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EAN : 9782360811267
180 pages
Editions Cornélius (13/10/2016)
3.92/5   129 notes
Résumé :
2012. Jack Barlow retrouve à son domicile Patience, sa petite amie enceinte, assassinée. 2029. Toujours hanté par le meurtre de Patience, Jack Barlow entend parler d'un homme qui aurait inventé une machine à remonter le temps. À la page suivante, Jack se retrouve propulsé en 2006, observant Patience avoir des rendez-vous galants avec différents hommes. Et si l'un d'eux était le meurtrier ? Patience est une indescriptible histoire d'amour psychédélique de science-fic... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Jack et Patience s'aiment, ils attendent un enfant. Un soir, en rentrant à leur appartement, Jack découvre le corps inanimé de Patience. Assassinée. Anéanti, brisé, Jack est incapable de surmonter cette épreuve. D'autant plus que le meurtre n'est pas résolu. Il passe plus de 15 ans à survivre plutôt qu'à vivre, en proie au plus terrible désespoir. Jusqu'à ce qu'il tombe sur un homme qui a inventé une machine à voyager dans le temps. Il décide alors de repartir dans le passé pour empêcher la mort de l'amour de sa vie.

En lisant "Patience", il ne faut pas s'attendre à un banal thriller. On est chez Daniel Clowes, le ton est donc très singulier. Inquiétante, déroutante, parfois même dérangeante, cette B.D ne plaira pas à tout le monde.

"Patience" est avant tout une histoire d'amour. Mais loin des clichés qu'on peut trouver dans ce registre, Clowes propose une histoire d'amour qui n'est jamais mièvre (c'est même l'exacte opposé de la mièvrerie).
Ses personnages ne ressemblent pas aux archétypes des romances. Ils ont des physiques banals, ils ont névrosés, leur vie est assez merdique. La seule belle chose dans leur vie, c'est l'amour qui les unit jusqu'au drame.
Lorsque Jack dispose du moyen de tenter de sauver Patience, il ne va pas se muer en héros redresseur de tort. Il ne va pas véritablement mener une enquête au sens classique du terme. Il va se mettre à suivre, épier, surveiller la Patience d'avant leur rencontre pour la protéger. Avec son comportement obsessionnel, il n'est pas loin de devenir un stalker et se révèle de plus en plus inquiétant. Mais même si on n'approuve pas les agissements de jack, on ne peut s'empêcher de s'accrocher à lui. On veut réellement qu'il parvienne à sauver Patience. Il faut dire que si les personnages principaux ne sont pas des héros lisses, ils restent tout de même les seuls auxquels on peut un tant soit peu s'accrocher. La B.D de Clowes est peuplée de sales types, de personnes antipathiques. Alors on s'attache, on s'agrippe à Jack et à Patience ou plutôt à leur amour qui est la seule chose pure dans ce monde désespérant.

"Patience" n'est pas qu'une histoire d'amour. C'est aussi une formidable B.D de science-fiction. le scénario est parfaitement construit, totalement maîtrisé. Les amateurs de voyages dans le temps et de paradoxes temporels seront comblés. La construction du récit qui montre successivement les points de vue du Jack de 2012, celui du Jack de 2029 et enfin celui de Patience est exemplaire, les différents éléments s'imbriquant parfaitement les uns aux autres pour finir par former une intrigue implacable.

Le dessin de Clowes accroche l'oeil. le découpage est très réussi, parfois surprenant. Les couleurs pétantes apportent un décalage intéressant avec le ton résolument anxiogène du récit.

Une intrigue addictive au ton original, une construction narrative parfaitement maîtrisée, des personnages intéressants et un graphisme de qualité font de "Patience" un must de la B.D.

Challenge B.D 2017
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Patience est le dernier roman graphique de Daniel Clowes. Il a paru (ou il est paru, si vous préférez, car les deux se disent) en 2016, autant dans sa version originale que pour sa traduction chez Cornélius.

L'impatient ou l'indécis risquera de perdre quelques surprises en lisant cet article. Enfin, très peu en réalité, tant cela ne gâcherait pas du tout la lecture.

A l'instar de Charles Burns , Daniel Clowes est un auteur américain de comics indépendants. Il en est même un des chefs de file actuel, avec Burns et Chris Ware. Il commence à publier dans les années 80, faisant de son magazine Eightball, où sont pré-publiées toutes ses oeuvres, un incontournable des comics underground. Sa production n'étant pas massive, son dernier album, Patience, était très attendu, ce qui donnera au néophyte une idée de l'ironie et de la distance que Clowes instille dans ses bandes dessinées.

Ma découverte de Clowes passe par les forums bds, où quelques membres, dont la discussion était plus intéressante que la moyenne, reprenaient ses personnages comme avatar et comme pseudos. Je dois beaucoup à celui qui avait pris le nom de Dan Pussey et qui lui aussi maniait un humour pince-sans-rire de haute voltige.

Dan Pussey fut donc mon premier Daniel Clowes. Il s'agit de courtes histoires, variant de la simple planche à une dizaine, retraçant le parcours d'un anti-héros auteur de comics populaires. Il fait partie intégrante d'une équipe d'artistes embauchés par le Dr Infinity pour les publications Infinity Comics Group, une maison d'édition qui ressemble à s'y méprendre à une autre, pleine d'idées.

Clowes dézingue tout le microcosme de la bd dans ces cinquante-quatre planches : les fans idiots, les auteurs qui prennent la grosse tête, la bd indépendante incompréhensible et trop abstraite, le cynisme des éditeurs, le commerce des numéros de comics rares, la collectionnite, la fugacité de la célébrité, les conventions…

Souvent à la limite de la caricature, le dessin de Clowes est précis et rigide, s'attachant surtout à l'apparence de ses personnages, les dotant d'une personnalité par leur coupe de cheveux, leur dentition, leurs vêtements, leur attitude, usant parfois de codes habituellement visibles chez les mangakas comme des gouttes de transpiration sur le front, mais aussi leur vocabulaire et leur discours. Clowes décrypte les mouvements et retranscrit le langage corporel, tout à charge des travers du monde de la bd.

Loin du ton parodique de Dan Pussey, il écrit en parallèle Comme un gant de velours pris dans la fonte, une histoire improbable et totalement délirante où l'on peut remplacer ses yeux par des poissons, où les policiers ont tous les droits, où certains chiens n'ont aucun orifice. L'intrigue ressemble à de nombreux polars, notamment les films hollywoodiens des années 40 et 50, et quelques éléments sont clairement tirés de cet univers, mais tous les éléments étranges et le manque total d'empathie pour les personnages fournissent une lecture aussi dérangeante que fascinante, remuant le malsain, parlant à nos boyaux bien plus qu'à notre intellect.

Et puis Clowes s'affirmera comme un auteur majeur avec Ghost World, qui fut adapté au cinéma en 2001 par Terry Zwiggoff et Daniel Clowes lui-même, avec deux actrices principales formidables : la craquante Thora Birch et une future habituée des adaptations de comics, Scarlett Johansson.

Ghost World présente des tranches de vie de deux lycéennes américaines fraîchement diplômées avant qu'elles ne rejoignent la fac. Tout se passe pendant l'été, saison de l'oisiveté et de l'ennui. Loin des bizarreries et des exagérations physiques de Pussey ou du Gant de velours, Clowes développe ainsi un ton réaliste et intimiste qui pourrait le faire passer pour un lointain cousin des frères Hernandez ou des déprimés Joe Matt et Chester Brown.

Dans ses oeuvres suivantes, le propos de Clowes deviendra de plus en plus désabusé et misanthropique. Ainsi, dans David Boring, il est tout à fait possible qu'une famille de classe moyenne soit prête à s'entretuer. Tous les personnages agissent pour leur ambition, leurs besoins et envies personnels uniquement, tout en se lamentant de leur sort et sans aucune pitié pour leur prochain.

Dans le recueil d'histoires courtes Caricature, cela est à l'avenant, chaque personnage principal étant le narrateur de sa pathétique histoire. Tout comme les adolescents transfigurés par la maladie dans le Black Hole de Charles Burns, les héros de Clowes sont laids ou ont un physique ridicule. de la rigolade caustique de Pussey !, Clowes est passé à la charge brutale de la middle-class blanche.

Je n'ai pas lu toutes ses oeuvres, sans doute fatigué par tant de noirceur, mais j'ai quand même adoré son Wilson et son Rayon de la mort. Dans Wilson, le personnage principal est un type lâche, égoïste, hautain, sans profession, qui ne fait que se lamenter sur son sort, se plaindre de l'humanité entière et passe son temps à se moquer de ses pairs, très cruellement, soit sournoisement soit frontalement. Mais le propos est lissé car l'histoire se déroule selon des gags (enfin, un humour très caustique et pas forcément drôle) en une planche, perpétuant un peu la tradition des strips des Peanuts ou de Calvin et Hobbes. La distance ainsi installée fait mieux passer l'ignominie de Wilson.

Dans le rayon de la mort, Clowes s'attaque aux super-héros, tout en parodiant leurs lignes narratives classiques : description des origines familiales, adolescent moqué par ses camarades, Andy se découvre des supers-pouvoirs grâce aux cigarettes, ainsi qu'un prototype de pistolet qui annihile toute vie, sans effet pyrotechnique ou spectaculaire. Et surtout, il ne sait pas quoi faire de ces nouveaux atours, n'ayant aucun attrait pour rendre la justice ou faire le bien. Retirant tout glamour et toute moralité à son héros, Clowes démystifie les super-héros et replace Andy dans sa position de type moyen, sans ambition, déclarant sciemment que sous chaque masque se cachent la mesquinerie et l'égoïsme.

Clowes a également fait évoluer son trait au fil de ses histoires. Alors qu'il était précis aux formes rigides jusque dans Caricature, il devient plus flou et presque minimaliste dans Wilson, chaque visage pouvant s'intervertir avec un autre, effaçant d'autant plus les caractères uniques qu'auraient pu avoir ses personnages. Il en va de même avec les éléments du quotidien, presque esquissés, devenant des décors lointains, n'occupant l'espace que pour souligner leur caractère inéluctable et nécessaire tout en leur donnant une place d'accessoire.

Dans le rayon de la mort, les accessoires étant plus importants, il mélangera ce flou des visages à des décors précis, vidant ainsi encore plus la substance des personnages pour les transformer en pantins du destin, toujours à la merci d'un plus triste ou d'un plus méchant que soi.

Six ans ont passé depuis le rayon de la mort, et Patience, la nouvelle bd de Daniel Clowes était donc très attendue. de quoi s'agit-il ? D'une histoire de voyages temporels autour d'un meurtre inexpliqué, celui de Patience. Au début de l'histoire, qui prend place en 2012, Patience et Jack Barlow, un jeune couple sans le sou et sans travail, apprend qu'il attend un enfant. Entre angoisses de la paternité et stress dû au manque d'argent, Jack promène ses crises sans trouver de solution, sans se sentir à la hauteur de la tâche qui l'attend. Mais sans raison apparente, Patience et son enfant à naître sont assassinés.

Soudainement investi d'une mission, retrouver le meurtrier de sa famille, Jack passe alors son temps à jouer aux détectives, à suivre des pistes ténues qui ne mènent jamais nulle part. Plusieurs décennies plus tard, Jack n'est rien devenu de bon, toujours obsédé par ce meurtre, sans nouvelle compagne ni famille. Et puis il découvre le moyen de voyager dans le temps…

Jack est le prototype clowesien du loser pathétique qui tente de faire quelque chose de sa vie. Mais cette fois, l'auteur ne se moque pas de son héros, il le plaint sincèrement, car ce dernier tente, pour une fois, de faire le bien autour de lui. Chahuté par les évènements qu'il piste autant qu'il pervertit par sa seule présence, l'enquête de Jack n'est pas de tout repos, et quelques rebondissements expliquent la relative épaisseur de l'ouvrage.

Clowes ne se sert de l'anticipation et de la SF que dans un but narratif, il n'y a donc pas, tout comme dans le rayon de la mort, de grandes scènes spectaculaires et très peu d'accessoires étranges. Son futur semble un mélange des années 70 pop et de technologie recyclées, mais sans donner un aspect organique ou vraisemblable tel que pourrait le faire un Terry Gilliam.

Côté dessin, c'est le Clowes se battant contre la maladie qui apparaît ici, le trait devenant ainsi simpliste la plupart du temps, n'esquissant que ses personnages, allant au plus pressé. Concluons avec de pures interprétations : il semblerait, après une si longue absence, que Clowes se soit créé un alter ego dans le personnage de Jack, pour nous expliquer qu'il a un sentiment d'échec vis-à-vis de son oeuvre, qu'il aimerait remanier. Ou bien il semble actuellement perdu et tente de retrouver ce qui lui donnait un moteur auparavant. Ou alors c'est un bilan en forme de boucle, pour mettre un point final à sa carrière. Ou Clowes a vieilli au point de devenir bienveillant et de ne plus vouloir voir les autres en noir, Jack tentant par tous les moyens de retourner la situation qui a guidé toute son existence. A vous de voir, j'attendrai patiemment vos impressions.
Lien : http://www.brucetringale.com..
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Jack Barlow vit de petits boulots, Patience, sa compagne lui annonce qu'elle est enceinte. Un soir, alors qu'il rentre du travail, il la retrouve assassinée. 17 ans plus tard, jamais remis de ce drame, il trouve le moyen de voyager dans le temps, il décide d'aller corriger le passé.
Le dessin est raide, presque grossier, les couleurs acides, brutes, saturées, agressives. le milieu dans lequel évoluent les personnages est un milieu de losers, glauque, minable. Rien de très alléchant, et pourtant on rentre totalement dans ce thriller temporel efficace. le paradoxe est parfaitement amené et ce graphisme rend l'histoire sordide et belle en même temps. On s'attache aux personnages qui pourtant n'ont rien de reluisants, et le final est assez réussi. Je ne qualifierai cette lecture pas d'agréable, ce n'est sûrement pas l'objectif de l'auteur, mais plutôt de surprenante, déroutante, voire marquante.
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C'est bête à dire mais cette BD partait mal. Le style des dessins ne me plaisant pas particulièrement (trop statique, très à plat), je me demandais si j'allais être emballé par le scénario. Et bien oui, deux fois oui même. Une histoire d'amour entre deux personnages se vivant comme des loosers, de la SF bien fichue avec une touche psychédélique (que les dessins servent bien), un portrait mordant de l'Amérique profonde, une vision pessimiste du futur, et... des voyages dans le temps ! Et donc cette éternelle question du paradoxe temporel et du risque potentiel d'une réaction en chaîne qui pourrait déchirer le tissu même du continuum espace-temps, provoquant la destruction totale de l'Univers. Ou plus pragmatiquement ici, la destruction du personnage principal. Et pourtant, ce dernier s'en moque. Il est déjà détruit de l'intérieur, rien ne peut être pire pour lui. Et la femme qu'il aime a vécu également des situations similaires, les deux personnages fonctionnant un peu comme des miroirs l'un de l'autre. Ils s'accrochent pourtant à un espoir de changer leurs vies, mais Daniel Clowes s'évertue à jouer avec eux, à repousser chaque fois le moment où ils pourraient parvenir à leurs fins. Réflexion sur ce que la vie est et ce qu'on rêverait qu'elle soit autant que récit de SF, cette BD m'a sacrément donné envie de découvrir les autres oeuvres de Daniel Clowes.
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Entre les albums de Daniel Clowes et moi, ça se termine soit en coup de coeur (lisez « David Boring » !), soit en grosse déception, au point de ne parfois pas terminer l'album. Comme j'ai non seulement terminé celui-ci, mais également bien aimé, vous avez droit à une petite chronique…

Dans ce nouveau one-shot, Daniel Clowes (Wilson, Mr Wonderful, Ice Heaven, David Boring, le Rayon de la mort, Ghost World) invite à suivre les pas de Jack Barlow et Patience, qui attendent un heureux événement. Malgré leur manque d'argent et un petit mensonge, le couple semble néanmoins filer l'amour parfait. Cependant, un soir, en rentrant du boulot, Jack découvre le corps inanimé de Patience sur le sol du salon. Dix-sept ans après l'assassinat de sa femme enceinte, Jack n'a pas abandonné l'espoir de trouver le coupable et, lorsqu'il découvre un moyen de remonter le temps, il est bien déterminé à changer le cours des événements en empêchant le meurtre de celle qu'il n'a jamais cessé d'aimer.

Daniel Clowes livre donc une histoire d'amour mêlant polar et science-fiction. Lors de ses nombreux voyages dans le temps, Jack doit non seulement faire attention de ne pas provoquer de paradoxes temporels, mais il se retrouve surtout confronté au passé trouble de sa bien aimée. En nous présentant alternativement les points de vue de Jack et de Patience, Clowes permet d'assister à la construction du couple sous deux angles différents (voire même trois puisqu'il y a deux Jack). Comme d'habitude, l'auteur dresse également un portrait peu reluisant du genre humain en général et de l'Amérique en particulier. Patience n'a en effet pas été gâtée par la vie et les personnages croisés dans l'album constituent une belle brochette de « losers ».

Visuellement, le trait immédiatement identifiable de l'auteur saute instantanément aux yeux, ainsi que cette colorisation atypique qui vire dans les tons flashy lors des scènes du futur. le dessin simple, réaliste et légèrement rigide de Clowes contribue à insuffler une ambiance particulière à l'ensemble. Les codes graphiques utilisés par Clowes et cette ambiance seventies prolongée au niveau des couleurs, des personnages et du découpage donnent un côté rétro/vieux comics plutôt sympathique à l'album.

Tout bon !

Retrouvez d'ailleurs cet album dans mon Top comics de l'année !

Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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critiques presse (8)
LigneClaire
04 août 2023
Une histoire d’amour, sociale, qui surfe sur la SF avec un scénario au demeurant assez alambiqué qui aurait plu à Wells. Mais Clowes a une grande qualité une fois qu’on a pris une grande inspiration c’est qu’il étonne, piège son lecteur.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Bedeo
18 juillet 2023
Thriller plus qu’intéressant, Patience continue de montrer au grand public le style de Daniel Clowes, élément incontournable du paysage de la BD.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Du9
04 septembre 2017
Ce nouvel album a pour cela et également, beaucoup à voir avec une forme de quête spirituelle et de connaissance de soi.
Lire la critique sur le site : Du9
Bibliobs
30 janvier 2017
Le récit est dur, angoissé, mais finalement plein d'espoir. Chez Clowes, l'amour est une question de… patience.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
BoDoi
15 novembre 2016
Le trait de Daniel Clowes habillé de couleurs pop, magnifique et inégalable, entre hommage aux vieux comics et totale modernité, n’a peut-être jamais été aussi pur et évident.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
02 novembre 2016
Un album qui se dévore d'une traite. Très conseillé, évidemment !
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
19 octobre 2016
Un retour parfaitement maîtrisé, au graphisme époustouflant et au récit haletant.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
07 octobre 2016
Ouvrage maîtrisé du début à la fin, Patience met à bon escient toutes les possibilités de l'anticipation au service d’un discours social et moral guère optimiste.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il y a un fric fou dans le monde. C'est dingue. Et moi, chaque jour, j'ai l'impression que je toucherai jamais un kopeck.
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J'étais pas un fantôme qui hantait le passé ; c'était l'inverse. Ce monde-là était de la barbaque froide, mais moi j'étais bien vivant. En chemin pour une réunion de famille.
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Les meilleures choses ont besoin de patience.
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Tu réalises qu'avec le bébé, on devra interagir avec les autres humains ?
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Vidéo de Daniel Clowes
Dans le 173e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L’homme qui en a trop vu, histoire basée sur le témoignage du photoreporter Ali Arkady que met en scénario Simon Rochepeau, en dessin Isaac Wens et qui est édité chez Futuropolis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Les Beatles à Paris, un titre que nous devons au scénario de Philippe Thirault, épaulé par Vassilissa Thirault, au dessin de Christopher et c’est publié aux éditions Robinson - La sortie de l’album Les herbes sauvages que l’on doit à l’auteur Adam de Souza et qui est édité chez Gallimard - La sortie de l’album Delta blues café que l’on doit au scénario de Philippe Charlot, au dessin de Miras et que publient les éditions Grand angle - La sortie de l’album Des femmes guettant l’annonce que l’on doit à Fedwa Misk pour le scénario, Aude Massot pour le dessin et qui est édité chez Sarbacane - La sortie d’Après, le troisième et dernier tome de la série Cadres noirs, adaptation d’un roman de Pierre Lemaitre par Pascal Bertho au scénario, Giuseppe Liotti au dessin et c’est édité chez Rue de Sèvres - La réédition dans la collection La bibliothèque de Daniel Clowes des éditions Delcourt de Pussey, album que l’on doit à Daniel Clowes
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