Haine et amour
Une histoire touchante avec un mélange de haine et d'amour, mais hélas beaucoup trop nian nian superficiel avec un gros manque de crédibilité. Un roman à l'eau de rose tout est bien qui finit bien, on comprend très vite comment l'histoire se termine sans surprise
Un roman pour adolescent
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Ce livre , je l'ai lu deux fois , à quelques semaines d'intervalle , tant la sensation de gourmandise scripturale a été forte, il m'a refallu une nouvelle dose.
Un roman que j'estime être une vraie réussite même si je ne peux parler de plume dithyrambique ou de narration" bouleversifiante"!! Non ,ici ,c'est une ecriture simple, vraie ,jeune , fraiche qui te plonge mot apres mot dans la naissance d'une relation amoureuse, à priori improbable, puisque nous avons deux protagonistes non gay depuis le début .
Deux héros, Jasper et Sam, qui sont chacun le parfait reflet inversé de l'autre; l'un est la tempete et l' agitation que l'autre représente ,quand le second est le calme et la sagesse que le premier affiche. Une histoire d'amour platonique (ici tu ne trouveras pas de ces scènes de sexe casse tête qui explosent ton cortex cérébral à essayer de comptabiliser le nombre de bras ou de bouches qu'il faut avoir pour rendre les dites scenes possibles) qui n'en est pas moins trés intense , qui mets en valeur l'evolution lente et progressive de sentiments nouveaux et ambivalents. Impossible de ne pas se sentir touchée, par ces deux garcons au passé traumatique qui, sous tes yeux et ton petit coeur , tissent un lien rempli de doutes, de questions, d'envies ,de surprises sans jamais tomber dans la mièvrerie d'un romantisme trop glucosé .
Partir à la rencontre de Jasper et Sam , ça a éte comme deguster une glace menthe /chocolat aux deux parfums contrastés mais complémentaires ; le peps et le dynamisme de la menthe laissant insidieusement le gout suave et sucré du chocolat s'insinuer sur mes papilles de lectrice.Un fil narrateur direct, et glissant comme un coulis parfait, sur une romance simple et compliquée à la fois , sur deux personnalités aussi riches et surprenantes l'une que l'autre par ce coté "apparences trompeuses" si bien mis en place par l'auteur! Un épilogue plaisant et léger qui ne te laisse pas sur ta faim et ne t'aura pas fait prendre un gramme! Un roman qui fait du bien , vraiment! J'attends un deuxieme dessert de cette auteure avec impatience!
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Malgré un sujet difficile puisqu'il est question de handicap, ce livre est bourré d'humour. J'ai beaucoup apprécié ma lecture : l'histoire est sympa, bien menée avec des personnages attachant, y compris dans les personnages secondaires. Au-delà du handicap, il est aussi question de jeunes avec des passés difficiles qui tentent d'y échapper et de se construire un futur au-delà des préjugés et des attentes des autres. C'est aussi une belle histoire d'amitiés et d'amour.
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Belle et tendre, cette histoire d'amour naissante entre deux garçons, autrefois ennemis, évolue graduellement, sans sombrer dans le pathos alors même que l'enfance des deux héros a été marquée par des drames. L'auteur nous offre une romance homosexuelle qui ne s'attarde pas tant que ça sur la peur du regard des autres et/ou de la réaction des proches face au Coming Out. Ces questions sont présentes mais traitées parmi d'autres : celles de la difficulté à accorder sa confiance ou des différentes attitudes que l'on peut adopter face à un drame. Bref, j'ai passé un excellent moment en compagnie de Jazz, Sam, Shona, Andrew et les autres.
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Le reste de la semaine défila dans le flou le plus total. Au lycée, on ne parlait que de l’incident et de l’intervention de Jasper. Celui-ci s’était appliqué à fusiller Kyle et Dimitri du regard chaque fois qu’il les apercevait. Il éprouvait une certaine satisfaction à les voir baisser les yeux, pleins de culpabilité.
Les rumeurs du diagnostic concernant la cécité de Sam s’étaient répandues comme une traînée de poudre et tout le monde en semblait affecté.
Il ne jouerait plus au basket, moins un point dans la popularité. Il perdrait sûrement son enthousiasme communicatif. Moins deux points. Alors il n’en valait déjà plus la peine pour certains. Ils ne tenaient pas à s’encombrer d’un aveugle.
— Qu’est-ce que tu m’as dit ? Je veux te l’entendre dire, là, maintenant.
— Je t’ai dit « À six ans, on pense à peine par soi-même ».
— À moins que tu te sentes supérieur au point de croire qu’à sept ans, tu étais plus maître de toi-même que je ne l’étais, cette remarque s’applique à toi. Je sais qu’elle n’apaise pas la culpabilité, mais elle te montre au moins ce que je pense de tout ça. Et ce que je pense, c’est que ce que tu as fait pour te sauver à sept ans était une preuve de ta volonté de vivre, rien d’autre. La manière dont tu t’es construit après est remarquable. Et c’est sans doute horrible ce que je vais dire, mais je n’aimerais pas que tu sois autrement, parce que ces blessures font partie de toi. Et Jasper… Crois-moi, elles ont fait de toi quelqu’un d’incroyable. Tes cicatrices sont magnifiques, aussi douloureuses soient-elles…
En bref, la plasticité est la capacité du cerveau à traiter différemment les informations selon le problème qui l’empêche de le faire de manière habituelle. C’est le cas lors d’un souci neuronal où le cerveau s’organise autrement pour s’adapter au mieux à la nouvelle situation ou encore lorsqu’il doit assimiler de nouvelles aptitudes. En bref, si tu veux voir à nouveau, rien n’est impossible. Mais il va falloir travailler et y croire.
"Peut-être qu'au fond, c'était ce à quoi il avait aspiré toute sa vie. Trouver l'envie de ne pas juste passer comme un courant d'air sur terre. Tout était à reconstruire au milieu de ces ruines qu'il avait trop longtemps foulées."