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Les nouveaux mystères de Marseille tome 3 sur 13
EAN : 9782253114079
349 pages
Le Livre de Poche (18/10/2006)
3.82/5   42 notes
Résumé :
Marseille, 1899. La France est en proie aux attentats anarchistes, et Raoul Signoret, le sémillant chroniqueur judiciaire du Petit Provençal, doit rendre compte d'une exécution capitale, alors qu'il milite contre la peine de mort ! Mais un procès autrement plus étrange l'attend : celui du docteur Hippolyte Danglars, un médecin dévoué à ses patients de condition modeste, accusé d'avortement clandestin par une jeune femme mourante...
Malgré les avertissements d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Polar régional, ici Marseille, fin du 19ème siècle , avec l'accent, s'il vous plait..
Des trafics d'opuim, d'héroïne; des morts en veux tu en voilà, une chanteuse, un anar, un journaliste et la police sont les acteurs de ce polar avec en toile de fond un procès qui ne dit pas son nom, celui du Dr Danglars.
tout ce petit monde va se croiser dans les rues étroites de la cité Phocéènne, dans les bars et les fumeries pour: les uns vivre de leur trafic, les autres découvrir et pourquoi pas stopper ce négoce illégal.
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"Le secret du Docteur Danglars" est la troisième enquête de Raoul Signoret, notre journaliste du Petit Provençal. A partir d'affaires criminelles de la Belle Epoque, trouvées dans les archives "non résolues", l'auteur, lui même journaliste à La Provence, adapte le fait divers et nous propose un dénouement, le tout ponctué de descriptions du vieux Marseille et des expressions linguistiques adéquates. Cette fois-ci, notre jeune reporter et son oncle Commissaire à la Sûreté marseillaise, vont enquêter dans le milieu du trafic d'opium, très en vogue dans les milieux huppés en cette fin XIX°. Un très bon moment de lecture !
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Marseille à l'extrême fin du XIX° siècle (le livre se ferme sur le réveillon 1900), sombre histoire de sympathiques anarchistes et de vilains bourgeois opiomanes, de policiers bourrus et de reporters fouineurs. C'est dire si l'histoire est convenue ! On retrouve là l'ambiance, pas désagréable au demeurant, des grands romans policiers d'autrefois, Rouletabille ou Arsène Lupin. Restent les qualités du roman historique, mais (c'est mon goût) je n'aime pas les romans policiers historiques : contrairement aux romans policiers étrangers (Xiaolong Qiu, Leonardo Padura, Donna Leon, par ex.) qui créent une ambiance à partir de quelques détails et dépaysent vraiment, les polars historiques affichent toujours une documentation laborieuse qui tue l'ambiance. Que nous importe le nombre de morceaux dont a été composée l'obélisque de la place Castellane ? L'opposition entre le quartier du Rouet (aujourd'hui résidentiel) et celui du Prado est assez vivante, mais à côté de cela, combien de détails inutiles ! de même, le parler marseillais, pourtant si savoureux, semble "plaqué" pour faire couleur locale.
Enfin, tout le monde il est gentil et affectueux, sauf le méchant qu'il est de plus en plus méchant alors qu'on le croyait gentil : pas très fouillé au niveau des caractères !
Le vrai lecteur de romans policier (ou le lecteur de vrais romans policiers) s'ennuie un peu. A choisir, il y a tant d'ouvrages de souvenirs sur le Marseille ancien qui se lisent plus agréablement, si l'on veut retrouver cette ambiance désuète.
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Critique écrite après une énième relecture. Ce volume est l'un des plus sympas de la série ; l'un des plus politiques sans doute aussi. On fait la connaissance d'un typographe anarchiste qui devient ami avec notre reporter préféré. Un "anar" présenté pour une fois sous un jour sympathique dans la littérature. Ce n'est pas le seul, mais c'est suffisamment rare pour être remarqué. Quant au "poseur de bombe" décapité au début du récit, l'auteur fournit suffisamment d'éclaircissements au cours de l'histoire pour que l'on comprenne son geste. Ça aussi c'est pas tellement courant. L'intrigue est bien conçue, façon "pelure d'orange" et, au fil des pages, le portrait tout en nuances du fameux "docteur Danglars" dont il est question dans le titre, se précise peu à peu... Ah ! les ravages de l'Indochine ! Bref, lisez ce volume, vous passerez un bon moment et vous n'aurez que plus envie de lire ou de relire les autres...
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Après le vampire de la rue des pistoles, c'est avec le secret du docteur Danglars que j'ai fait plus ample connaissance avec monsieur Contrucci.
Alors que le premier polar traitait de mythologie en général et de l'héritage grec de la cité phocéenne en particulier, cette nouvelle aventure aborde deux sujets sans véritables liens entre eux : le marché de l'opium et l'anarchisme.
Le secret du docteur Danglars c'est un polar qui débute par l'exécution d'un anarchiste, d'ailleurs c'est bien à contre coeur que notre célèbre journaliste, Raoul Signoret, se rend " au spectacle" afin de couvrir l'évènement. C'est encore, le procès du docteur Hyppolite Danglars accusé d'avoir pratiqué un avortement clandestin sur une bonne, avortement ayant d'ailleurs coûté la vie à cette dernière. Mais, me direz-vous quel peut être le rapport entre ces deux évènements ?
Contrucci nous offre une énigme sur fond d'opium mais sans nébulosité. Une fois de plus il nous sert des dialogues drôles et percutants, des joutes verbales croustillantes. le tout, sur fond de patois, de cigales, d'odeur de thym et de romarin, de mets provençaux.... Ah je cours acheter une autre de ces merveilles !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Habillée de noir dans des vêtements sans grâce, elle dardait sur les deux hommes des yeux furibonds. Elle paraissait faite de plusieurs morceaux que la Nature n'était jamais parvenue à harmoniser. (...)
Bouillot glissa à l'oreille de Raoul :
- Mon pauvre père n'aurait pas manqué de dire "A maï de cuou que de mourre !"
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C'est encore essoufflée,(...) que Cécile Signoret fit son entrée officieuse dans l'enquête sur l'affaire qu'on appela plus tard "le secret du Docteur Danglard."
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- Vous ne vous sentez pas plus léger, plus - comment dire ? - mieux dans votre peau?
- Franchement, non. Je me demande s'il n'en va pas avec l'opium comme de la pratique religieuse. Il faut avoir la foi. Et je ne l'ai pas.
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Si quelqu'un avait l'idée saugrenue de fermer un jour les maisons closes, tu verrais le pastis ! Il y aura bien un jour un fadoli pour interdire l'absinthe. Crois-tu que ça supprimera l'alcoolisme ?
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Seul le prénom changeait. Joseph, Louis, et maintenant Anatole Deibler... Sinistre dynastie. L'Exécuteur changeait, l'horrible besogne, elle, demeurait immuable dans son effrayant cérémonial.
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