Désolé, j'ai eu du mal à lire ce livre dont des passages à l'intérêt relatif.
Parallèle, il y a une dizaine d'années, assistant à une signature de bd, je demande à la dessinatrice ce que raconte son livre, c'est le récit de ma grossesse dit elle. Ah bon !
Introduction.
Rachel Cusk écrit : il s'agit d'une lettre que j'adresse aux femmes qui veulent bien la lire, avec l'espoir qu'elles trouveront, dans le récit de mes expériences, une forme d'accompagnement.
Aïe, un livre excluant les hommes, dont je suis, précisons le, je n'aime pas cela. D'autant qu'avoir un enfant, n'est pas qu'une histoire de femme.
L'oeuvre d'une vie raconte donc la grossesse d'une femme, l'auteur probablement, l'accouchement, la première année et un peu plus, de la relation mère enfant. Il y a de tout et comme le en même temps macronien, l'envie d'être seule et le manque de l'enfant, le désir d'allaiter et la contrainte carcérale que cela implique, bref, défendant une idée puis son exact contraire, toute jeune maman trouvera chaussure à un pied et pantoufle à l'autre.
Dans un précédent livre elle écrivait 24 h de vie de quelques femmes où il ne se passait pas grand-chose. Laborieux. Ici de même mais sur une durée plus longue. de plus, cela part dans tous les sens avec en prime des extraits d'oeuvres connues venant conforter et consolider la supposée exactitude de propos discutables.
Un chapitre sur l'allaitement.
En fallait il tant.
Rachel Cusk raille les précis de maternité et autres discours médicaux. Une patiente me demande combien dure une tétée. Ayant en soin à la même époque une médecin de PMI, 10 minutes par sein me dit celle ci. Que vaut un discours technique face à la prunelle de ses yeux ? Quand à la question de la première patiente, combien dure une tétée ? le problème était derrière. Garder le plus longtemps possible son bébé au sein, meilleur moment d'une vie en regard d'un futur pas terrible. Bravo la préparation à l'autonomie.
Bref. C'est le seul chapitre où le père intervient pour donner un biberon afin de pallier un allaitement calvaire.
Rôle du père, entre autre, éviter la fusion mère enfant.
Qu'y a t il derrière la question, pardon le livre. Une mère trop proche de son enfant et virant symbiose. Je comprends alors le titre,
l'oeuvre d'une vie, et la dernière phrase, que je vous laisse découvrir. du même tonneau, un chapitre intitulé mèrebébé où il est dit qu' il est inapproprié de considérer la mère et le bébé comme deux être distincts. Ah bon et où l'auteur est elle allé chercher cela ? Ou encore le passage allaitement au père - biberon vécu comme une trahison de la mère vis à vis de son enfant .
L'oeuvre d'une vie conviendra tout à fait aux mères qui s'y retrouveront. Osons tout de même un bémol, une vie ne se réduit pas à une de ses composantes ( le ou les enfants ), fut elle importante. Diversité, diversité, vie sentimentale, vie professionnelle, les amis, le souci de l'autre, les loisirs, les vacances, culture, conscience politique, s'entretenir physiquement et psychiquement, des passions peut être mais pas dévorantes, ses parents, ses frères et soeurs etc. etc.