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Un petit tour en science fiction.
Thème classique de la remontée dans le temps plutôt mieux traité que le reste de la production récente étant passé dans mon champ de détection.
Ici, la remontée dans le temps est quantique, au sens où il n'y a pas d'univers parallèles "simultanés" (les multivers m'emm.... ) mais des réalités subjectives créées par nous mêmes, une sorte de perception naissant de notre interaction avec d'autres.
C'est bien ficelé, joliment écrit, nerveusement et intelligemment. On ne cède pas à la tentation du "facile" et "accrocheur".
Recommandable.
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On est dans un thriller de science-fiction sur le thème des multiples réalités "parallèles", sujet que l'auteur aime visiblement exploiter vu que c'était déjà le même thème dans son précédent roman Dark Matter, mais traité de façon totalement différente.

Le roman est divisé en cinq parties différentes qui apportent à leur tour un bon nombre de retournements de situations et d'évolution. du coup, histoire de ne pas spoiler, je ne vais pas aller plus loin que la première, mais sachez qu'on a à peine effleuré l'intrigue à ce moment là.

Depuis quelque temps, une étrange "épidémie" sévit, celle du Syndrome des Faux Souvenirs.
Des personnes se mettent à se souvenir d'autres vies, de vies qu'ils auraient pu vivre si leurs choix, ou leurs chances avaient été différentes, et ce sans perdre leurs souvenirs actuels. Et si c'est déjà difficile si on s'aperçoit qu'on a fait les mauvais choix au niveau de notre travail, quand des personnes se mettent par exemple à se souvenir d'enfants qui n'ont jamais existé et qui, du coup, leurs semblent morts sans que personne n'ait connu leur existence, ça peut devenir vraiment déchirant.
C'est pourquoi le taux de suicide parmi les victimes est très élevé.

Nous suivons, en parallèle, l'inspecteur Barry Sutton, de la police de New York, qui se retrouve à enquêter sur ces cas de plus en plus fréquents, après avoir été témoin d'un de ces suicides horribles, et Helena Smith une neurologue qui travaille sur la formation des souvenirs dans le cerveau, dans le but d'aider les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Un jour elle est contactée par un richissime magna, qui lui propose de lui donner un budget quasi illimité pour ses recherches ... Sans hésiter, elle saute sur l'occasion. Mais plus le temps avance plus les recherches lui paraissent suspectes. Les choix que prend son riche commanditaire lui semblent de moins en moins éthiques ...

Nos deux personnages vont rapidement se retrouver embarqués dans une affaire qui les dépasse, et qui va les mener à des choix qu'ils n'auraient jamais envisagé ...

Ce que j'ai apprécié dans ce livre a été la constante montée en tension, et l'effet boule de neige qu'on ressent tout au long de notre lecture. On part de simples choix moraux douteux et personnels, à une course contre la montre avec un ennemi invisible qui menace tout. L'ensemble commence doucement, en prenant son temps. Mais une fois qu'on a compris à quoi on avait à faire, on n'a plus le temps de ralentir.

Les points de vues alternés des deux personnages nous permettent vraiment d'avoir différentes visions des événements. Chacun explore son côté des choses et les deux intrigues sont vraiment complémentaires.

Clairement, on n'est pas sur un livre de Hard SF, censé être réaliste, comme pour Dakr Matter son livre précédent. Mais franchement ça marche bien et c'est très prenant.
Une fois passé la première partie, j'ai vraiment été embarqué et j'ai lu toute la suite d'une traite.

Je pense qu'une partie de sa réussite tient à l'attachement qu'on peut avoir aux personnages principaux. Au fil du temps ils évoluent mais restent toujours humains quelques soient leur choix. Dans ce sens je trouve qu'on retrouve une ambiance que j'ai déjà lu dans Replay de Ken Grimwood ou dans Les Quinze Premières Vies d'Harry August de Claire North, même si on n'est pas dans le même sous genre de science-fiction (Récursion est bien plus "thriller" que ces deux la).

Au final l'ensemble a été une lecture très agréable. Je n'ai pas vu le temps passer.
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Suis-je la seule ici à être férue des voyages dans le temps ? C'est l'un de mes petits plaisirs en SF et quand on me propose une façon originale ou disons différente des autres pour faire ces voyages, je réponds toujours présente ! Par contre, on m'avait dit que nous avions ici un récit complexe et j'ai plutôt eu le sentiment d'une aventure simple et extrêmement addictive écrite telle un blockbuster. Je dis oui !

Son auteur, Black Crouch n'en est pas à son premier essai. Il est l'auteur d'une vingtaine de romans aux Etats-Unis dont certains ont même été portés à l'écran comme Dark Matter ou Wayward Pines. Ici comme l'indique son éditeur, il nous propose de nous interroger sur le "vertigineux fantasme du recommencement et [...] la question de son prix." Je valide totalement !

Avec une plume simple, il alpague le lecteur dans un récit d'abord étrange où il joue sur une double temporalité savoureuse avec un air de pur récit américain avec son enquête policier sur d'étranges suicides de gens souffrants de SFS (syndrome des faux souvenirs), puis dans un second temps, il nous plonge dans une course effrénée en mode thriller où ses héros, comme dans un film catastrophe, jouent contre la montre pour défaire une sorte de vaste complot aux effets catastrophiques.

J'ai adoré la première partie. C'était archi savoureux de remonter le fil de l'intrigue avec les personnages : Barry et Helena, pour mettre les pièces du puzzle au bon endroit et comprendre ce qu'il se passait pour chacun. En jouant en plus sur le passé de Barry, qui avait tragiquement perdu sa fille, et le mystère de ces personnes qui s'étaient suicidés mais dont les noms changeaient régulièrement, la lectrice que je suis était sur le qui-vive pour démêler le fil. J'ai moins aimé la seconde partie que j'ai trouvé maladroite, trop rapide, avec un rythme qui accélérait sans cesse au point de négliger bien des développements relationnels, le tout juste pour le concept. Et moi, le concept, pour le concept, ce n'est pas ce que je préfère. Ainsi, j'ai trouvé la résolution bancale et pas logique. Ainsi, j'ai trouvé l'introduction d'une certaine romance plus que maladroite... C'est dommage, c'est le genre de détails qui fait passer le titre d'indispensable à divertissant seulement, même si ça reste très chouette.

Fan de voyage dans le temps, j'ai adoré son utilisation comme concept ici. L'idée que le temps n'existe pas ou plutôt qu'il serait soumis en fait à nos souvenirs est excellent. J'ai adoré la façon dont l'auteur a tricoté littéralement son récit autour de cette idée. C'était fascinant de voir l'ampleur de la découverte d'Helena et l'utilisation qui en fut faite. J'ai adoré qu'on puisse se servir de souvenirs comme point d'ancrage pour repartir et réécrire l'histoire, que cela concerne tout le monde et que cela crée non pas vraiment une réalité alternative, mais d'autres souvenirs qui vont parasiter ceux de la première ligne temporelle chez les gens, et que cela ressurgisse à l'anniversaire de la bifurcation des deux. C'était vertigineux !

J'ai aussi adoré qu'on nous montre les ravages d'une telle idée avec des hommes et femmes qui ne peuvent s'empêcher de dévoyer une telle invention, une telle découverte, et des conséquences d'abord moindre mais peu à peu gigantesque. Quand on assiste, certes en version bien trop rapide pour moi, au ravage de cette invention quand elle fuite partout, c'est fabuleux. J'ai eu l'impression de vivre une chute libre dans un trou noir où on nous aurait montrer tout ce que l'humanité peut faire de pire en matière de catastrophes que ce soit parce qu'elle attaque ou qu'elle est intrinsèquement attaquée et ne supporte pas la pression. C'était à nouveau vertigineux !

L'aventure fut donc amplement au rendez-vous au côté de ces héros, l'un flic à l'ancienne, l'autre scientifique qui va se révéler une femme fabuleusement courageuse. Si l'émotion des débuts m'a manqué dans la course poursuite finale, les réflexions sur notre rapport au temps, aux souvenirs, à la mémoire, aux inventions/créations et à leur utilisation par leur créateur vs leur financier, m'ont embarquée et fait vivre un excellent moment de lecture. Ce fut d'abord touchant, puis palpitant et stressant avec une belle explosion finale. Un joli renouveau des voyages dans le temps !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Terrible !! J'ai adoré !

Alors l'histoire… Si vous avez aimé Inception, il faut imaginer que c'est un peu le même principe.

Helena, une jeune scientifique, se consacre à des recherches sur la mémoire.
Barry, un flic, se retrouve embarqué dans l'affaire du Syndrome des faux souvenirs.
Helena est recrutée par une sorte de milliardaire utopique pour poursuivre ses recherches sur les souvenirs. Son objectif à elle est de trouver une solution pour sa mère souffrant de la maladie d'Alzheimer. L'objectif de son nouveau boss est de maîtriser le temps.
Un fauteuil permettant de revivre un souvenir récent nait de ces recherches. Et c'est là que tout va basculer.
Helena et Barry vont se rencontrer pour toujours, à jamais, et au-delà.

C'est wow. Je ne sais pas comment l'auteur a fait pour ne pas se perdre dans les lignes de temps. Et pour ne pas me perdre. Ca se lit tout seul, c'est captivant. Il y a autant de rebondissements que de sauts dans le passé. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant.

Bien sûr le roman pose quelques questions philosophiques sur le temps et sa perception, ainsi que des problématiques éthiques (devrait-on empêcher la 1ère guerre mondiale par exemple).

Que vous aimiez les thrillers ou la SF, lisez-le !
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J'ai découvert Blake Crouch avec un autre de ses romans, Dark Matter, que j'avais beaucoup apprécié. Il était question d'un professeur de physique qui devait retrouver sa famille à travers une infinité d'univers parallèles. le style était très addictif, j'avais dévoré ce roman. Dans Récursion, ce n'est pas le thème du multivers que l'auteur explore, mais celui du voyage dans le temps, très classique dans le monde de la SF.

Il n'est pas immédiatement question de voyage dans le temps. Tout commence avec l'enquête d'un flic, Barry Sutton, sur le suicide d'une femme depuis le haut d'un building. Pour faire la lumière sur cette mort, Barry va devoir trouver l'origine du Syndrome des Faux Souvenirs qui frappe certaines personnes : celles-ci se remémorent une vie qui n'est pas la leur.

En parallèle, nous suivons quelques années plus tôt le quotidien d'une scientifique, Helena Smith, qui cherche désespérément une solution pour endiguer la maladie d'Alzheimer qui touche sa mère. Helena va malgré elle inventer un procédé qui va bouleverser le monde entier. Bien évidemment tout ceci est lié et je vous laisse le plaisir de découvrir pourquoi.

Je n'ai pas été autant emballé par Récursion que par Dark Matter. Je l'ai trouvé interminable et redondant. C'est inhérent au principe du voyage dans le temps, mais ces incessants retours dans le passé m'ont lassé. Malgré l'explosivité de la fin, j'étais juste las et je ne l'ai pas appréciée. Il devient au fur et à mesure difficile de faire le lien entre les différentes timelines.

On retrouve toutes les péripéties habituelles des voyages dans les temps et le lot le d'incohérences qui va avec, rien de bien nouveau sous le soleil. J'ai davantage aimé suivre la progression d'Helena, ses réflexions sur le progrès, sur les recherches scientifiques, ses sacrifices. En conclusion, un roman classique de SF, bien écrit mais avec des longueurs.
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Barry Sutton, flic new yorkais, enquête sur le suicide d'une femme présentant des symptômes du SFS (Syndrome des Faux Souvenirs) qui s'étend sur New York.
Parallèlement, Helena, consacre sa vie aux recherches autour de la sauvegarde de la mémoire et va être à la base d'une invention qui peut révolutionner le monde …. Ou le détruire.

🚨 Alerte Pépite !
Ce roman de SF est un véritable coup de coeur.
L'histoire monte en puissance au fil des chapitres jusqu'à un climax incroyablement haletant.

De mon point de vue, il faut en savoir le moins possible sur l'histoire afin d'être véritablement emporté par les différents rebondissements de l'intrigue.
Je dirais juste que c'est un savant mélange entre la série Fringe, et les films Minority Report,Total Recall et une pointe de l'Expérience Interdite.

C'est dense, d'une construction au millimètre, avec des réflexions sur la mémoire, le passé, le présent, le futur, la réalité, les dérives de la science et les conséquences que certaines découvertes peuvent engendrer.
On parle également de seconde chance, de culpabilité, de reconstruction, et de responsabilités sans oublier une sublime et poignante histoire d'amour.

L'intrigue de Récursion est un mille-feuille d'une grande justesse qui m'a retourné le cerveau et sincèrement ému.
Captivant !
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Merci à la personne qui tient le blog "le culte d'Apophis" pour m'avoir donné envie de lire ce roman , ainsi qu'à ma fille (pour alterner avec "Guerre et Paix" et "Notre Dame de Paris").
Mais au fait, c'est quoi la récursion ? C'est ce qui se dit d'un programme informatique organisé de manière telle qu'il puisse se rappeler lui-même, c'est-à-dire demander sa propre exécution au cours de son déroulement. La récursivité, c'est la propriété que possède une règle ou un élément constituant de pouvoir se répéter de manière théoriquement indéfinie. C'est aussi une théorie destinée à fournir un cadre rigoureux à l'étude des notions intuitives de calculabilité et de décidabilité effectives. Même expliquée, je ne comprends pas toute la définition de la récursion.
Dans ce roman, au départ, c'est une belle idée qui guide la scientifique, Helena Smith dans ses recherches : trouver un remède à la maladie d'Alzheimer dont sa mère est la victime. Helena va croiser sur sa route, le richissime, Marcus Slade (slade veut dire ardoise en VO, une ardoise présentée à Helena ?), qui va lui donner les moyens financiers de finaliser son travail sur une île isolée où un groupe de chercheurs travaillent en ce sens. Mais les bonnes intentions et les belles idées sont parfois déviées de leur trajectoire et c'est ce qui va arriver aux travaux d'Helena.
Le roman se déroule sur différentes lignes temporelles dont on comprendra l'importance au fils de la lecture. Helena y rencontrera aussi un flic, Barry Sutton, qui enquête sur une vague de suicides liés à de faux souvenirs (et si ils étaient vrais ?). Avec Helena, ils vont tenter de renverser la vapeur et de refermer la boîte de Pandore ouverte.
J'ai souvent pensé à Oppenheimer, qui n'a eu semble-t-il pris pleinement conscience de "l'horreur" de ses recherches qu'avec l'explosion de la première bombe nucléaire du projet Manhatan à côté de Los Alamos, dans la vallée du Rio Grande (Nouveau Mexique) : "Je deviens la Mort, le Destructeur des Mondes" - extrait du Bhagavad-Gita (une des parties du poème épique Mahabharata).
Et comme le roman s'ouvre sur un suicide de femme, j'ai aussitôt revu cette photo d' Evelyn Mac Hall, suicidée du haut de l'Empire State Building et dont la beauté a été figée par une terrible photo. Des images et des impulsions électriques dans notre cerveau où s'emmagasinent les souvenirs tandis que se déposent parfois des éléments qui empêchent ses échanges sur nos neurones. Ce roman m'a donné envie d'attaquer de lire "Dark Matter", le précédent livre de Blake Crouch. A suivre ...
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Ce fut une bonne lecture dans l'ensemble, un concept que je me garderai bien de vous expliquer, tant j'ai eu du mal à l'intégrer. Une fois acceptée cette idée de retour dans la mémoire pour changer le futur, l'auteur nous présente différentes situations où, l'intérêt de changer le passé pour bénéficier d'un meilleurs avenir est évidemment sujet à controverses morales. On n'échappe pas à des redondances un peu lourdes à mon goût mais l'ensemble reste agréable.
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Récursion de Blake Crouch est un thriller de science-fiction autour de la mémoire et des souvenirs. Enfin c'est ce que j'avais cru comprendre, mais à la fin de la première des cinq parties du roman, le récit prend une tournure bien différente et nous emmène dans une direction surprenante.

Il est très difficile de parler de ce roman sans divulgâcher. le terme français est on ne peut plus approprié. Etre trop précis dans la description de l'histoire, c'est vous gâcher le plaisir de la lecture. Et celui-ci est conditionné par la découverte de l'imaginaire de l'auteur.

Blake Crouch utilise une construction très classique. Deux personnes, deux moments différents, deux histoires dont le lien, ténu au début du roman, ne fait que s'étoffer pour ne plus faire qu'un au final. Simple et efficace, le récit est rythmé par des chapitres courts, punchy et une narration chronologiquement désordonnée.

Tout commence avec Barry Sutton, en novembre 2018, flic un peu désoeuvré qui a perdu sa fille lors d'un accident. Il est appelé pour une tentative de suicide en haut d'un gratte-ciel. La femme, prête à se jeter dans le vide est atteinte du syndrome du faux souvenir. Elle se souvient d'une vie qu'elle n'a jamais eue, une vie aussi vraie que celle qu'elle vit. Expérience déroutante qui pousse certains à mettre fin à leurs jours. En 2007, Helena Smith, une neurologue, fait des recherches sur la maladie d'Alzheimer et plus particulièrement sur la formation synaptique des souvenirs. Bloquée dans ses recherches par manque de moyens, elle entrevoit la possibilité de poursuivre ses travaux grâce au budget illimité que lui propose un excentrique et riche homme d'affaires. Ce qui était un rêve au départ se transforme tout doucement en cauchemar d'autant plus que les recherches d'Helena vont déboucher sur une application inattendue qui risque de mettre en péril la réalité.

L'auteur applique toutes les recettes du thriller : suspense, fausse piste, tension extrême et quelques facilités scénaristiques... Il profite de la méconnaissance des mécanismes de la mémoire et des souvenirs pour perdre le lecteur dans les méandres de la pensée.

Récursion est habilement construit, le twist inattendu de la première partie donne de l'originalité et de la force au récit, l'auteur nous embarque alors dans une aventure immersive. Je ne peux que vous recommander ce roman.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Barry, inspecteur de police à New-York, enquête sur une vague de suicides dûe à un syndrome nouveau le SFS, Syndrome de Faux Souvenirs. Les personnes atteintes se rappellent une vie qu'ils auraient soi-disant vécue.
Helena, une grande scientifique, oriente ses recherches sur les souvenirs, ou comment permettre à sa maman atteinte de la malade d'Alzheimer de retrouver la mémoire.

Ce roman n'est pas le genre de romans que je lis habituellement. J'ai beaucoup aimé les 200 premières pages avec la mise en oeuvre de l'ambiance, des personnages, des liens qui se créent entre les histoires et les temporalités. Au bout de la 230eme page environ, ce n'est que redondance. Il y'a beaucoup de longueurs qui auraient pu être épargnées, au final, j'ai terminé le bouquin en diagonale.

J'ai quand même aimé la réflexion sur la mémoire, sur la mémoire de l'Humanité en général et surtout quelle est la place et l'importance de notre passé pour notre avenir.

Les adeptes de la science fiction accrocheront sûrement beaucoup plus que moi à cette histoire !
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