives de Daniel Clowes sont facilement reconnaissables et marqués. L'univers est vibrant de couleurs, riche, fantasque et original. L'histoire est découpée en des fragments constituant les moments de la vie de Monica, offrant un récit non-linéaire imprégné d'atmosphères à la fois envoûtantes et mystérieuses.

Au fil des divers récits, des personnages familiers apparaissent, mais sont-ils réellement ceux que nous pensons ? Monica est-elle présente ou absente ? Des instants de vie défilent néanmoins devant nous, entre pensées, rêves, surréalisme, errance et mélancolie.

Ce comics indépendant aime nous égarer pour nous retrouver plus loin, sans nécessairement tout dévoiler d'un seul coup. Il faut alors être prêt à ne pas tout saisir, car l'histoire complexe ne livre pas tous ses secrets d'emblée. Ce qui reste néanmoins une expérience de lecture fascinante.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Merci à Delcourt et NetGalley pour ce SP non rémunéré.

Une BD qui sort de l'ordinaire, avec de nombreuses thématiques (deuil, secte...) et une grande expérimentation au niveau des styles de narration. Néanmoins j'ai parfois eu un peu de mal à suivre l'histoire et je ne me suis pas vraiment attachée au personnage principal.
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Monica c'est presque un recueil de nouvelle sur les années 70.

Presque ! C'est quand même plus que ça, Daniel Clowes arrive à nous destabiliser, nous faire rebondir sur des sujet qui semble, d'un premier abord, n'avoir rien en commun. Pourtant Monica est le fil qui relie l'ensemble de ces histoire. C'est une grande tranche de vie pleine de questions et d'angoisses avec un certain volet féministe. le dessin correspond à un style (et un peu à une époque) certains adore d'autre non, en tout cas c'est une patte !

Un ouvrage atypique et une chouette lecture !
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En marge...

Le scénario de Monica est assez délirant : dès les premiers chapitres, on apprend ainsi que Monica a été abandonnée enfant par sa mère, une sorte de hippie un peu paumée...

Mais, si je n'adhère pas totalement au propos de Daniel Clowes, qui nous fait un peu le SAV des années 70... j'ai quand même accroché.

Car Daniel Clowes maîtrise son art. Il a un sens aigu de la mise en scène, les plans des cases étant choisis avec brio (ne serait-ce que pour le « générique » du début). Les regards spectateurs notamment ont le mérite de nous interpeller, de nous impliquer plus que ne le ferait une autre BD.

On a aussi la sensation de rentrer dans un vieux Comics, avec des couleurs délavées, des ambiances d'époque...

Les graphismes sont caractéristiques de Daniel Clowes, on ne peut pas se tromper : les contours épais des personnages font ressortir leurs silhouettes, tandis que de fines hachures, parfois obliques, leurs donnent du volume, une forme de vitalité.

La narration est profonde, faisant appel à notre sens de l'image autant qu'à celui des mots. Cela veut aussi dire qu'il y a des monologues, en vois-tu en-voilà...

Car la première personne du singulier, le « je », est central ici. Ce n'est plus le héros d'après-guerre, invincible et sur-protecteur, qui nous amène du réconfort, mais bien nous qui psychanalysons une héroïne mortelle. Exercice intéressant que celui d'être à l'écoute...

Quoiqu'il y aussi des à-côtés dérangeants : le ton des personnages est parfois un peu pathétique, dérisoire voir un peu méchant... Ils s'écoutent parler... mais entendent des autres que ce qui les intéressent. Les bulles à demi-rognées en témoignent et nous renvoient aussi à nous, à notre façon de lire la BD.

Mais quelle est la part d'empathie des personnages entre-eux, de l'auteur pour ses personnages, de la nôtre ? J'avoue à avoir eu du mal à m'impliquer totalement dans cette histoire, car j'ai parfois me-compris les motivations de l'auteur, son engagement, si ce n'est artistique.

Je me demande si Daniel Clowes n'est pas devenu un peu conservateur, tant dans ses idées que dans la forme de son comics, dit « indé ». le jugement est d'ailleurs une constante dans le récit, à la fois pour s'en moquer, mais probablement aussi pour en tirer un véritable enseignement moral... une forme d'éclaircissement dans toute cette folie.

Comme Burns, le style de Clowes est maintenant bien établi dans le petit monde de la BD, à tel point qu'il est commercialisé par Delcourt, qu'on lui décerne des prix... Il est vrai que, comme d'autres auteurs de la scène indépendante, il a renouvelé l'art de la BD... Mais ça date déjà du début des années 2000.

Néanmoins, j'ai lu cette BD avec un réel plaisir. J'aime la dimension onirique, surréaliste de cette oeuvre. J'apprécie son look. J'admire aussi le travail, le génie de son auteur, qui est parvenu à capter mon attention.

Cette BD a su me transporter dans un monde parallèle. Comme la parabole d'une vie, à la Moebius... son récit oscille entre des périodes de bonheur et des périodes de crise, mais aussi entre la clairvoyance et la folie, le réel et l'irréel, l'ordre et le chaos...

Au final, c'est une belle histoire d'enquête, à la fois mémorielle et existentielle, qui miroite dans les zones d'ombres, celles des interstices propres à la BD.

A nous de recoller les morceaux.
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Fervent lecteur de D.Clowes, je commence à être lassé de ses albums. Je ne comprends pas où ce dernier veut nous emmener parfois. Les dessins ne sont plus aussi bons et précis qu'à l'époque de caricatures ou David Boring. Dans cet album c'est l'épisode de la secte qui finit par me lâcher. Autant Comme un gant de velours était très lynchien et s'inscrivait dans un récit, autant cette vision délirante et en roue libre d'une secte me semble poussive et sans sens. En général, Clowes semble avoir perdu la reliance aux époques de ses albums passés. La série Eightball et les fanzines comics des 80s, le mal-être adolescents des 90s avec Ghost World, puis le très beau David Boring, il y avait du détail et des signes de reconnaissance contemporaine. Depuis Patience et son histoire de voyage dans le temps, on le sent tourné vers ses obsessions qui font le coeur de ses ouvrages, mais détaché des repères sociaux temporels, et ses histoires en pâtissent un peu, il y a effectivement une mélancolie qui ressort de tout ça, mais elle est presqu'inhérente à l'auteur lui-même plutôt qu'à ses histoires, comme une forme de radicalité mêlé de désinvolture (à l'image de Wilson, pas aimé du tout). Bon, peut-être fais-je une overdose, j'ai tellement aimé certains de ses albums passés (le satirique et désopilant Pussey), que je ne peux être qu'un peu déçu maintenant.
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J ai adoré ! Je ne suis pas certaine de savoir comment j ai été baladée ni où je suis arrivée mais j ai adoré le voyage !

Perdue dans une vie qui l a privée de son père et abandonnée par sa mère, Monica ère dans le monde et dans ses songes, et l on se demande parfois si elle dort ou si elle est effectivement éveillée.
Parsemée de couleurs vives comme un délire perpétuel sous drogue, cette bd nous propose de suivre la vie de Monica et de s égarer parfois dans des mondes à part. Un voyage sous acide parfois mais touchant et simple.
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