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The Roosevelt tome 1 sur 2
EAN : 9782375742617
MxM Bookmark (24/05/2017)
4.36/5   52 notes
Résumé :
Le lycéen Jeremey Samson n'a qu'une envie, se terrer sous sa couette et dormir jusqu'à ce qu'il puisse entrer à la fac. C'était sans compter l'arrivée fracassante dans sa vie d'un ouragan appelé Emmet Washington. Le major de promo en maths et informatique est non seulement magnifique, hardi, incroyablement intelligent - et intéressé par Jeremey - mais également autiste.Mais Jeremey ne s'en soucie pas. Il est bien trop occupé à se blâmer, tout comme ses parents qui n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Une vraie claque
Une super histoire touchante et émouvante qui nous montre la difficulté d'être handicapé aussi bien physique que mentale dans notre société actuelle Un roman qui devrait faire parti des programmes scolaire Une histoire très bien écrite Bravo Madame Heidi Cullinan J'ai commencé le tome 2 La mer pour refuge qui pour le début est tout aussi passionnant
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Ici, nous rencontrons Jeremey, un jeune homme dans la vingtaine, qui souffre de dépression majeure, et d'anxiété chronique. Jeremey est bien plus que ça, bien plus que ses maladies mentales, mais ses parents ne le voient pas. Alors Jeremey en souffre, Jeremey se déteste, parce qu'il ne se sent pas normal, qu'il a cet automatisme à se comparer aux autres. Jeremey est un personnage juste exceptionnel, qui m'a touché plus que je ne l'aurais pensé. J'ai souffert d'une dépression, mais surtout, je souffre encore d'anxiété sociale et j'apprends à vivre avec cette maladie mentale. Ce n'est pas tous les jours faciles, mais en ce moment, je fais d'énormes progrès, et voir Jeremey faire des progrès m'a aussi poussé. C'est sûrement bizarre à lire, mais oui, un simple personnage fictif m'a poussé à me relever, m'a poussé à faire face aux crises d'angoisses qui menaçaient de me submerger. Et pour moi, Jeremey est bien plus qu'un simple personnage fictif. Je vous laisse découvrir ce petit gars qui est tellement fort, tellement touchant, qui avance au fur et à mesure.

Et puis, il y a Emmet. Lui approche de la vingtaine, aussi, est très intelligent, craque complètement pour Jeremey et est sur le spectre de l'autisme. Asperger, pour être plus précise. Et lui aussi est défini par sa maladie, venant des autres. Enfin, sauf de ses parents qui sont des personnes exceptionnelles, mais j'en reparlerai après. Il apprends à vivre avec sa maladie, qu'il a depuis toujours. Il ne se laisse pas rabaisser, au contraire, il se trouve génial. Mais.. Il a tout de même peur que Jeremey le juge. Alors, il le regarde de loin. Cela peut paraître un peu bizarre dis comme ça, mais au contraire, c'est attendrissant. Il le regarde de loin pour finalement franchir le pas et lui parler, c'est très beau à voir. Emmet est un personnage incroyable qui m'a aussi beaucoup touché. Je connais le syndrome d'Asperger de nom, parce qu'un grand nombre de phobiques scolaires l'ont, et je suis sur un groupe Facebook et bref, je connais rapidement. J'ai connu les hôpitaux psychiatriques, et je ne suis pas du genre à juger, donc je n'ai pas plus ouvert les yeux, mais je pense qu'en lisant ce livre, qu'en découvrant ce personnage, certaines personnes qui ont “peur des handicapés mentaux” (ouais, on me l'as sorti comme ça… les gens..) ouvriront les yeux, et la fermeront un peu plus, avec leur jugement idiot. Je me suis beaucoup identifiée à lui, et je me suis posée des questions. Je me suis attachée à lui, et lui aussi est bien plus qu'un simple personnage fictif.

Et puis, il y a un bon nombre de personnages qu'on peut qualifier de secondaires mais qui sont essentiels au récit.
Par exemple, il y a les parents de Jeremey, qui ont honte de leur fils au début du bouquin, qui le pousse à bout, qui ne prennent tout simplement pas ses maladies mentales au sérieux. C'est compliqué de les aimer, de s'y attacher, mais on peut comprendre, aussi, si on réflechit bien. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.
Les parents d'Emmet sont tout le contraire : ils sont à l'écoute, ils prennent en considération la maladie de leur fils, mais aussi celles de Jeremey, ensuite. C'est des parents incroyables, géniaux. La mère m'a d'ailleurs fait verser des larmes, elle est très touchante. le père est plus du genre à emmener son fils manger une glace pendant que sa mère et sa tante (qui a elle aussi le syndrome d'Asperger) se prennent la tête, il écarte son fils des tensions, et même s'il est moins présent que sa mère, on ressent tout l'amour qu'il lui porte, et c'est juste sublime.
Il y a le Docteur North, qui s'occupait d'Emmet et qui s'occupe désormais de Jeremey. C'est un excellent docteur, pas du tout cliché, et j'aurai aimé avoir un suivi avec un docteur comme lui. Il pense au bien de Jeremey, il est à l'écoute, il l'aide à avancer, sans le pousser, sans le forcer.
Il y a David, qu'ils rencontrent tous les deux vers le milieu de l'histoire. C'est un personnage très drôle, mais aussi très maladroit, qui ne sait pas trop s'exprimer, ou mal, du moins, surtout envers Emmet. Il y a de grosses étincelles entre ces deux là. Mais j'ai tout de même réussi à m'attacher à ce personnage, qui m'a lui aussi touché.
Il y en a d'autres, bien évidemment, mais je vous laisse découvrir.

C'est un bouquin qui est SI important. Je parle toujours de représentations dans les livres, pourquoi c'est important, mais je parle souvent des orientations sexuelles, romantiques, des genres, des cultures, etc. Sauf que, la représentation des maladies mentales est aussi très importante. Et il faut que ce soit bien fait, parce qu'il y en a, oui, mais les auteurs ne se renseignent pas assez, et on le voit. Puis j'en ai un peu marre des personnages féminins qui sont soudainement sauvés de leur maladie mentale par leur prince charmant, j'en ai marre des bouquins où on insinue que c'est l'amour qui sauve. Je veux des représentations, mais de VRAIES représentations, des auteur.e.s qui font des recherchent, des bouquins own voices aussi.
Et c'est une bonne représentation, pour ce qui est de l'anxiété et de la dépression, je ne saurai dire pour le syndrome d'Asperger.

C'est un livre qui évoque des thématiques encore très tabous dans notre société. Un livre qui peut être cru, dans les descriptions de scènes intimes, aussi. On peut les passer. Par contre, je suis obligée de spoiler pour prévenir qu'il y a un gros TW suicide. Si vous souhaitez le lire et sauter les pages, n'hésitez pas à venir me demander.

En bref, une petite perle importante, qui devrait être mise plus en avant, qui mérite plus de reconnaissance. Des personnages forts, et non clichés. Des sujets qui prennent aux tripes, qui me touchent particulièrement. Je commence à vraiment beaucoup aimer cette auteure
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Lu en VO (une fois n'est pas coutume).
Je suis tombée sur ce livre tout à fait par hasard en lisant la critique d'un autre livre, et dès que j'ai lu le résumé, j'ai eu comme une envie irrépressible de le lire, car tout ce qui traite de la différence et de la tolérance m'intéresse particulièrement.
A vrai dire, j'ai connu une amie qui souffrait de dépression et qui m'a expliqué que cette maladie est plus complexe qu'il n'y paraît. C'est elle, d'ailleurs, qui m'a fait découvrir les fanfictions MM. Je n'ai donc pu m'empêcher de penser à elle dès que je suis tombée sur ce roman.
Ce roman, parlons-en. Pour être honnête, je ne sais pas si je pourrai lui rendre justice dans cette critique, tant il m'a prise aux tripes.
Tout d'abord, la psychologie des deux protagonistes, Emmet et Jeremey, est vraiment bien développée. Je les ai adorés tous les deux, surtout Emmet, avec sa franchise et ses super-pouvoirs que lui confère son autisme :)
La romance entre ces deux êtres imparfaits est à la fois très mignonne et touchante, cohérente et remarquablement bien construite, mais aussi réaliste et non sans obstacles. En effet, chacun se bat avec ses difficultés dues notamment à leur handicap. Par contre, pour les plus chastes d'entre nous, certaines descriptions très explicites de scènes intimes, ainsi que le questionnement qui va avec, peuvent mettre mal à l'aise, mais elles sont très bien amenées et ne sont pas là juste pour faire genre.
Ensuite, je salue le travail de recherche de l'autrice. Elle utilise du concret, notamment l'histoire de Carly Fleischmann, que je vous laisse découvrir. Aussi, elle déconstruit nos préjugés sur la dépression, qui est loin d'être une maladie anodine.
L'atmosphère du roman peut être pesante par moment, en accord avec les sentiments négatifs de Jeremey, mais il n'en est pas moins que cette histoire est porteuse d'espoir malgré les sujets difficiles.
Je n'ai pas parlé des personnages secondaires, qui contribuent grandement à l'avancée de l'intrigue, mais je vous laisserai les découvrir.
Une seule chose à dire à présent: lisez ce roman magnifique et poignant!
Quant à moi, je sais qu'Emmet et Jeremey vont me manquer... heureusement que j'ai le deuxième tome sous le coude quand j'aurai envie de les retrouver.
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Une belle histoire qui ouvre à la tolérance et sensibilise au handicap encore bien trop stigmatisé actuellement. le sujet est traité sainement et avec beaucoup de pudeur, à découvrir vraiment !

Le poids de l'océan est une romance m/m pas comme les autres. J'ai profité d'une promotion de la maison d'éditions pour l'acquérir, je l'avais repéré sans me lancer, pourtant c'était un tort car le roman est très juste, pas de fioritures inutiles, pas d'excès de bons sentiments, pas de surréalisme non plus, et surtout l'ensemble n'est pas romancé, au contraire, la partie romance est réaliste et tout à fait plausible avec ces petites imperfections qui en font une jolie histoire touchante, sensible et convaincante. On touche du doigt un réalisme frappant et déboussolant sur des sujets presque tabous, l'amour, la sexualité et la vie de couple de personnes ayant un handicap qu'il soit visible ou non.

Emmet est très intelligent, adore regarder passer les trains et compter les lézardes sur les trottoirs. Emmet est autiste. Avec le soutien infaillible de sa famille, il vit au plus proche d'une normalité définie par la société, ils ont fait en sorte que dans la vie tout se passe pour le mieux pour lui. Ce dernier a un secret, depuis quelque temps, il regarde Jeremey dans son jardin, Jeremey qui ne sourit pas, qui n'a qu'un seul ami, Jeremey qui le fascine, Emmet souhaitant qu'il devienne son petit ami tout simplement. A l'occasion d'une fête des voisins, Emmet se décide à aller à la rencontre de Jeremey, si ce dernier est d'abord déstabilisé par l'attitude d'Emmet, les deux adolescents deviennent rapidement ami, jusqu'au jour où un acte inconsidéré de Jeremey nécessite une attention particulière. de là, les deux jeunes hommes vont mutuellement s'aider à affronter leurs "faiblesses" et les difficultés qui se présenteront à eux.

Les deux personnages sont très différents l'un de l'autre et ceci est d'autant plus marqué par leurs pathologies psychologiques respectives mais aussi par leurs contextes familiaux très opposés.

Emmet, c'est la force intelligente et directe avec une famille aimante qui le soutient, s'adapte et fait en sorte que sa vie soit la plus facile possible. C'est un personnage absolument génial qui m'a complètement conquise. Sa façon directe de dire les choses, de les penser voire même de les ressentir, sans aucun filtre et qui ne comprend pas pourquoi on se complique la vie avec des choses qui ne se disent pas ou ne se demandent pas. Sa franchise, sa nature, ses émotions vives et sincères nous donnent un tout autre regard sur l'autisme. C'est un personnage qui sait ce qu'il veut et qui va se heurter à ce regard critique comme quoi l'amour, ou que du moins vivre une relation amoureuse, n'est pas forcément accessible à son handicap. J'ai complètement craqué pour ce personnage masculin sexy, amusant et franc qui ne triche pas. Emmet est donc très direct, mais l'envers du décor est qu'il ne supporte pas le contact des autres et a beaucoup de mal à définir leurs émotions avec une personnalité méticuleuse, maniaque, qui nécessite une organisation bien particulière pour vivre avec un minimum de sérénité.

Jeremey, c'est l'inverse, il parait plus fragile, son handicap ne se voit pas, et est donc certainement moins "compréhensible" pour les autres. Sa famille en tête qui ne le soutient pas du tout et ne lui demande que d'être "normal". La dépression et l'anxiété chronique, c'est l'angoisse des grands espaces, des bruits un peu forts, de l'agitation d'une foule, la peur de traverser un magasin pour atteindre un rayon spécifique, tout autant de choses qui, pour ceux qui ne ressentent pas ces peurs, sont moins intuitifs et je suis la première à avoir du mal avec cette pathologie. Très sincèrement, l'ouvrage m'a ouvert les yeux, m'a permis de comprendre certaines choses sur la psychologie humaine, ses défaillances, indépendantes de notre volonté propre. Jeremey est donc très sensible, a besoin de soutien, de contact aussi et vit dans l'émotion intense avec un côté bordélique puisqu'il n'arrive plus à isoler ses différents besoins.

Tout deux sont donc des antithèses de caractère et de personnalité, mais ils s'aident l'un et l'autre même. Si Emmet est certainement le pilier central de la relation, Jeremey est aussi un soutien indispensable pour Emmet, qui découvre ainsi qu'il peut être aimé comme il est et peut aussi avoir le droit de vivre une histoire d'amour. Là où l'autisme d'Emmet m'a passionnée, la dépression de Jeremey m'a un peu plus déstabilisée, mais au final, je porte un regard nouveau sur le sujet. Je les ai trouvés beaux tous les deux, beau dans leur courage, beau dans l'acceptation de leur pathologie, beau dans leurs sentiments l'un pour l'autre. La relation amoureuse est tendre mais aussi très naïve et innocente, les deux personnages découvrent l'amour, le contact physique, là aussi une chose qui demande d'être très attentif. Leur handicap nécessite qu'ils apprennent ensemble doucement, sans que cela viennent heurter leur propre fragilité, chacun a leur rythme et cet apprentissage tout en douceur, pas forcément romancé mais plutôt adapté à leur innocence, est très bien traité.

Vous l'aurez compris, autisme, dépression ou anxiété chronique, mais aussi tétraplégie, à travers un personnage secondaire, sont autant de sujets balayés par l'auteure même si elle se concentre essentiellement sur les deux premiers, que le handicap soit visible ou non, ils ont tous une importance, et ouvrent à des notions de différence, de tolérance mais aussi de compréhension et d'ouverture d'esprit. Ce roman n'est pas toujours facile, peut mettre en colère face à l'injustice, mais c'est surtout un condensé d'espoir pour toutes les personnes concernées, avec un message important, l'amour est accessible à tous.

L'auteur semble s'être très bien documentée, elle a parfaitement su s'adapter à l'un et à l'autre de ses personnages, puisque l'on change de point de vue régulièrement, elle a su bien les distinguer en fonction de leur pathologie psychologique respectve. Elle a su également apporter un peu de légèreté avec les nombreux clins d'oeil au film des Blues Brothers ou la chanson "Happy", de l'humour qui vient dédramatiser les sujets abordés. Ainsi, les émotions sont variables pour le lecteur.

En bref, une belle romance certes mais surtout un roman qui ouvre les coeurs et les esprits. le choix de l'auteur d'user de deux personnages abîmés psychologiquement renforce cette histoire, une belle façon de démontrer que la normalité est une notion toute relative et que le handicap doit faire intégralement partie de notre société sans en être exclu ou marginalisé. Une vision des choses qui m'a beaucoup plu. N'hésitez plus à lire cet ouvrage !
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Un livre dont j'ai énormément entendu parler, donc je me suis enfin lancée !
Jeremey Samson est lycéen, et doit bientôt entrer à la fac. Mais il ne parvient pas à s'intéresser à cette étape de sa vie, étant donné qu'il n'arrive pas à sortir la tête de l'eau. le jeune homme a ce que ses parents appelle « des idées noires » ou une simple « paresse », alors qu'il est en réalité profondément déprimé, et sans personne pour l'aider.
Mais il va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie : Emmet Washington, qui est non seulement major de promo en math et informatique, très intelligent, curieux et aussi autiste. La famille d'Emmet a toujours été là pour lui, et il bien déterminé à ne pas laisser son autisme le définir au yeux des autres, parce que ce n'est qu'une partie de lui, et pas sa personne entière. Et il bien décidé aussi à se rapprocher de Jeremey, et si possible à sortir avec lui.
Les deux garçons vont se rapprocher, devenir amis, et c'est la présence d'Emmet qui va permettre à Jeremey de reprendre pied, brièvement. Car la dépression est une véritable maladie et un handicap, surtout lorsqu'on n'obtient aucune aide et que ses parents l'enfonce au lieu de l'aider... Lorsqu'il va vivre son point de rupture, Jeremey pense qu'il n'arrivera jamais à se relever. Mais c'est sans compter Emmet, qui va tout faire pour lui montrer que la vie vaut la peine d'être vécue, que leur relation amoureuse est bien réelle et qu'ils peuvent vivre ensemble.
Le poids de l'océan est un livre qui me tentait énormément, particulièrement grâce à ses thèmes et ses personnages qui me semblait très intéressants. Ma lecture finie, je peux dire que ce roman de Heidi Cullinan est un petit coup de coeur !
Le poids de l'océan est un récit magnifique et touchant : avec ce livre, Heidi Cullinan nous permet de pénétrer dans l'intimité de jeunes gens, et surtout de briser quelques codes. Il y a des normes, mais qui changent selon les pays, selon les personnes et selon notre expérience. Au-delà de notre société et de sa culture, il est bon de se rappeler que personne n'est semblable à personne. On peut avoir le même bagage, le même vécu, on sera toujours différent de notre voisin. Les normes peuvent rassurer, donner un cadre commun dans lequel on peut partager avec des personnes similaires à nous, mais il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas des normes, et qu'elles doivent parfois être cassées ou assouplies. Tout le monde est différent, tout le monde est unique, et on est tous irremplaçable. La différence apporte beaucoup, et cela n'est pas fait pour éloigner les gens les uns des autres. Si on était tous sortis du même moule, la vie serait très ennuyeuse, je pense ! Rencontrer des personnes très différentes de soi-même nécessite souvent des ajustements, mais ce n'est pas une raison de les repousser, de se moquer d'eux ou de les exclure. Car la différence, c'est ce qui donne sa richesse au monde. le poids de l'océan est une histoire qui dénonce la version étriquée de certaines personnes, de certaines normes, et qui est une véritable ode à la différence et à l'acceptation des autres. Un message essentiel !

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : https://chezlechatducheshire..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu’on souffre d’une maladie invisible, ce n’est pas elle qui pose le plus de problèmes. Ce sont les autres personnes, avec qui on finit par batailler à chaque nouveau jour qui se lève. Cela me prit beaucoup de temps pour le comprendre, parce que pour être honnête, j’ai ignoré pendant des années que j’étais malade. Lorsque je regarde en arrière, je me rends compte que je souffre de cette dépression depuis le collège, et que l’anxiété a commencé au lycée. À moins qu’elles ne soient entremêlées l’une à l’autre depuis le début, et que je n’aie noté ces ressentis plus spécifiquement qu’à ces moments-là. C’est le problème avec la dépression et l’anxiété. Elles sont exclusivement dans votre tête. Les gens qui n’en souffrent pas pensent que cela signifie que l’on peut effacer les sentiments négatifs à l’instant même où on réalise leur existence. Mais seuls nous, qui vivons avec des problèmes de santé mentale, savons que cela signifie que nos démons ne prennent jamais de jours de congé.
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Lorsque des autistes citent la télé et des films comme je le faisais lorsque j’étais petit, cela s’appelle ‘écholalie’. Je n’ai plus d’écholalie maintenant. Lorsque je m’exprime, ce sont mes propres mots à cent pour cent. Certains autistes, eux, n’arrivent jamais à s’empêcher de répéter soit la télé, soit les films, soit ce que la personne en face d’eux vient de dire. À cause de la pieuvre qu’ils ont dans le cerveau. Les gens ne devraient pas rire ou afficher des expressions impolies face aux autistes lorsqu’ils répètent. Certains ne peuvent pas s’en empêcher et ceux qui y parviennent doivent vraiment prendre sur eux pour le faire. Encore aujourd’hui, il m’est difficile de ne pas citer les Blues Brothers tout le temps. Lorsque je regarde ce film, cela devient presque impossible de résister.
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L’autisme est comme un océan pour moi. Les petites choses me bouleversent. Les sensations, les contacts. Tout le monde peut lire les expressions faciales mais j’en suis incapable. Tout le monde sait comment regarder les gens dans les yeux, mais pas moi. Les autistes sont les seuls qui doivent avoir des cours spéciaux et des chartes de reconnaissance des expressions faciales pour comprendre ce que les gens veulent et disent. Lorsque tu es autiste, tout le monde se comporte comme si tu n’étais pas un véritable être humain. Je suis en colère contre ma famille parce qu’ils ont dit que j’étais un vrai humain mais lorsque j’ai dit que j’étais ton petit ami, ils ont dit que je ne pouvais pas l’être. Alors ils ont menti. Je ne suis pas un véritable être humain.
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Emmet avait plus de mal à s'adapter à la vie indépendante. Sa singularité m'avait plu des notre rencontre, mais j'appris au cours de cette première semaine que c'était complètement différent de vivre avec toutes
les bizarreries d'Emmet au quotidien.
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Je voulais être indépendant. Je ne pourrais pas être normal, mais je pouvais être comme tout le monde.
Peut-être pas sur toute la ligne. Mais mon but, ce que je souhaitais pour moi-même, était de voir à quel
point je pouvais me rapprocher des autres. Ce que je ne savais pas, c'était à quel point j'étais près d'obtenir
ce genre d'indépendance, pour moi… et pour Jeremey
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