AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 67 notes
5
17 avis
4
10 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Les gueules noires font grise mine.
Allez ODP, au charbon. Non, ne sors pas ton barbecue et les merguez, ce n'est pas la saison, écoute plutôt Pierre Bachelet aussi souvent qu'un supporter lensois à écharpe pour te mettre un peu dans l'ambiance Germinalisée du dernier polar de Paul Colize.
Bon, on le sait, La terre, c'était le charbon, le ciel c'était l'horizon, et la Manche, côté météo, ce n'est pas folichon.
De la réalité à la friction, le dernier polar du romancier prend pour cadre la catastrophe minière du Bois du Cazier qui a fait 262 morts suite à un incendie, en 1956.
Comme nous ne sommes pas dans un roman-enquête à la Philippe « Zorro » Jaenada de 800 pages dopé de digressions, l'auteur fictionne (oui, j'invente des verbes) et met en scène le procès de deux rescapés italiens de la catastrophe.
Les deux hommes s'étaient réfugiés sous un wagonnet pour échapper au plat du jour à l'étouffée et avaient été retrouvés en compagnie de leur contremaître, mort, bleu, à point ou saignant, selon les goûts. Ils sont accusés de l'avoir refroidi, ce qui pouvait partir d'un bon sentiment lors d'un incendie.
Le procès de l'année s'ouvre en 1958 comme une pièce de théâtre dont le dénouement est connu dès le lever de rideau avec un casting uniquement masculin côté cour, deux accusés pas très optimistes et victimes des préjugés de l'époque sur les immigrés italiens.
Néanmoins, une jeune journaliste, jetée dans le grand bain pour s'y noyer, couvre les audiences pour un célèbre journal, et commence à douter de la culpabilité des présumés coupables.
Héroïne de ce roman, elle doit faire face à la misogynie de ses confrères pour exister et se faire entendre.
Paul Colize maîtrise à merveille son intrigue et il évite le piège habituel des romans de procès, souvent lents, répétitifs et aussi passionnants à lire que le code Pénal. Les joutes verbales entre l'avocat et le procureur brillent ici d'éloquence et l'enquête parallèle de la journaliste permet de prendre l'air entre deux audiences. Les chapitres ne sentent pas le renfermé.
Au-delà du suspense, le roman met en lumière à la lampe de mineur, les mauvais traitements subis par les ouvriers italiens, avec des petits noms bien stigmatisant comme « macaronis » et des conditions de vie à la Zola, l'opinion publique oubliant les « accords charbon » de 1946 entre la Belgique et l'Italie. Comme la Belgique manquait de main d'oeuvre, les locaux n'ayant plus trop la vocation pour mener une vie de taupe, l'Italie, en pleine reconstruction, envoya des dizaines de milliers de mineurs et en échange, elle recevait 200 kilos de charbon par mineur et par jour.
Le combat des femmes de l'époque pour se faire une place dans la société enrichit également le récit et le personnage de cette journaliste d'origine polonaise, Katarzyna, est très réussi car il oscille entre doutes et résilience.
J'apprécie beaucoup les romans de Paul Colize car sa plume ne bégaie pas. Il ne raconte jamais la même histoire. D'un polar à l'autre, il change d'époque et ne tombe pas dans la facilité du héros récurrent névrosé, divorcé, solitaire, insomniaque, incompris et imbibé.
Seul petit reproche, je trouve que l'humour, omniprésent dans ses premiers romans, s'évapore de plus en plus au fil de ses romans. le sujet ne s'y prêtait pas.
L'audience est levée.
Commenter  J’apprécie          998
« Un jury est un groupe de douze personnes d'ignorance moyenne, réunies par tirage au sort pour décider qui, de l'accusé ou de la victime, a le meilleur avocat. » Herbert Spencer. ● En Belgique, en 1958, une journaliste, Katarzyna Leszczynska, qui a francisé son nom en Catherine Lézin, est invitée dans un restaurant chic de Bruxelles par son rédacteur en chef au Soir. Celui-ci, contre toute attente dans ce milieu machiste, veut lui confier, à elle qui s'occupe habituellement d'une rubrique féminine, la couverture du procès de Donato Renzini et de Francesco Ercoli, deux mineurs accusés de meurtre pendant la catastrophe minière de Bois du Cazier à Marcinelle en août 1956. ● C'est un roman de procès classique et très bien fait. le récit est parfaitement raconté, sans que les témoignages qui se succèdent soient ennuyeux, car chacun apporte une pierre à l'édifice et les rebondissements sont nombreux, jusqu'à la fin. ● de plus, la journaliste qui est sur l'affaire a elle-même une histoire complexe, qui n'est pas sans liens avec ce qui est raconté au procès. ● Les problèmes rencontrés par les immigrés italiens en Belgique dans les années 1950 sont bien restitués, de même que la phallocratie toute-puissante. Seule femme journaliste accréditée au procès, Catherine a bien du mal à faire son travail. ● On savoure les personnages antagonistes du procureur et de l'avocat des accusés et leur rhétorique, avec au milieu le président de la Cour. ● Un roman très agréable à lire que je recommande.
Commenter  J’apprécie          560
La catastrophe de la mine « le Bois du Cazier » à Marcinelle, en Belgique, a eu lieu 7 ans avant ma naissance, mais durant toute mon enfance, j'en ai entendu parler. Cela reste un jour noir dans les annales de la Belgique. le 8 août 1956, 275 hommes sont descendus dans la mine, et à 8h10 du matin, à cause d'un wagonnet bloqué, un effroyable incendie a lieu. Les sauveteurs remontent et disent leur phrase fatidique : « Tutti cadaveri »…. (la plupart des mineurs étaient Italiens, appelés par les Belges quelques années auparavant pour remédier à la pénurie de candidatures).

Paul Colize a choisi de placer l'histoire de son roman à l'intérieur de l'histoire réelle. En effet, il a imaginé le procès de 2 mineurs soupçonnés d'avoir tué leur « porion », leur contremaitre, en plein milieu de l'enfer sous terre. Ce procès a lieu en 1958, et une jeune journaliste du « Soir », un des grands quotidiens belges, est chargée par son patron de couvrir l'affaire. Nous suivrons pas à pas les actions, réactions et dires des différents protagonistes : les accusés, le procureur, l'avocat, le président, mais aussi les autres journalistes.

De plus, se mêle à cela le thème de la condition des femmes dans les années 50, encore cantonnées au rôle de maitresse de maison, dactylo ou domestique. Et je vous jure que les répliques de beaucoup d'hommes volent bien bas ! Quel irrespect, quel manque de considération !

Idem pour l'accueil des étrangers… Les Italiens étaient appelés les « Macaronis », et l'on se fichait de leur accent, de leur dégaine.

Au départ une pièce de théâtre lue par plusieurs écrivains (dont Franck Thilliez, Nicolas Lebel…), « Devant Dieu et les hommes » s'est transformée en roman criant de vérité et de psychologie, haletant au fil des pages et varié selon l'audition des témoins. Je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir terminé !

Devant Dieu et les hommes, je remercie les éditions Hervé Chopin de me l'avoir envoyé dans le cadre de l'opération Masse critique.
Commenter  J’apprécie          379
Pas facile de relater un procès sans lasser le lecteur . Paul Colize a transformé la pièce de théâtre qu'il avait écrite en roman et c'est bien réussi grâce au personnage de Catherine Lézin, jeune journaliste, envoyée à Charleroi pour couvrir cet événement en 1958.

Autour de la catastrophe dans la mine le bois du Cazier à Marcinelle en Aout 1956, deux mineurs italiens sont accusés du meurtre de leur porion, sorte de contremaitre .

On en apprend beaucoup sur ces travailleurs italiens appelés quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale pour descendre dans les mines, ce que ne voulaient plus faire les belges. Attirés par un salaire honnête, par un hébergement correct et la possibilité de faire venir leur famille, ils ont bien déchanté, la réalité étant bien loin des promesses et l'hostilité de la population locale flagrante .

Pour Catherine Lézin, dont la famille a fui la Russie lorsqu'elle était adolescente et qui a francisée son nom , c'est un défi et une interrogation : promotion inespérée de son chef qui cantonnait jusqu'à présent les deux seules femmes de la rédaction du journal à des tâches subalternes ou piège ...

Elle veut réussir et a des atouts dans sa manche mais elle va trouver bien des crocs en jambe sur son chemin !

Beau roman , bien construit et écrit avec fluidité , l'ajout du personnage féminin évite de plomber le récit .
Un épisode véridique servant de trame comme souvent avec Paul Colize et qui dénonce une fois de plus les mirages qui attirent de pauvres gens qui sont ensuite exploités .
Et ça continue ...
Commenter  J’apprécie          327
Paul Colize est indubitablement mon auteur belge favori. Ses livres me passionnent à chaque fois et je reste sous le charme de la manière dont il aborde des thèmes très actuels avec une plume si envoûtante.

Dans son dernier opus, « Devant Dieu et les hommes », il revient sur un événement réel tragique qui a ébranlé l'été 1956 : la tragédie du bois du Cazier. Plus importante catastrophe minière en Belgique, il coûtera la vie à plus de 250 mineurs (262 décès exactement) par asphyxie.

Dans ce roman procès, mêlant fiction et réalité, Paul Colize y intègre l'histoire d'un meurtre ayant eu lieu au fond de la mine, le même jour, par deux mineurs contre leur chef. Deux ans plus tard, doit se tenir le procès retentissant de ces deux individus. Afin de couvrir le procès, une jeune journaliste, Katarzyna est envoyée par le quotidien « Le Soir » (journal existant toujours encore en Belgique aujourd'hui).

Le roman revient sur ce procès en particulier. Traitant aussi de la condition féminine dans le milieu machiste par excellence du journalisme courant des années 50, j'ai adoré ce voyage dans le temps, orchestré d'une plume main de maître, argumenté d'une plume fluide et agréable par cet auteur de talent.

Alors que les témoignages se succèdent, chacun apporte des éléments neufs, mettant en lumière tant le crime que la véritable tragédie. On y apprend plein de choses, notamment sur la condition des mineurs ainsi que sur le racisme ambiant des travailleurs étrangers tant italiens que polonais.

Écrite d'abord sous la forme d'une pièce de théâtre, elle a été jouée par des grands noms de la littérature noire lors du festival littéraire des Quais du Polar, à Lyon, en 2021. Devant le succès retentissant, la pièce est devenue un roman émouvant et passionnant.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          310
«  — Avant de savoir, on ne sait pas....
  — Et quand les hommes ne savent pas, que font-ils ?...
— Les plus sages avouent leur ignorance. Quelques téméraires avancent des hypothèses avec les réserves qui s'imposent. Je vous le concède. Mais que fait le plus grand nombre?...
— Ils supputent, mesdames et messieurs." p 86

Marcinelle, 1958. S'ouvre le procès de 2 mineurs. Ils sont accusés d'avoir, le 8 août 1956, lors du terrible drame survenu au charbonnage du Bois du Cazier, tué un porion. Catherine Lézin est une jeune journaliste au Soir, à sa grande surprise le rédacteur en chef lui a confié la couverture du procès; Est-ce un piège? Une femme en ces années là n'est guère admise dans le monde des hommes.. Mais Katarzyna  est bien décidée à relever le défi ...
Je ne vous révèlerai rien de plus , il vous faut aller vous assoir dans la salle d'audience, écouter les plaidoiries, les réquisitoires, les témoins .. et ensuite seulement vous aurez le droit d'avoir un avis , vous ne supputerez plus!


Monsieur Colize merci. Devant Dieu et les hommes est venu rejoindre Back up dans mon Panthéon livresque ..


Commenter  J’apprécie          280
Paul Colize relève le défi du roman de procès, souvent casse-gueule pour ne pas dire ennuyeux.
Mais le talent de l'auteur fait une nouvelle fois mouche, transposant le récit en 1958 à Charleroi alors que deux ans plus tôt, la Belgique a sans doute connu la pire catastrophe de son histoire. Plus de 250 mineurs sont morts dans l'incendie du site le Bois du Cazier situé à Marcinelle le 8 août 1956.
L'auteur fait donc acte de mémoire en rappelant à notre connaissance cette effroyable catastrophe mais va plus loin en tissant une fiction autour du supposé meurtre d'un contremaître par deux mineurs italiens lors de l'incendie.
Les deux survivants, Donato Renzini et Francesco Ercoli, ont déjà passé deux ans en prison lors de leur procès que va couvrir pour la première fois pour “Le Soir ” la jeune journaliste d'origine polonaise Catherine Lézin. C'est une véritable opportunité pour elle de montrer son talent dans cette rédaction essentiellement constituée d'hommes comme d'ailleurs l'ensemble des protagonistes participants au procès. Elle va ainsi découvrir le jeu de duettistes du procureur et de l'avocat de la défense qui se rendent coups sur coups. À travers les témoignages des accusés et de certains témoins elle va également prendre conscience de l'extrême pénibilité du métier de mineur comme de l'âpreté de leur existence. Sans parler de celle des italiens, très mal considérés par les belges bourrés de préjugés à leurs égards. Sont-ils coupables pour autant de ce crime pour lequel ils comparaissent ?

Si je ne suis pas à priori fan de ce genre de roman, l'auteur belge m'a fait changer d'avis.
Car à travers le procès qui se déroule à travers les yeux de Catherine Lezin, c'est d'autres sujets dont certains d'une actualité brûlante qu'il nous dévoile par la même occasion :
la place des femmes qui sont à l'époque dévolues aux tâches subalternes quand elles ont la chance de travailler.
la peur de l'étranger avec pour conséquences un racisme manifeste quand il n'est pas brutal
une productivité à tout crin sans aucune modération qui épuise les ouvriers avec comme contrepartie un salaire de misère et qui laisse quelques années plus tard les mineurs exsangues, déjà condamnés, les poumons noircis de poussière de charbon qu'ils ont ingurgité pendant leur labeur

Merci à Paul Colize d'avoir prêté sa magnifique plume à cette histoire émouvante et brillante de bravoure et de solidarité féminine. J'avoue moi aussi avoir écrasé quelques larmes lors de cette lecture où l'existence de deux hommes est en jeu.
Un procès qui fait oeuvre de témoignage et qui à travers lui, dit l'Histoire d'un pays et des femmes et hommes de toutes origines qui l'ont constitué.

Commenter  J’apprécie          231
Un vrai coup de coeur pour le dernier Paul Colize, qui nous plonge dans l'enfer des mines et la catastrophe du Bois du Cazier de 1956. Cette catastrophe va causer la mort de plus de 260 mineurs, et au milieu de tout ce chaos, un porion (contremaître) va être retrouver mort dans de troubles circonstances. Deux mineurs italiens vont être suspectés d'être les meurtriers de ce porion. C'est leur procès que Paul Colize va nous conter à travers la voix de Catherine, seule journaliste femme, et qui plus est d'origine polonaise, à couvrir l'événement. le cadre est posé.

D'emblée dans les premières pages j'ai eu peur que l'exposé du procès soit un peu longuet. Et au bout de 20 ou 30 pages, Paul Colize m'a chopé avec son style et je n'ai plus pu lâcher ce roman. C'est magistral car il nous plonge alternativement dans l'enfer de cette mine en plein chaos suite à un monstrueux incendie et là on est courbé avec ces mineurs, on suffoque avec eux, on se révolte avec eux contre leur condition et absence de considération. A cette ambiance chaotique, il nous oppose à l'ambiance feutré d'une enceinte judiciaire, en nous plaçant en position de juré de ce procès. Et ça je trouve très fort. Il arrive à nous placer dans cette position où l'on découvre les pièces du puzzle au fur et à mesure sans partie pris. Et on navigue dans nos émotions et notre approche de ces deux italiens, un peu à la mode "12 hommes en colère" auquel il est d'ailleurs fait référence.

A travers ce roman fort, Paul Colize aborde inévitablement la condition difficile des mineurs, mais pas que. Il est aussi question d'immigration et de racisme avec les illustrations de pancartes d'époque interdisant certains lieux aux italiens, et qui nous rappelle de sombres souvenirs. Il est aussi question de la condition des femmes à cette époque proche de la sortie de la guerre que ce soit dans la société mais également dans le journalisme.

Enfin deux éléments extérieurs au roman en lui même mais sur lesquels je veux revenir. Tout d'abord cette couverture est juste magistral, une salle des pendus sur fond rouge. Pour avoir visité une mine dans le département de la Loire, la salle des pendus avait été un moment fort et marquant, avec toute la symbolique qui l'accompagne. Je pense bien évidemment à ceux tombés dans les mines et qu'on identifie par leurs affaires restées pendues dans la salle. La couleur rouge, bien évidemment pour rappeler la couleur du sang versé par les mineurs. Elle m'a tout simplement pris aux tripes chaque fois que je jetais un oeil dessus. Et je terminerai par la postface de Paul Colize, qui nous explique les différentes étapes par lesquelles il est passé et surtout cette rencontre avec cet italien témoin de cette catastrophe rencontrée sur place. Là aussi en quelques lignes, il nous fait toucher du doigt l'émotion de cette rencontre.

Un gros coup de chapeau à cet indéniable coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          130
Paul Colize mélange ici l'histoire vraie, la catastrophe survenue à Marcinelle en 1956 dans une mine et ayant conduit à plus de 260 morts, et un procès 2 ans plus tard de deux mineurs italiens accusés du meurtre de leur porion. C'est encore une fois passionnant, remarquablement documenté sur ce qui s'est passé dans cette mine, et très humaniste dans les portraits croisés de ces deux mineurs, rejetés et coupables pour quasi tous avant même l'ouverture du procès, rejetés par la société comme tous ces immigrés venus salir la Belgique (toute ressemblance avec ce qui a pu se passer ou se passe encore dans d'autres pays ...), cette journaliste, femme seule dans un monde d'hommes, cet avocat grognon, immensément humain on le sent, et tous les personnages qui gravitent autour de ce procès (une kyrielle de beaux portraits, du plus veule à la plus lumineuse). J'ai encore une fois été happé par l'art de Paul Colize, capable de vous enserrer dans son histoire pour mieux vous faire toucher le monde.
Commenter  J’apprécie          100
Après l'excellent Back-up dont le style et l'intrigue m'avaient transporté, il me tardait de relire du Paul Colize et donc, je me suis jeté avec avidité sur ce nouvel opus.

Il m'aura seulement fallu 36 heures pour en venir à bout et j'ai retrouvé avec plaisir ce style fluide et cette découpe par chapitres courts qui donnent du rythme à la lecture ! L'histoire nous emmène cette fois à Marcinelle en 1958 quelques mois après la catastrophe du Bois du Cazier. Un procès pour meurtre, du racisme et de la misogynie en sont les ingrédients...

Bref un excellent moment malgré l'âpreté des débats et la toile de fond bien triste !




Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (157) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..