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EAN : 9782800134031
64 pages
Dupuis (05/11/2003)
3.53/5   37 notes
Résumé :
"Une maison de Frank Lloyd Wright", "Une petite tulipe rose", "Only love can break a heart", "Sur l'île". Quatre histoires courtes. Quatre histoires d'amour. Quatre variations sur un même thème, autant de mouvements pour cette symphonie magistrale où dominent les élans du coeur et la force de l'émotion.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Des très belles planches de paysages qui rappellent fortement les estampes japonaises de Hokusai ou Hiroshige, des personnages types mixtes, indiens, européens, des bribes de philosophie dont je n'ai pas vraiment compris la portée dans le contexte, quatre histoires "d'amours" trop simples, presque enfantines,.......je ne vais pas m'y acharner, pour être bref, je suis passée à côté de cette BD encensée par mes amis babeliotes, dont j'ai succombé à l'un des billets. Si tout le monde a tellement aimé et apprécié , c'est qu'il y a sûrement quelque chose ou des choses auxquelles je suis moins sensible que la majorité. C'est le titre de Frank Lloyd Wright, qui m'avait attirée, mais à part les belles planches d'une des maisons conçue par lui, le reste est bien mince.....valable pour les trois autres histoires. Tant pis ! Vu les quatre critiques trés positives, pour qui serait tenté je conseillerais de se laisser tenter et de se faire sa propre opinion.
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La neige recouvre un quartier résidentiel, de Chicago peut-être, dans une première histoire empreinte de tendresse et de sensualité (“Une petite tulipe rose”) : Myrtle vient de taper dans l'oeil de Lambert et ne sera jamais pensionnaire dans la “maison” que sa soeur lui a trouvé dans le Wisconsin. L'écrin végétal luxuriant de l'extraordinaire Fallingwater House (“Une maison de Frank L. Wright”, titre de l'album) offre ensuite son somptueux décor à l'étudiant en littérature Buzzy venu réaliser l'interview d'une auteure à succès insaisissable dont il ne rencontrera que son assistante. Quelques notes de piano et le doigté de Lily pour sa rencontre improbable avec Chuck dans la troisième histoire (“Only love can break a heart”) avant les flamboiements automnaux, suggérant la région des Grands Lacs, qui encadrent leur descente en canoë jusqu'au défunt George... Enfin la glissade finale en roue libre sur trente-quatre lacets qui emporte les deux gamins dans leur “Maison hantée”, sur fond de soleil couchant (“L'île”), est en fin d'album un hymne épatant à l'amour des aventures illustrées.

Avec ces quatre histoires de coeurs, Cosey fait s'épanouir l'indicible entre les êtres au mépris de l'âge et célèbre au passage, outre la nature, la musique, l'architecture et sa passion du neuvième art. Délicieuses une à une, chaque histoire déploie un paysage pour aborder les émois les plus divers. Mais flotte sur l'ensemble le souffle général d'une méditation sur le passage du temps et sur les infinies variations de l'amour porté par les interrogations mélancoliques des personnages ou par leurs plus irrépressibles élans. Cosey scénarise des situations ordinaires ou insolites et les transforme en moments d'exception. Graphiquement c'est très réussi. Car dans les quatre récits, mouvements de l'âme et des saisons paraissent s'accorder, se questionner, se faire écho ; ils rythment un tempo de haute intensité où le trait et la couleur agissent immédiatement dans des planches splendides. Mais quelque chose dépasse le graphisme et la composition, qui transcende le propos sur l'amour. L'humanisme tout à fait propre à Cosey transparaît tout simplement dans des pages harmonieuses et jamais “gnangnan”.

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Je n'arrive pas à apprécier les oeuvres de Cosey à leur juste valeur. Je me force à les lire en espérant qu'un jour un déclic va avoir lieu mais rien ne se passe. Je suis hermétique à son langage. le pire, c'est que je n'arrive pas à savoir pourquoi.

En effet, j'apprécie en général assez facilement les différents auteurs de Bd. Il m'arrive même d'avoir des coups de coeur et dans ce cas, je me plonge dans toutes les oeuvres de l'auteur. Et quand je n'aime pas, j'essaye de lire quand même les autres récits afin d'avoir une vue d'ensemble sur les différentes publications de l'auteur.

Je pense que pour l'instant, seul "le voyage en Italie » était pas mal concernant Cosey. En l'espèce, Cosey traite des sentiments amoureux dans une large gamme, de quoi satisfaire ses fans.

La première histoire m'a paru tout à fait bizarre. Je n'ai pas compris les motivations de la vieille dame qui a fait semblant de ne pas reconnaître son ancien petit ami. Ce n'est pas une réaction très naturelle, voire saine. L'explication finale était peu convaincante.

Le second récit m'a laissé de marbre. Certes, il y a une petite surprise à la fin mais rien de transcendant. Cela ne m'a pas touché car c'est peu convaincant. C'est pourtant cette nouvelle qui porte le titre de l'album.

Le troisième récit est le meilleur. Il est fort et poignant et trouve tout son sens à la fin. C'est à la fois tendre et presque poétique. Ce fut trop court et c'est un peu dommage.

La dernière nouvelle sur le thème de la nostalgie des lieux m'a paru un peu vide de sens. Pourquoi le principal protagoniste ne rejoint-il pas son amour d'enfance puisqu'il a son adresse ? le fait-il réellement ? J'ai un doute. Ce n'est pas clair. J'avoue aisément que je n'aime pas trop quand il y a un peu d'incompréhension.

Si je fais le bilan sur les 4 nouvelles mélancoliques qui composent l'album, seule la troisième nouvelle sur la relation entre la vieille dame et l'adolescent m'a véritablement touché. C'est assez peu pour emporter mon adhésion totale.
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Quatre histoires et quatre façons d'appréhender l'amour.
Quatre scènes différentes avec des couples d'âge et d'origine différents qui se découvrent ou se redécouvrent souvent pour leur plus grand bonheur.
Des planches très colorées façon années 70 et un coup de crayon qui a reçu plusieurs récompenses.
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4 histoires d'amour - comme le dit le sous-titre de l'album -, à des moments différents de l'existence. Renaissance d'un amour de jeunesse entre 2 personnes âgées ; amour qui vient à bout des conventions ou des barrières que l'on se crée nous-mêmes ; partage des émotions et beauté de la vie plus fort que le dégoût de la vie ; souvenirs et espoir de retrouvailles après 25 ans de séparation.
Il y a 2 histoires qui sont mes préférées.
* celle qui donne le titre à l'album et qui pour moi a 3 personnages principaux : l'écrivain qui se cache, son interviewer et la fameuse maison à la cascade de Frank L. Wright
* la dernière histoire, la plus courte, la seule qui ne se passe pas aux Etats-Unis, d'ailleurs. On pourrait aussi dire qu'elle a un troisième personnages, la BD. La scène de « l'aquarium » est sublime et donne envie d'y plonger.
Un dernier commentaire : dommage qu'on ne puisse pas faire des « citations » de BD avec des images. En effet, il y a des découpages et des cadrages de Cosey qui sont exceptionnels, notamment aux pages 48 et 59.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
D'Astérix tout frais, à Zig et Puce, de Tif et Tondu à RIc Hochet, toute la BD - et j'en oublie ! - s'offrait à la lumière de nos lampes et bougies. A moins que, profitant du week-end, on s'installe dès le matin sur l'un des balcons de notre vaisseau fantôme.
On ne parlait pas. Les plongeurs ne parlent pas. C'était le critère : les albums qui nous faisaient plonger. On battait des records d'apnée, comme Picsou dans ses tas de pièces d'or.

On était parfois en désaccord, bien sûr, mais quelles que fussent nos divergences - Luc Bradefer, Bibi Fricotin ou Pat Apouf - on se retrouvait immanquablement autour du noyau dur, substratum d'un immense bonheur partagé.
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Lorsque quelqu'un écoute vraiment, il y a quelque chose qui se passe... Le silence... le silence se déploie... Alors la musique se met à vivre.
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- nombre d'étudiants défilent ici,comme je vous l'ai dit .
Une maison construite par Frank Lloyd Wright vous imaqinez !
- . OK, oK! Café ou thé, Mister Sherlock Holmes ?
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Le voyage est ma maison.
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ONLY LOVE CAN BREAK A HEART
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ina 1997
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