La Maison du sommeil

Mon premier "Jonathan Coe" .... Quelle déception !

Un fouillis de personnages tous au plus désaxés les uns que les autres qui se connaissent d'abord par une résidence universitaire qui devient plus tard une clinique du sommeil où la plupart d'entre eux se retrouvent 12 ans plus tard soit comme patients, soit comme membres du personnel médical.

La quatrième de couverture était alléchante, hélas le contenu ne m'a pas séduite. Passe encore pour le début qui n'a rien d'envoûtant mais qui se laisse lire mais plus les pages défilent, plus cette histoire devient un cafouillis invraisemblable. Je l'ai lu jusqu'à la fin car j'aurais voulu connaître la solution de euh ... l'énigme ? mais laquelle ? Passons, la fin est comme la bulle d'un rêve qu'on crève et le réveil nous laisse fatigués d'avoir résisté aux baillements durant presque 500 pages pour un résultat navrant et pour ma part sans intérêt.

2 étoiles, une pour l'écriture parallèle qui alterne le présent et le passé et une autre pour un certain humour qui m'a parfois fait sourire. Et j'estime que c'est bien payé pour un tel embrouillamini sans intérêt à mes yeux.

Des problèmes de sommeil que l'on essaie de guérir dans une clinique construite sur une falaise balayée par les vents. L'histoire d'une passion amoureuse. On se croise, on se découvre, on partage et on se perd. Et avec le temps, une bonne décennie plus tard, sommeil, rêve et sentiment, tout cela prend sa place. Je n'ai pas apprécié plus que ça "La maison du sommeil".

J'ai décidé de découvrir cet auteur sur le conseil d'un ami , la quatrième de couverture était prometteuse et les critiques en disait du bien. A priori c'était bien parti pour une délicieuse lecture, mais cela n'a pas pris . Je ne nie pas que l'histoire est prenante, l'intrigue est parfaitement scellée, trop parfaitement…Mais les personnages manquent de consistance, de profondeur , limite caricaturaux , certains pathétiques…Bref : une histoire à dormir debout .
Cruelle déception …

Je garde un plutôt bon (bien que lointain) souvenir de Testament à l'anglaise, le premier roman de Jonathan Coe.
Avec celui ci j'ai passé mon temps à me demander quel était l'enjeu véritable de ce livre , si ce n'est en définitive son seul dispositif narratif qui consiste à alterner et faire se répondre des séquences temporelles distinctes tout en faisant circuler entre elles des personnages aux identités multiples ,otages inconsistants d' un thriller poussif lesté de considérations épaisses sur le Genre sur fond de sauce psychanalytique à la petite semaine.
En dehors de quelques (rares) moments de plaisir de lecture, le spectacle un peu vain d'un livre qui s'étourdit de sa propre virtuosité (?)

J'ai lu ce livre sur les conseils de babélio voulant avoir le meilleur de J. Coe et j'ai découvert là un bien étrange récit. J'ai eu bien du mal au début du livre à sauter d'époque d'un chapitre à l'autre. Et puis j'ai trouvé l'atmosphère un peu surannée, plus 68 que des années 1990. Ce roman sur le temps que l'on perd à dormir, des insomnies jusqu'à la Narcolepsie m'a laissé dubitative. Je ne peux pas dire avoir passé un bon moment même si j'ai préféré la partie des chapitres pairs plus ancrés dans le réel. Je me suis un peu ennuyée, endormie ... C'est mon premier roman de Jonathan Coe et je vais lire d'autres oeuvres avant de prétendre aimer ou non cet auteur.

Dans une clinique qui soigne les troubles du sommeil, se croisent des personnages étranges : ils s'étaient tous connus à la même place, mais dans une époque où il y avait une résidence universitaire à la place de cet hôpital.
Ecriture originale, chapitres se répondant :
- les impairs : en 1983-1984
- les pairs : juin 1996

Très intéressant au début mais trop long et j'ai été très déçue par l'intrigue.

« [S]on scénario, ainsi raconté, n'était pas aussi impressionnant qu'il l'avait imaginé. »

Un résumé prometteur mais bien loin de la vérité. Si vous vous attendez à de grands mystères, à une intrigue palpitante et à de curieux événements se déroulant à Ashdown, vous risquez d'être déçus.
En effet, avant de dépasser la moitié du roman, il ne se passe strictement rien. Néant ! On attend que cela démarre mais... sans succès. Seulement de longues et interminables descriptions qui ne servent à rien !
Lorsqu'enfin on finit par deviner les prémices d'un mystère, on imagine que cela ira plus loin, surtout vis-à-vis des mystérieuses expériences se déroulant dans la clinique. Autant vous le dire tout de suite, là-dessus, même à la fin, cela reste très superflu.

Les seuls mystères à découvrir sont ceux de l'amour d'une romance... pathétique. Non, franchement je pèse mes mots. C'est vraiment ridicule.
J'aimerais pouvoir qualifier ce livre de roman de gare mais, ce serait trop lui donner d'importance.

En conclusion, je ne vous recommande pas absolument cet ouvrage que je qualifierais comme étant un Marc Levy de bas étage. (Et autant le préciser, je n'aime pas du tout Levy, ce qui vous donne une bonne échelle d'où je place celui-ci)

Quel roman emberlificoté!!! Beaucoup de personnages, histoire invraisemblable, fin tirée par les cheveux... Vraiment c'est celui que j'ai le moins aimé. Dommage car c'est un auteur que j'aime bien.

Déçue par ce roman de J Coe, je n'ai pas accroché , il n'y a pas que la maison qui était de sommeil.

Décevant.