Chouette ! J'entame le premier livre listé sur ma PAL 2014. Il s'agit du Livre des prophéties qui me rappelait un titre précédemment lu,
le Livre des morts. Tout à fait normal, les deux ont été écrits par le même écrivain,
Glenn Cooper, l'un étant la suite de l'autre.
le Livre des prophéties ne vaut pas le premier… que je n'avais déjà pas trouvé extraordinaire et intéressant. Ça promettait…
Ben, pas déçu. Plus nul que le précédent. Nous baignons dans le genre historico-fantaisiste.
Glenn Cooper utilise l'Histoire et part dans des délires complotistes. Aïe, aïe ! Les personnages ne sont pas travaillés, les scènes et les évènements sont incohérents. Un Benjamin Franklin qui se rend en « paquebot » des colonies d'Amérique en Angleterre, nous avons de la chance, ce n'était pas le Titanic. Allez, seul atout, c'est facile à lire. Sitôt commencé, sitôt terminé.
Je n'ai pas résumé la trame. Oh ! Une histoire simpliste. Nous sommes en 2026 et la fin du monde est prévue le 9 février 2037, mauvaise journée pour ceux dont ce sera l'anniversaire… J'ouvre mes cadeaux ou j'attends demain ? Pourquoi le 9 février, ben parce que le 29 ça n'arrive que tous les quatre ans, POY1 ! Ou bien, c'est le jour anniversaire de l'auteur. Bref, cela n'a pas l'air d'inquiéter les grands de ce monde. Faut dire qu'en un an, ils peuvent continuer à en faire des bêtises. Quant au commun des Terriens, pareil, ça vit normalement. Bon, c'est vrai, à part quelques angoissés pour si peu qui se suicident. Mais pas de quoi en faire tout un foin.
Heureusement, nous retrouvons le héros du tome 1, Will Piper, piper comme aux dés disait-il dans le premier livre. Ancien agent du FBI, il est à la retraite, il a dépassé les 62 ou 64 ans. Ah non, il est américain, pas français, donc pas de problème avec son âge. Dans
le Livre des morts, il avait révélé l'existence d'une bibliothèque qui contenait les dates de naissance et de décès de tous les habitants de la Terre qui vécurent ou vivraient à compter du XIIIème siècle jusqu'au 9 février 2037. Cette bibliothèque était conservée dans la fameuse zone… 51. Et oui… 51 comme le pastis. Ils sont forts les Américains, ils cachent des choses là où on n'aurait jamais deviné. Bon, je reviens sur notre Piper, qui se la coule douce en Floride et qui sort de l'hôpital, car il a eu un infarctus dans les bras d'une belle infirmière. Il va perdre son fils parti fuguer en Angleterre, dans le Yorkshire. Alors, fuguer d'accord mais le Yorkshire pour un ado, ce n'est pas vraiment l'endroit où s'éclater. Quoiqu'il en soit, Papa va aller chercher le fiston, sans l'aide de Maman, troisième personne la plus importante au FBI, qui a fort à faire avec des Chinois inquiets de recevoir des cartes postales qui leur annonce l'heure de leur mort. Si, Si… 😊
Vous l'avez compris, ce n'était pas du grand art. Un roman dont le thème était la prédestiné mais qui n'a jamais su proposer des pensées profondes, ce n'est pas du
Onfray ou du
Finkielkraut non plus, c'est du
Glenn Cooper. Néanmoins, je partagerai cette réflexion, en guise de conclusion « Je ne crois pas qu'il soit sain ou naturel pour les gens de savoir le jour où ils vont mourir. Ils devraient se concentrer sur leur vie, pas sur leur mort [p.271]. « C'est pas faux !».