AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B00AD9CON4
DELPEUCH (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
Voici le second «volet» du diptyque que mon ami André Delpeuch a bien voulu me demander de présenter au public. Le premier « volet» : Des Gloires déboulonnées trouvera désormais le meilleur de son intérêt dans ce fait surtout que le second volet maintenant existe. Dix peintres maudits, choisis par nous et délaissés d'abord par vous, marchands et amateurs, opposés à dix peintres que vous avez hier trop honorés.
Que lire après Des Peintres MauditsVoir plus
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
De ce temps-là, son autre passion, ce fut de lire Spinosa. A bien dire, plus tard, Modigliani ne sut jamais m'expliquer pour quelles raisons il se plongeait ainsi dans le Tractatus-theologicopoliticus, si l'Ethique lui était moins absconse. Il me dit bien qu'il était pris par la forme géométrique, poussée ici à l'excès de la méthode cartésienne ; et puis, m'ajouta-t-il : « N'ai-je pas ici la forme la plus méticuleuse, la plus exacte, la plus cruelle du panthéisme? » Soit! mais j'ai toujours pensé que, pour Modigliani, lire Spinosa fut une fantaisie à ajouter à bien d'autres qui se manifestèrent très vite en lui.
Commenter  J’apprécie          00
Par bonheur, le père de Paul Cézanne était, un sacré beau jour, de casquettier devenu banquier ; et une fortune conquise ainsi, Cézanne put peindre. Pour qui? pour lui, d'abord! — pour ses amis ensuite : Pissarro, Guillaumin, Monet, Renoir (ils savaient qu'il était le plus fort!) — pour quelques amateurs enfin: Choquet, Gachet, Théodore Duret ; et surtout, et surtout pour toute la jeune Peinture des deux hémisphères, qui révère toujours en lui le plus rare, le plus extraordinaire, le plus inouï de tous les peintres.
Commenter  J’apprécie          00
Il y avait autrefois à Livourne, en Italie, un Petit Juif que ses parents chérissaient. Il s'appelait Amédée, Amedêo Modigliani. Il fut élevé dans le respect aux moeurs, usages et habitudes imposés par le rabbin; puis, quand il eut atteint sa vingtième année, il vint à Paris.
Il voulait être peintre. Il loua un atelier sur la Butte Montmartre; et, comme il était très sage, il se mit tout de suite à accrocher aux murs quelques photographies des tableaux célèbres que son admirable pays possède encore.
Commenter  J’apprécie          00
Dans ce milieu, Modigliani chanta vite à l'unisson. Le bon petit Juif de Livourne devint un sacripant. Il était autrefois coquet; — on le vit sale, mal tenu. Il s'était mis à boire, copieusement. Vint la guerre. Il eut des histoires avec la police. Il se lia avec Rappoport. Et il avait maintenant beaucoup de talent.
Commenter  J’apprécie          00
Il eut toutes les qualités de son Italie nerveuse, fine, exaltée. Dague preste à briller qui creusait à la volée des arabesques sur le blanc des marbres; et c'était toujours une noble signature de beauté ou d'élégance.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : vincent van goghVoir plus


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1085 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}