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Jean-Paul Gratias (Traducteur)
EAN : 9782869302211
256 pages
Payot et Rivages (01/02/1989)
3.55/5   22 notes
Résumé :

Inlassablement, Kléber livrait la même bataille. Il ne savait jamais très bien comment il s'y était engagé. Mais cela ne changeait rien. Sans qu'il pût s'expliquer pourquoi, il se retrouvait toujours seul, à se battre à la fois pour les vivants et pour les morts, pour le visible et l'invisible. A ses yeux, les morts étaient aussi réels que les vivants, surtout s'ils étaient morts injustement. Une ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Kléber est flic au commissariat du boulevard Sébastopol, à Paris.
Un excellent flic mais qui ne supporte pas les bassesses et le manque de savoir faire de ses collègues. Un flic qui a pour meilleur ami, depuis son enfance, un truand notoire. Et qui vit, comble de tout, un amour sans bornes avec Elenya, une ancienne prostituée d'origine polonaise qu'il a sortie de la rue.
Mais un beau jour, Kléber va tabasser un de ses collègues qui l'avait provoqué. Il sera mis alors « à pied » et commencera pour lui le début d'un véritable cauchemar.
Robin Cook nous plonge une fois encore dans la noirceur de l'humanité, mettant en place une histoire simple, dans les rues parisiennes, et nous dévoilant les tourments d'un personnage qui n'a que peu de foi en l'homme. Rien de très réjouissant dans cette descente aux enfers sinon un amour immense qui ronge Kléber et qu'il aimerait vivre en paix.
Le héros ne cesse de réfléchir à ce monde qui l'entoure, un monde qui le dégoûte la plupart du temps, et contre lequel il ne peut s'empêcher de frotter son extrême sensibilité.
Et que l'on se rassure, c'est bel et bien ce monde pourri qui aura le dernier mot.
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En préambule à cette note de lecture, je voudrais rassurer ceux et celles qui auront cru, le temps d'un court instant, que je m'étais mise à apprécier le genre "thriller médical de gare"... Je sais qu'un certain Robin Cook est maître dudit genre (et je le sais parce qu'il y a quelques années, je l'avoue, j'ai lu plusieurs de ses titres... que celui ou celle qui n'a lu aucun livre susceptible de provoquer, avec le recul du temps, un sentiment de honte, me jette la première pierre), mais ce n'est pas en l'occurrence cet individu que je souhaite évoquer aujourd'hui...

Le Robin Cook qui m'intéresse n'est pas américain, mais anglais, est mort il y a 20 ans, et n'a certainement pratiqué aucune intervention chirurgicale de sa vie (l'autre, là, le premier, est à la fois écrivain ET chirurgien ophtalmologiste).

Il était écrivain lui aussi, mais plutôt dans la veine noire, très noire, comme je l'ai découvert à la lecture de "J'étais Dora Suarez".

"Cauchemar dans la rue" débute également dans la violence et le marasme. Son héros, Kléber, est un flic désabusé, guère sympathique, écoeuré par la corruption et la médiocrité qui règnent au sein d'une police qui a perdu de vue sa principale mission : contribuer à rendre le monde plus juste et plus sûr. Il a grandi dans la rue, et a connu assez de souffrance et de difficultés pour ne pas se sentir obligé de faire des courbettes au premier supérieur venu. Sa riposte impulsive et musclée à un inspecteur qui se mêlait de ses affaires lui vaut d'ailleurs d'être exclu de la police.
Cela ne le perturbe pas outre mesure, il pourra ainsi passer davantage de temps avec sa compagne Elenya, une ancienne prostituée polonaise pour laquelle il éprouve un amour profond. La mort de cette dernière, au cours de l'explosion d'une bombe qui lui était destiné, l'anéantit.

Le récit est alors consacré, en boucle et pendant presque 150 pages, aux idées noires que ressasse Kléber, réalisant son incapacité à vivre sans Elenya, s'entretenant avec son fantôme qui l'incite à le rejoindre... et c'est très long !

Mais pour dire la vérité, je n'ai pas accroché dès le départ à ce roman. J'ai trouvé le personnage principal caricatural, comme si, tout à sa volonté d'en faire un anti-héros, l'auteur en avait oublié de le rendre crédible. Les dialogues eux-mêmes ressemblent à des réparties de mauvais films, manquent de naturel. Les pensées, enfin, qu'il prête à Kléber, sont parfois simplistes, ou incompréhensibles.

Pour résumer, c'est mal écrit (ou mal traduit ?), ennuyeux, dénué de toute subtilité...

Une déception aussi puissante qu'inattendue, compte tenu du souvenir que je garde de la lecture de "J'étais Dora Suarez".
Lien : http://bookin-ingannmic.blog..
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Ce roman est un conte traitant de l'amour au delà de la mort. C'est très bien écrit, cela ne ressemble à rien d'autre. Il y a bien des faits policiers, des personnages attachants, une intrigue qui nous entraîne dans les 100 premières pages, mais vite on bascule dans la descente aux enfers de ce flic touché au coeur.C'est noir, très noir. Un bon moment de lecture.
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