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3,89

sur 3305 notes
J'ai beaucoup moins aimé que "Ensemble c'est tout", ou que "Juste avant le bonheur" ... Ca se laisse lire, mais sans style particulier, et je me suis moins attachée aux personnages qu'à ceux de ces 2 autres livres ... ou ceux de "Complètement cramé" de Legardinier (dont je trouve seulement le titre déroutant, mais sinon j'ai bien aimé, vraiment)

Ca se laisse lire donc, mais personnellement, une impression d'ennui, j'ai dû vraiment "m'accrocher" pour le terminer, on m'en avait tellement parlé ...

Certes, Marceline est touchante, ainsi que les petits Lulus, Muriel et Kim aussi par moments, mais bon ... pas une grande lecture. Enfin, un peu de bons sentiments dans une époque cynique, on prend, c'est toujours sympa.
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Je suis tombée par hasard sur ce livre dont je n'avais pas entendu parler, en regardant les pavés "prix Goncourt", "Prix Renaudot" au rayon Librairie d'un hypermarché il y a quelques jours... Ce petit livre de 300 pages au titre rappelant une chanson d'Yves Montand m'a fait de l'oeil et je l'ai mis dans mon caddie. Il a su si bien y faire que je l'ai lu en deux jours, le faisant passer avant tous ceux déjà en cours ou sur l'étagère des livres en attente.
Et je ne l'ai pas regretté. Je suis juste triste maintenant que je viens de le terminer de devoir quitter la ferme et ses occupants.
Il y a dans ce roman tout ce que j'aime : des personnages attachants que l'on a envie d'embrasser, de serrer dans ses bras, des moments où l'on pleure et des moments où l'on rit, des choses que l'on voudrait qui se passent et qui n'arrivent pas, un âne qui sait ouvrir les portes et comprend tout, un petit chat qui est une chatte, une chienne, des morts et des naissances, des actions et des projets, des jeunes, des enfants et des vieux, des gens à découvrir...

J'aurais aimé être : Ferdinand attentif à chacun, qui sait choisir ses mots pour convaincre les autres ; Marcelline violoncelliste éprouvée par la vie, jamais prise au dépourvu ; l'une des soeurs Lumière ; Guy, organisé, inventif, talentueux ; Muriel la future infirmière ou Kim, le jeune horticulteur, et même l'âne Cornélius à qui chacun vient souhaiter une bonne nuit avant d'aller se coucher.
Dans cette ferme-là chacun embellit la vie des autres en lui offrant ce qu'il a de meilleur. Les vieux offrent un toit et leur expérience, les jeunes apportent leur savoir-faire et leur aide. Même les enfants laissent gagner aux cartes Henriette la doyenne...
Il y a bien longtemps que je n'avais parsemé un livre d'autant de papillons de papier, pour marquer des passages.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Voici une charmante lecture ! Non, pas ici de grande littérature, non, rien de prétentieux ni ampoulé, ni non plus de langage précieux et de narration déstructurée ou extraordinaire mais une connivence avec des personnages que nous rencontrons probablement tous les jours... C'est là que se loge la valeur de ce récit, dans le banal original, dans le quotidien fantaisiste...
Face au dénuement, à la vieillesse laissée pour compte, à l'isolement ou plus généralement à la déficience de partage et d'échange que connaît notre société, ce livre ravive l'espoir.
Oui, tout paraît simple et facile dans ce canevas de vies qui s'entremêlent harmonieusement, mais sans être trop idéaliste ou sentimentaliste ne devrait-ce pas être ainsi, logique, évident, pragmatique ? Ici tout semble couler de source, aller de soi : _Tu as besoin de chaleur, viens te réchauffer à mon coeur, _ Tu as froid, viens donc chez moi, _ Tu es fatigué, je vais t'aider... ou "L'Auvergnat" de Brassens...
Pétri d'humanité, ce livre thérapeute nous encourage à remettre les pieds sur la Terre et à la respecter avec son grouillement essentiel grâce à cette belle disposition humaine qu'est l'empathie...
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Bien souvent avec l'âge vient aussi la solitude… Les enfants sont partis et leurs visites se font rares, le compagnon de vie a décidé de partir en premier et nous laisse seul avec notre chagrin (ou pas d'ailleurs…). C'est ce qui arrive à Ferdinand qui vit plutôt mal le déménagement de son fils et de ses deux petits-enfants dans une maison du village voisin… Alors, pour faire face à cette solitude angoissante, il propose à sa voisine Marceline de l'héberger, le temps qu'elle fasse réparer sa toiture qui fuit. C'est accompagnée de Cornélius, son âne espiègle, de Berthe, sa chienne et de Mo-je, son chat, que la vieille femme accepte cette aide bien venue. Guy, qui ne se remet pas de la mort de sa femme, se joint bientôt à eux, très vite suivi par Simone et Hortense… La ferme ne tarde pas à reprendre vie sous les initiatives du groupe de retraités et les mains tendues vont amener un vent de fraîcheur et de surprises dans le quotidien de notre club du troisième âge !

« Et puis, Paulette… » est un joli petit roman, sans prétentions, qui touche par sa délicatesse et sa simplicité. Ce n'est pas sans humour que Barbara Constantine dresse le portrait d'une vieillesse qui n'a pas dit son dernier mot et qui compte bien profiter du temps qui lui reste à vivre ! Les personnages sont attachants, authentiques et plein de saveur. Les liens qui se nouent entre chacun sont précieux et témoignent d'un besoin des autres pour avancer. Cette « maison de retraite » gérée par des retraités réserve de tendres moments de complicité et de solidarité. Un roman intergénérationnel, qui fait du bien et qui respire la douceur de vivre !
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Quelques heures de train prévues sur quelques jours, j'avais envie d'une lecture facile, positive et sans prise de tête. Trouvé sur le bureau d'une collègue, Et puis, Paulette, correspondait pleinement à mes besoins.
Le roman traite de nombreux sujets pouvant être considérés comme grave: vieillesse, veuvage, mort, dépression, mais ici résolument nous sommes plutôt dans le monde des bisounours pour montrer que des solutions s'offrent à nous. C'est un roman résolument optimiste, peut être trop, mais qui donne néanmoins à réfléchir et à envisager d'autres solutions pour l'amélioration de la qualité de vie de chacun et notamment des personnes âgées vivant seules.
L'éducation, la peur du regard et du rejet des autres, et du qu'en dira-t-on ont souvent tendance à freiner les initiatives. S'autoriser à oser, à proposer son idée, voilà un vrai challenge pour chacun. Ici, c'est le point de départ de l'histoire, mais une fois franchie cette barrière, Ferdinand, Marceline, Guy, Hortense, Simone et les autres vont revivre, reorganiser leur vie, plus solidaire, plus heureuse et avec l'aide les jeunes générations. Et pourquoi pas?
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Voilà une lecture qui me touche particulièrement, dont j'ai eu du mal à détacher mes yeux humides et que j'ai quittée à regret, une fois la dernière page tournée.

Il faut dire que Paulette, c'était le prénom de ma Mémé, et que dans ce roman, on parle des personnes âgées, enfin plutôt des viocs dans cette histoire drôle, tendre et émouvante.

Il est question de la solitude des vieux, mais pas seulement, de leurs conditions de vie aussi, de la mort, des relations avec la famille, le tout écrit avec beaucoup d'humour, même si derrière on est titillé par cette peur de vieillir. Où l'on se prend à envier ces vieux de Et puis, Paulette..., pour lesquels Barbara Constantine imagine une vie meilleure, entre colocation, jardinage et cuisine intergénérationnelle.

Sans vouloir offenser les personnes qui travaillent en maison de retraite (que j'admire, pour la plupart), je n'ai jamais rêvé de finir ma vie dans un de ces endroits qui sentent bizarre, où l'on mange à 18h et où l'on joue au loto le mercredi après-midi. Et si j'en avais eu la possibilité, j'aurais aimé habiter à la ferme moi aussi avec ma Mémé Paulette et ses potes, des chiens, des chats et un hamster (j'aime bien les hamsters), comme j'aimerais que mes futurs petits-enfants aient la possibilité et l'envie de le faire avec moi.

Pardon pour ce billet un peu personnel, mais il faut dire que ce roman remue les tripes et appuie là où ça fait mal, là où je donnerais cher pour une journée avec ma Mémé à jouer aux dadas ou cueillir des jonquilles, ou simplement voir dans ses yeux cette tendresse particulière qu'on ne trouve que chez nos grand-parents.

Vous l'aurez compris, un roman qui sent bon la madeleine de Proust, et qui nous rappelle que les vieux ont tant à apporter à notre société, nous qui l'avons oublié depuis si longtemps.
Lien : http://oxybeurresale.canalbl..
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Un peu de fraîcheur et de douceur pendant ces journées caniculaires et entre quelques livres d'abord moins facile .
Je me suis posée la question de savoir pourquoi il y avait tant de bonnes critiques pour ce petit roman sans prétention, à l'écriture simple ,je me garde bien de dire simpliste car ce mode d'expression est vraisemblablement voulu et arrive à ses fins .
Le roman aborde la question de la vieillesse, de la solitude, de la pauvreté qui se cache ,du deuil difficile à faire quand on a personne à ses cotés et il apporte une belle leçon de vie, d'amitié et d'entraide inter-générationnelle comme on aimerait qu'elle soit dans la vraie vie et n'est-ce pas le propre d'un bon roman que de faire rêver quelques instants à un monde meilleur .
Donc rien que pour cela j'ai bien aimé cette histoire .
Et puis Paulette , à bicyclette nous évoque des années plus insouciantes, d'une autre époque moins stressée et pourtant pas si loin de nous !

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Ce petit livre est magique, c'est un rayon de soleil dans un jour très sombre, un grand sourire, une immense bouffée d'espoir, de vie, d'amour.
Il fait partie des livres qui font du bien, de ceux qu'on a envie d'offrir.
Sur la couverture on voit4 petits vieux, de dos sur un banc: ils créent des liens, se surprennent eux m^mes qui étaient plutôt renfermés, font revivre une maison abandonnée et
N'en dévoilons pas plus.
Une très belle aventure!
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Lorsque vous ouvrez un roman de Barbara Constantine, vous savez d'avance que vous allez passer un moment agréable, et celui-ci ne déroge pas à la règle. J'irai même jusqu'à dire que s'il n'y en avait qu'un a découvrir de cet auteur....
Tout n'est ici que positif, attendrissement, gaité, légèreté et, cerise sur la gâteau, avec ce joli tour de force de ne jamais tomber dans le pathos.
Le seul point négatif est son épaisseur, on aimerait tellement en avoir plus sous la dent, sa lecture ne vous fera que quelques heures.....mais quel bonheur.
Dans cette histoire est traité de la plus belle des manières les relations transgénérationnelles avec toujours ce respect et cette positivité en toile de fond. Franchement, chapeau bas et un grand merci pour ce moment passé.
Voilà typiquement le genre de livre qui fait du bien, et moi j'aime bien!!!
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Et puis Paulette... - Barbara Constantine

Ferdinand, Marcelline, Guy, Hortense et Simone sont des personnes âgées, elles vivent seules ou presque, cette solitude leur pèse. Alors Ferdinand qui a une grande ferme va rassembler tout ce petit monde. de temps en temps les Lulus les petits enfants de Ferdinand viennent passer un Week-end. Et puis viendront s'ajouter Muriel, Kim et puis ...Paulette.

Si ce livre parle de solitude et de vieillesse, il parle aussi de solidarité, d'amitiés, d'amour, de tendresse. C'est plein d'humour, c'est joyeux. Ça remonte le moral et j'ai beaucoup aimé.

Et je crois que tous les livres de cette auteur sont dans la même veine.J'ai gardé un très bon souvenir de Allumer le chat.

A lire sans modération.
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En quelle circonstances Ferdinand est-il amené à aller chez sa voisine ?

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