Un merveilleux malheur

Ce n'est pas celui que je préfère de Boris Cyrulnik traitant de la résilience mais il est bien et nous parle toujours d'espoir.

C'est très compact comme lecture et il y a beaucoup de redites mais j'ai trouvé cet essai plutôt moyen même si la richesse vient de ses témoignages. Je n'ai pas accroché donc, et j'ai retiré très peu de leçon de ce livre, l'auteur sait quand même attirer son lecteur dans ses déductions, qui sont plutôt bonnes et claires. L'essai ne nécessite aucune connaissance de base en psychologie pour être apprécié, c'est toujours un plus même si certains concepts sont complexes à comprendre, le thème de la résilience malgré les souffrances et bien expliqué.
Comme je vous le disais, la richesse de l'essai tient dans ses témoignages, nombreux, et qui servent bien les propos de l'auteur, ils permettent aussi de comprendre une situation par des mots simples, un exemple est toujours pertinent dans ce genre de livre. Boris Cyrulnik fait preuve de pédagogie et ça m'a plu même s'il tourne un peu en rond sur la fin.

Ce livre nous explique ce qu'est la résilience, cette extraordinaire faculté que nous avons, certains peut-être plus que d'autres, de retricoter ce que le destin a détricoté, de reconstruire ce que le vent et la tempête ont soufflé, même sur le roc. Je pense à d'autres exemples comme Martin Gray, Marek Halter, Simone Veil... toutes ces personnes qui ont vu leur famille engloutie par la guerre, et qui ont rayonné, laissé un témoignage brûlant et surtout, ont combattu pour que d'autres souffrent moins.

J'ai eu un mal de chien à lire ce livre, une vraie souffrance, un vrai traumatisme. Je ne m'en remettrai jamais. Faut que je lise un autre livre sur la résilience maintenant.
Blague à part, c'est vraiment pas un livre agréable à lire. La résilience on en fait tout un plat, comme si avant l'invention du concept, on ne pouvait pas se sortir de malheurs.
Enfin, visiblement Cyrulnik semble faire du bien par où il passe et pour qui le lit. Personnellement, j'aime assez bien l'homme, mais ses livres pas trop.

Cyrulnik dit "l'enjeux de ce livre a été simplement de dire que la résilience existe. Elle a une forme et coûte un prix". Cela résume assez clairement ce livre. L'oeuvre est nourrit de nombreux exemples cliniques et d'une plume claire, poétique et bienveillante. Certains trouvent qu'il ne rentre pas suffisamment au fond des choses. Il ne développe pas une théorie où les termes compliqués se succèdent mais il traite son sujet sérieusement à mon sens. Personnellement, c'est un auteur que j'aime beaucoup, très humain.

Par divers exemples concrets, Boris Cyrulnik nous explique la résilience ; capacité à s'en sortir, à entrevoir l'espoir dans le noir, à se développer sainement malgré les souffrances vécues.

Bien... J'ai des problèmes avec cette notion de résilience qui semble impliquer le pardon systématique à ses bourreaux. J'ai aussi des problèmes avec la nécessité de rêver, "de fuir le réel", car vivre dans le monde réel "baignant dans des informations désolées, pauvres, immédiates" appelle au désespoir. Certes, mais c'est la réalité ; pourquoi se voiler la face ?

Je note également quelques incohérences : créer, écrire, c'est salvateur VS l'expérience de cette femme qui a choisi d'écrire un livre sur sa souffrance (inceste) et qui annonce le regretter amèrement par rapport au regard des gens, des autres, etc.

Et, je n'ai pas beaucoup aimé les nombreuses références à Freud ; beaucoup de ses théories ont été démontées tout de même .... Je ne fais pas partie de ses adeptes en tout cas.

Sinon, ça reste intéressant (on apprend et comprend mieux certains comportements) et ça se lit bien bien sûr.

Est-ce que la notion d'oxymore, aussi pertinente soit-elle, apporte quelle que chose de fondamentalement nouveau ? A le lire, je ne peux m'empêcher de penser qu'il n'apporte rien de neuf. C'est une façon néanmoins de vulgariser certains acquis de la clinique psychanalytique, qu'ils diffusent dans la culture.

pages 72 avoir sept enfants un grand progrès à cet époque quand les usines et les bourgeois ont eu besoin de couples stables pour structurer la société industriel.
boris chez odille jacob en poche
Lien : https://fr.wikipedia.org/wik..

Livre de référence sur la résilience. Je lis lentement mais c'est tout à fait intéressant :)______Me parait un peu daté ! Parle surtout des traumatismes liés aux guerres (dont la 2de Guerre Mondiale - sa génération) et aux catastrophes naturelles. Un peu loin de mon vécu forcément.. Pas inintéressant cependant. ______A terminer, retour dans la pal en attendant le bon moment.

En terme de résilience, Boris c'est le boss...
Dans ses livres c'est toujours la même recette : des bons sentiments, des témoignages de gars...
Et le message qu'on peut toujours s'en sortir.
Bref, c'est pas désagréable à lire et ça mange pas de pain...