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Jonglant d'une époque à l'autre, de 2003 à 1941, puis 1988 ou en encore de 2008 puis à 1958, en passant par 1975 et 1998 et j'en passe, l'auteure raconte l'histoire d'une famille déchirée entre sa Roumanie d'origine, un échec israëlien et sa vie nouvelle aux États-Unis.
D'ailleurs, tout commence là-bas, à Manhattan, en 2003. Helen trouve Jacob, son mari, âgé de 72 ans, en fâcheuse posture… Nous apprenons qu'ils ont une petite-fille de 4 ans, Camille qui les relie à la France.
La saga familiale étant lancée, brusquement, nous sommes en Bessarabie (territoire partagé aujourd'hui entre la Moldavie et l'Ukraine), en 1941, avec Elena, petite-fille orpheline, obligée de suivre la famille qui lui reste, toujours en fuite, pour aboutir en Roumanie où son oncle et sa tante l'adoptent. Elena Cosma devient Elena Tiberescu.
Les époques se succèdent, s'entremêlent mais l'auteure maîtrise superbement tout cela, réussissant à maintenir son lecteur en haleine tout en éclaircissant petit à petit son tableau, les pièces du puzzle prenant leur place.
Les conflits ne manquent pas, tout au long de cette histoire mouvementée. Lorsqu'Elena annonce à ses parents adoptifs qu'elle veut épouser Jacob dont la famille est juive, cela se passe très mal : « Il n'y avait aucune relation entre eux et elle. Ils étaient brutaux et vulgaires. » La société roumaine étant antisémite, Jacob doit dire qu'il est Arménien pour pouvoir épouser Elena et ils devront porter son nom de famille à elle.
Le séjour parisien d'Elena, en 1968, décrit bien l'émerveillement ressenti par cette jeune Roumaine qui découvre Paris, Versailles et doit utiliser un stratagème afin de pouvoir rapporter au pays une paire de bottines pour Alex, son fils.
Ce fils, nous le retrouvons au USA, et ses amours avec Marie, la petite Française, animent une bonne partie de l'histoire assez tumultueuse entre Helen Tibb et sa belle-fille…Tout cela donne l'occasion à Catherine Cusset de bien décrire diverses sociétés à des époques différentes mais elle aurait pu nous épargner cette cigarette envahissante et omniprésente.
Si Catherine Cusset est née à Paris, elle vit à New-York. Elle prouve, tout au long du livre, qu'elle connaît bien la ville et le pays. Un brillant avenir est son neuvième roman et a été couronné, en 2008, par le Prix Goncourt des Lycéens, une récompense toujours significative.
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J'ai plongé tout de suite avec intérêt dans cette histoire qui suit sur plusieurs époques Elena devenue Helen, de Roumanie aux Etats-Unis, de 1958 à 2003. le risque avec ce genre de construction alternée est que l'une des parties retienne l'attention du lecteur et l'autre beaucoup moins. Ce n'est pas le cas, j'ai trouvé les deux parties également intéressantes, avec des thèmes tel que l'immigration, les espoirs que les parents placent dans leurs enfants, l'histoire familiale qui tend à se répéter.
Mais j'en retiens surtout le portrait de deux femmes qui s'opposent, deux femmes qui aiment le même homme, le fils de l'une étant le mari de l'autre. On retrouve très souvent dans les romans, trop souvent même, le sujet des rapports fille-mère, ici il s'agit des rapports entre une belle-mère et sa bru. le mérite de l'auteur n'est pas seulement d'avoir trouvé cet angle original, c'est surtout de l'avoir fort bien traité, les conflits et sentiments mitigés entre ces deux femmes étant très bien analysés. Des différences culturelles, des paroles ou des gestes mal interprétés et la pente est difficile à remonter vers une meilleure compréhension mutuelle. A lire pour cette confrontation essentiellement, car sur le thème de l'enfance et la jeunesse vue au travers du prisme de l'immigration, je recommanderais d'autres livres comme La mer noire de Kéthévane Davrichewy, entre autres, un vrai coup de coeur...
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La construction de ce récit est solide, très bien pensée et fait reposer tout l'enjeu romanesque sur le désir des parents quant au "bilant avenir" possible de leurs enfants. Entrecoupant entre les périodes, les générations et les situations politiques, le lecteur voyage dans ce parcours féminin prenant. À travers chaque décision, obligation, fuite, résolution, accident du destin, racisme ordinaire, ségrégation, le couple cherche sa place en dehors de l'antisémitisme. L'histoire se poursuit en parallèle avec la descendance qui assume ce pesant tribu et s'en démène autant que possible. La dynamique du récit repose sur les mouvements : Roumanie, Italie, États-Unis, France... Mais surtout sur les liens tantôt distendus, tantôt sincères qui uni ces deux femmes : la belle-fille et la belle-mère. Cette relation se vit à côté des hommes qui vivent presque une autre vie, dans un monde presque à côté, peut-être celui de ce brillant avenir tant espéré. Est-il si salutaire qu'on pourrait le penser ?
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Un beau roman profond que l'on peut lire sans précipitation.
Malgré une construction faussement erratique on ne se perd jamais dans cette histoire ; en effet l'auteur nous promène à travers le temps et l'espace entre les années 50 à aujourd'hui et de la Roumanie aux Etats-Unis, plus spécifiquement New-York, en passant par Israël.
2 personnages de femmes occupent la scène centrale. Les hommes sont là, très importants, ils sont l'objet de toutes les attentions des femmes mais demeurent malgré tout des personnages secondaires. Il y a Elena grand battante qui lutte toute sa vie pour une existence meilleure pour sa famille et elle. Puis apparait Marie qui semble née avec tout ce qu'il est possible d'avoir ; ces 2 femmes sont forcément dissemblables mais elles se retrouvent liées par l'amour qu'elle porte à Alexandru.
Catherine Cusset a réussi selon moi à nous faire percevoir par touches délicates comment ces deux femmes ont perpétuellement évoluées au contact de l'autre tout en restant chacune profondément elle-même.
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Très beau roman de Catherine Cusset sur le thème de l'émigration autour d'Elena qui deviendra Helen.
A travers des flash-back, on découvre le parcours d'Elena et de Jacob, de leur rencontre à la vie américaine dont ils ont rêvés.
Le mode de ce récit nous tient en haleine et le caractère rêche d'Elena nous deviens familier et même compréhensible.

L'auteur sait dessiner des personnages dont la psychologie est profonde, complexe.
Le récit de la Roumanie sous Ceausescu est glaçant et en se sens , il nous permet d'entrer dans une page de l'histoire de ce pays.

Décidément, j'aime cet auteur à la plume incisive qui entre au coeur des familles.

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Portrait attachant d'une femme avec ses doutes, ses caprices, ses sentiments et ses failles sur toute une vie.
Elena nait dans la Roumanie de 1930 , Catherine Cusset parle de la relation fille-mère , puis en 1958 elle épouse Jacob , un Juif et c'est le départ pour les Etats-Unis, Elena deviendra Helen; l'auteur aborde les relations épouse puis vingt ans plus tard , son fils unique épouse une française et ce sont les relations Belle-mère -belle-fille.
Bien écrit ,alternant le passé et le présent sans qu'on s'y perde , Un brillant avenir est un roman attachant dont on tourne la page avec regret.
Helen est une femme qu'on oublie pas .
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On est rarement déçu par le choix des lycéens quand il s'agit d'élire le Goncourt de l'année. J'ai beaucoup aimé cette histoire de femmes, de mère et d'exil. Dès les premières pages, j'ai su que j'allais suivre avec plaisir et intérêt l'histoire d'Elena, petite fille roumaine, qui grandit dans un pays de pénurie et de totalitarisme, entre une grand-mère aimante et des parents adoptifs rigides et pas vraiment affectueux. La construction du roman participe pour beaucoup à la qualité de l'histoire. Divisé en quatre parties - fille, amante, épouse et mère, veuve (une vie entière résumé là) – l'auteure fait des aller retours dans le temps, étoffant ses personnages, les inscrivant dans le contexte politique des différents pays et époques qu'ils traversent.
J'ai aimé l'héroïne, Elena, qui jamais ne plie, ni devant ses parents, ni dans son désir de s'échapper de Roumanie, puis d'Israël pour protéger son fils et lui offrir ce qu'il y a de mieux. J'ai aimé ses excès, sa dureté et son intransigeance face à Marie, sa belle-fille, même si je ne l'ai pas toujours comprise. J'ai aimé Marie, aussi, son désarroi à être ainsi rejetée – la scène où (Helen/Elena) la repousse est incroyable – et l'instauration, finalement, d'une relation plus apaisée.
Bref, tout ce que j'apprécie dans un roman : de beaux personnages, complexes, des tranches de vie auxquelles on peut s'identifier, un style aux dialogues vivants – et, un petit pincement au coeur la dernière ligne lue et qu'il faut se séparer.

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Pour commencer je vous conseille de ne pas lire la 4ème de couverture qui en dit trop tout en étant assez banale et pas vraiment représentative du roman.

Cette histoire est celle d'une femme, de son enfance déracinée, en Roumanie communiste avec une famille atypique, de sa jeunesse et son histoire d'amour avec Jacob -rejeté par sa famille parce qu'il est juif-, son fils Alexandru et plus tard leur vie de famille aux États Unis où elle s'appelle alors Helen.

C'est aussi l'histoire de ses relations humaines avec le monde qui l'entoure et plus particulièrement sa belle-fille française, Marie, avec qui elle a des relations très inégales.

C'est donc l'histoire d'une vie, l'histoire d'une survie dans des environnements parfois hostiles, en tout cas, le désir de toujours protéger et mettre sa famille en premier, même si pour cela il faut parfois mettre de côté ses sentiments, se "blinder" contre les autres.

L'originalité de ce roman c'est que cette vie et les relations humaines très fortes qui font le récit -qu'elles soient fortes d'amour, de haine, d'indifférence ou de défiance-, ne sont pas racontées de façon linéaires et chronologiques. le récit est fait d'allers et retours entre le passé lointain de l'enfance, de l'entrée dans l'âge adulte et dans un présent plus ou moins proche.

Toutes ces étapes de vie apportent à chaque fois un nouvel éclairage sur ce qu'on sait d'Elena /Helen et de ses relations aux autres et petit à petit on la comprend mieux.

J'ai beaucoup aimé ce roman dans lequel je suis tout de suite rentrée et que j'ai dévoré. Il nous apprend que nous sommes une sorte de caléidoscope fabriqué avec tous les morceaux de notre passé et de nos relations aux autres. On voit le personnages évoluer au cours d'une vie, c'est très touchant.
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Prix Goncourt des Lycéens 2008. Une relecture pour moi.

Le lecteur se trouve, dès les premières pages, plongé dans un drame qui permet de connaître certains éléments de l'histoire, que bien entendu je ne vais pas vous décrire en détails. Puis, il repart en arrière, et se retrouve dans les années 40.
Elena est alors une toute petite fille qui vit heureuse dans une ferme de Bessarabie, entourée d'animaux, de Bunica, sa grand-mère, et de ses parents. Mais sa mère a un accident mortel. La petite Elena va alors partir vivre chez son oncle et sa tante, des personnes qu'elle ne connaissait pas du tout. Peu après, la famille est obligée de fuir les Russes qui envahissent la Bessarabie pour s'installer en Roumanie. Elena n'a que cinq ans. Elle trouve auprès de sa grand-mère la stabilité dont elle a besoin. Après ces années perturbées, Elena va se faire des amies, grandir et faire des projets d'avenir.
Devenue jeune femme, elle va tomber amoureuse de Jacob, d'origine juive. Mais dans ce pays communiste et raciste, gouverné par Ceaucescu, épouser un juif n'est pas concevable, et son oncle et sa tante, devenus ses parents adoptifs, s'y opposent fermement, lui demandant dans un premier temps, de ne plus le revoir.
Néanmoins, Elena et Jacob se revoient en cachette, puis se marient et quittent la Roumanie. Elena doit alors démissionner de son travail de physicienne nucléaire pour rester au foyer. Ils émigrent tout d'abord en Israël, grâce à l'aide de la famille de Jacob, puis aux Etats-Unis où ils arrivent à refaire leur vie et à rompre avec le passé. Elena qui déteste son prénom, (qui était celui de la femme de Ceaucescu) devient Helen. Ils prennent la nationalité américaine. L'avenir leur appartient... Helen se reconvertit dans la programmation informatique.
Vingt ans après, alors qu'Helen a une cinquantaine d'années, leur fils est devenu un jeune homme magnifique, à qui ses parents souhaitent un brillant avenir dans ce pays où tout semble possible. Mais voilà qu'Alexandru rencontre Marie qui est française, et qui ne trouve pas chez ses beaux-parents, l'accueil qu'elle espérait.
Helen, qui au départ n'aime pas la jeune femme, va être bien obligée de faire amende honorable et d'accepter que tout deux se marient, et que leur vie ne ressemble pas forcément à ce qu'elle avait espéré, ou imaginé, pour son fils tant aimé.
Difficile pour elle d'accepter qu'à son tour, il désire s'affranchir de l'avis de ses parents, comme elle-même l'avait fait, et mener la vie qu'il désire, sans tenir compte de leurs rêves.
Au départ, l'opposition entre les deux femmes est terrible. On sent une réelle rivalité entre elles deux. Helen trouve Marie égoïste, et peu encline à s'occuper "comme il faut", c'est-à-dire comme une mère le ferait, donc avec affection et attention, d'Alexandru. Elle repart en France fréquemment pour passer du temps avec sa propre famille et ses amis, elle ne se soucie pas que durant ce temps-là son mari trime pour faire des économies. Mais peu à peu, toutes deux vont tenter de se rapprocher, d'autant plus qu'Helen doit faire face à la maladie de Jacob et à beaucoup de solitude. Et puis la petite Camille arrive...

Ce roman est difficile à résumer car il retrace plus de cinquante ans de la vie d'Eléna, de son enfance à son veuvage. Les chapitres alternent entre présent et passé, mais le lecteur sait toujours où il se trouve, et à quelle époque.
Helen et Jacob forme un couple superbe et c'est leur histoire d'amour qui nous est contée. La complicité qui les unit, le fait qu'ils aient eu à se battre pour leur propre bonheur, explique aussi, l'adoration qu'ils éprouvent pour leur fils unique, en qui ils ont placé tous leurs espoirs d'une vie facile et aisée.
La confrontation entre deux éducations, deux cultures différentes, deux parcours de vie est très bien décrite avec beaucoup de justesse. Forcément Alexandru porte en lui tout le passé de sa famille, et ses difficultés, alors que Marie incarne la vie facile et aisée.
C'est un livre qui retrace tout un pan de l'Histoire de la Roumanie et plus généralement, de l'histoire de l'Europe, la Seconde guerre mondiale, la montée du nazisme, la mort de Staline en 1953... il nous parle aussi de l'invasion de la Tchécoslovaquie par les Russes, et de la chute des Ceausescu. Enfin mai 68 est évoqué ainsi que les problèmes au Proche-Orient et les événements du 11 septembre...
Mais ce n'est pas un roman historique pour autant, les évènements font partie de la trame de fond, ils se mêlent à l'intime.
Le thème principal du roman est celui de l'héritage familial. Est-on condamné à reproduire les épreuves que l'on a vécu enfant, à faire vivre à notre entourage, les préjugés et les actes de nos parents ?
Ainsi Helen s'est tellement battue pour survivre, fuir en Israël puis en Amérique qu'elle n'arrive pas à accepter que Marie, par le simple fait d'arriver, gâche tout l'avenir de son fils. Elle fait de la résistance.

Marie a une thèse et Helen a honte que son fils renonce à finaliser la sienne. Marie travaille comme traductrice à la maison, mais c'est lui qui doit se charger des tâches ménagères le soir en rentrant de son propre travail. de plus, à tout instant, ils risquent de quitter l'Amérique pour la France, où croit-elle, il ne pourra pas avoir la même considération puisqu'il ne parlera pas la langue.

Le roman nous parle aussi des difficultés de l'intégration sociale, vécues par de nombreux immigrés, des aprioris négatifs que l'on peut avoir sur les autres parce qu'ils sont différents de nous, ou que nous ne les comprenons pas. Ainsi Helen se comporte comme ses propres parents l'ont fait avant elle, chacun restant prisonnier de son vécu, et incapable d'un comportement rationnel, ou de pensées réalistes, face aux peurs déclenchées par des événements, pourtant bien différents.

Le roman est bâti de manière originale puisque le lecteur va suivre Helen durant quatre parties distinctes (Fille, Amante, Epouse et mère, et enfin Veuve). Que ce soit durant son enfance dans les années 40 à 1975, puis de la fin des années 80 aux années 2000, alors qu'elle est à présent installée avec sa famille aux Etats-Unis, tous les évènements sont suggérés plutôt que décrits, le récit n'est pas linéaire et le lecteur apprend certains détails sur leur vie, en décalage, plus tard dans le déroulé de l'histoire. Pour la seconde période, les voix des deux femmes alternent pour nous donner chacune, leur point de vue.
L'important est mis sur les personnages féminins et leurs différences de comportement (ou au contraire leurs ressemblances) à chaque époque de leur vie, quelle que soit l'époque ou le pays où elles vivent.
Il me reste après la lecture un sentiment d'admiration pour ces femmes qui ont su résister aux difficultés de leur vie pour bâtir solidement une famille, tout en conservant leur indépendance et leur libre arbitre. Même Camille pour son jeune âge montre beaucoup de maturité et de volonté pour faire valoir ses droits.
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La vie d'Elena / Helen ne fut pas un long fleuve tranquille. Aujourd'hui proche de la retraite, elle va enfin pouvoir apprécier son bonheur, profiter de sa famille... et bien malheureusement non car une telle histoire ne présenterait pas beaucoup d'intérêt pour nous lecteurs. Nous allons donc découvrir plusieurs épisodes de la vie d'Elena, sa jeunesse, le début de sa vie d'adulte, de sa vie de femme, de mère, mêlés à sa vie actuelle, nous permettant parfois de mieux comprendre ses décisions, parfois de saisir l'ironie de la situation au regard de son passé.
L'histoire est intéressante et bien écrite mais je n'ai pas ressenti de compassion pour la personne d'Helen malgré les drames qu'elle a pu traversé et cela m'a vraiment manqué. Cette émotion je l'avais ressentie à la lecture de L'autre qu'on adorait, un autre roman de Catherine Cusset. Alors peut-être que je n'avais pas le même état esprit cette semaine et que j'ai manqué de bienveillance (tellement à la mode) dans mon approche.
Merci
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