Et puis, Paulette...

Tiens, c'est avec Et puis, Paulette de Barbara Constantine que j'ai réparé ma panne / lecture. Il y a des "feel good movie" et je crois qu'il y a des " feel good book" ! Ha et puis, je vous le confie, en lisant ce petit bouquin, je me forçais pour que la larme que j'avais au coin de l'oeil ne me tombe sur le nez. Je ne pleure pas en regardant des films, je pleure en lisant...Bref, une très jolie histoire, pleine d'espoir, surtout pleine de vie malgré la maladie, malgré l'âge, malgré la veillesse. Ferdinand qui saura bien faire revivre cette grande ferme toute vide depuis le départ des enfants, nous fait rêver à une société meilleure, pleine de compassion, d'entraide et de solutions. Et puis, il y a Paulette...;-)
Une petite lecture qui saura bien vous requinquer si besoin est !

« Et puis Paulette », pour moi, c'est le roman des mots vrais, des sentiments vrais, des valeurs vraies.

C'est comme un oscilloscope qui montrerait les courbes du moral des différents personnages ; des courbes qui se superposent, annulant mutuellement les fluctuations de chacune, de sorte qu'elles se tireraient toute vers une valeur moyenne plus haute, si vous voyez ce que je veux dire. Une sorte de phalanstère de la joie de vivre.

Comment la succession de scénettes, somme toute sans grand intérêt, peut-elle susciter tant de plaisir ? Par le talent de l'auteur bien sûr. Dans ce texte c'est l'authenticité qui éclate et qui nous nourrit.
Le sujet n'est pas sans rappeler « le goût des pépins de pomme ».
Pourquoi ces histoires si simples déclenchent-elle chez nous autant de plaisir ? de plaisir niais dirons certains mais de plaisir sains à coup sur ?
Bien sur que la vie n'est pas un long fleuve tranquille mais justement ce roman est un de ceux qui nous aident à l'oublier, au moins le temps de leur lecture et le temps que le petit nuage qu'ils ont créé continu à nous porter dans le doux avant de se dégonfler sous les pics de la « vraie »vie

Cela fait longtemps que je n'ai pas eu de coup de coeur littéraire mais là on y était presque ! Petite déception sur la fin pour ma part avec ce très joli livre de Barbara Constantine qui nous arracherait bien quelques larmes avec cette sympathique histoire de solidarité intergénérationnelle.


Toujours est-il que j'ai été emportée par l'histoire de Ferdinand, un petit bonhomme qui s'ennuie terriblement dans sa grande ferme depuis qu'il a perdu sa femme et que tous ces enfants ont quitté le nid. C'est un petit papi touchant avec un coeur gros comme ça (oui, oui, j'imagine que visualisez bien le truc là) qui se dit que c'est quand même dommage de finir seul et vieux alors que la vie pourrait être bien plus belle entourée de ses amis et de ses voisins qui ont un quotidien assez similaire.


Ferdinand a une grande ferme, un fils exilé en Nouvelle Zélande et un autre, Rolland, qui vient de s'installer au village avec sa femme Mireille et ses enfants, les p'tits Lulu : Ludo et Lucien. Lorsque la maison de Marcelline qui part en lambeaux ne se remet pas des pluies diluviennes qui tombent sur la région, Ferdinand, sur le conseil des p'tits Lulu (ils ne perdent pas le nord ceux là) décide de lui proposer la cohabitation et l'échange de bons procédés. Hé oui, parce que si on est fiers comme des coqs quand on est jeune, je n'ai pas l'impression que ça s'arrange avec l'âge. Il faut pourtant savoir la mettre de côté cette foutue fierté pour vivre de belles choses de temps en temps.


Une fois que Ferdinand a réussi à en convaincre une, il ne va plus s'arrêter. Guy, jeune veuf, est en train de perdre pied donc quoi de plus normal que de l'embarquer à la ferme ? Simone et Hortense, les soeurs Lumière sont menacées d'expulsion et ne savent plus quoi faire… allez hop, tous chez Ferdinand ! Mais une équipe de petits vieux de cette envergure a besoin de s'organiser pour que tout fonctionne et c'est là qu'ils décident de faire appel à Muriel et Kim, des petits jeunes… Vous voyez le tableau ?! Malheureusement je ne peux pas en dire plus sous peine de tout vous dévoiler, ce qui serait dommage vous en conviendrez.


Les chapitres sont courts et efficaces, on y retrouve une panoplie d'expressions qu'on entend plus de nos jours et qui fait plaisir parce qu'elle nous rappelle nos grands parents. L'écriture est simple mais elle fait le job car l'histoire est là et elle prend toute la place.


Alors oui, tout est un peu rose ici mais alors quoi ?! On s'en fout ! Nous ce qu'on veut c'est être happé par l'histoire, et Barbara Constantine excelle dans ce domaine. J'avais du mal à le quitter ce livre et ça si ce n'est pas gage d'une valeur sur je vous demande bien ce que ça peut être ? le roman est truffé de scenettes plus touchantes et rigolotes les unes que les autres et même si les compétences et les personnalités de chacun tombent à pic à chaque événement, c'est rempli d'émotion et de tendresse, et moi j'aurais aimé que Ferdinand, Guy, Marceline, Hortense & Simone soient mes grands-parents ! Mamie ne prend surtout pas ça pour toi si tu me lis car tu sais bien que t'es une mamie qui déchire !


Que dire de plus, sinon que vous passerez un p'tit moment de bonheur ! On a un sourire au coin des lèvres quasiment tout le bouquin, c'est un livre qui se lit tout seul et qui se partage. Il met du baume au coeur, il fait du bien ! Donc là si vous n'avez pas envie de le lire, je ne sais pas ce qu'il faut que je fasse de plus !
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..

Ce roman a quelque chose d'émouvant. L'histoire est simple et belle. Que faut-il de plus pour rêver? Rêver d'un monde où la solidarité et l'amitié, sans arrière pensée, seraient reines. Ferdinand se sent seul dans sa grande ferme. Il se laisse aller depuis le départ de son fils. Il voit à peine ses petits-enfants. Sa voisine est seule aussi, une femme discrète qui n'a pas peur de travailler pour gagner son pain, aidée par son âne, aussi têtu qu'attendrissant. Après la quasi-démolition de son toit, elle va habiter chez Ferdinand. Une amitié simple et solide va se nouer. Puis un ami d'enfance, soudain veuf, va venir les rejoindre, puis deux dames âgées, les soeurs Lumières, puis des plus jeunes. Une étrange cohabitation va se mettre en place. Il faut gérer les plannings. Les anciens se mettent à internet, créent un site : solidarvioc.

C'est la vie de cette étrange famille recomposée que l'on suit. C'est frais, attendrissant, drôle et émouvant. Je ne peux que le recommander pour voir la vie autrement.
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..

Un prix des libraires du livre de poche plus que mérité.Un roman porteur d'optimisme dans un contexte qui ne l'est pourtant guère.Tous les personnages sont attachants et tellement bien campés.Superbe.

Mes pauvres neurones ont beau être fatigués, ils ont refusé de se laisser engluer par une telle quantité de guimauve. Dans ce roman on frôle très vite l'overdose de bons sentiments et je n'ai pas été sensible aux charmes de cette lecture qui me parait réservée à un lectorat fort âgé ou très jeune. J'ai préféré la fraicheur de Tom petit Tom

Bienvenue sur "solidarvioc.com" ou comment une ferme désertée devient une bouée de sauvetage, une oasis dans le désert, une lumière au bout du tunnel? Un répit ,en tout cas. Une belle histoire d'entraide entre générations, d'amitié, de solidarité, qui mérite ses 4 étoiles, malgré le style d'écriture qui n'est pas le point fort du livre pour moi, mais les pages se tournent vite, vite...

J'ai découvert Barbara Constantine en janvier dernier et son style m'avait beaucoup plu.
Cette lecture est une confirmation de mon attirance pour son écriture, pour les bons sentiments qui animent ses personnages.
Avec ce roman, ce sont les valeurs de solidarité, d'amitié et d'entraide intergénérationnelle qui sont mises en avant.
On peut à peu près tout prévoir, mais une surprise peut être au rendez-vous...
Encore une belle lecture qui fait chaud au coeur !

Comme il est sympa ce petit roman
Un bon moment . Oui bien sûr l'histoire est improblable , ce vieil homme qui accueille tout le monde et miracle tout le monde s'entend mais bon.
Une bonne leçon pouvons nous être tolérant et partager notre demeure de la naissance à 95 ans.Il faut savoir cohabiter et se faire une raison .

Voilà un roman d'été (ou de dimanche pluvieux), pas "prise de tête", qui fait du bien même si on n'y croit pas trop.
Tous les problèmes se résolvent comme dans le meilleur des mondes. Et des problèmes, il y en a à la pelle dans ces 300 pages.
Mettre en scène la solitude et la vieillesse et en faire un livre plaisant , c'est à saluer.