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La princesse vagabonde tome 1 sur 8
EAN : 9782372590013
160 pages
Urban Comics Editions (10/04/2015)
4.03/5   88 notes
Résumé :
Pour prendre le pouvoir, le second fils de l’empereur, Li Shimin, assassine ses deux frères et tous les membres de leurs familles. Grâce à son intelligence et sa fine lame, la princesse Yongning parvient à échapper aux hommes de son oncle et à se faire passer pour morte. Devenue une fugitive obligée de se déguiser en simple marchand, elle fait le serment de venger ses parents et de reconquérir le trône, quel qu’en soit le prix.
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Une belle princesse fuit. Belle et mystérieuse, elle se nomme Yongning. C'est que Li Shimin, le second fils de l'empereur et accessoirement l'oncle de Yongning, supprime tous ceux qui lui barrent la route pour prendre le pouvoir. Lors de sa fuite, elle tombe du haut d'un précipice, du moins c'est ce qu'en rapporte un général. En réalité, elle a réussi à sauter et se déguise en marchand avec une seule idée en tête : se venger.
Pas très spécialiste de Manga, j'ai cliqué par hasard ce livre lors de l'opération « masse critique de décembre ». Où peut-être ai-je été attiré par la couverture ? D'emblée les dessins m'ont séduit. L'ambiance qui s'en dégage nous plonge dans cette Chine du septième siècle. C'est un tome numéro un qui pose les bases de cette série, n'empêche l'intrigue rend le récit agréable à lire, et est forcément gage de dépaysement.
Merci aux éditions Urban China et à Babelio.
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Le projet de l’auteure chinoise de bande dessinée Xia Da est séduisant : raconter à travers une histoire de vengeance l’Histoire de la naissance et du développement de la Dynastie Tang ! Et pour ce faire, elle s’insère dans les interstices de l’Histoire de la Chine pour donner vie à ses oubliés pour mieux battre en brèche ses célébrités. Ici on démonte la légende dorée de l’empereur Taizong, sans doute pour démonter plus tard la légende noire de l’impératrice Wu Zetian… Car c’est le paradoxe de la très machiste civilisation chinoise : c’est aux femmes qu’elle doit sa plus belle époque !
Bref, ici l’histoire est au service de l’Histoire et c’est donc tout naturellement que Xia Da, nourrie aux œuvres des grandes mangaka des années 1970, nous livre un beau shojo historique. La forte héroïne adolescente est plus qu’un effet de mode, c’est le reflet d’une époque : les femmes modernes s’attaquent, parfois avec bien de peu de moyens, aux derniers bastions de la phallocratie (ici l’imaginaire collectif). Sa princesse vagabonde est bien plus qu’une énième princesse rebelle… C’est seule contre tous qu’elle s’est jurée de venger une famille qu’au finale elle a bien peu connue ! En pleine crise identité, c’est entre le souvenir d’un père han charismatique mais égoïste et celui d’une mère ouïgoure aimante mais distante, que la princesse Yongning / Li Changge essaie de se reconstruire… Et pour accomplir sa quête de vengeance, elle épouse volontiers son côté sombre car elle est rusée, manipulatrice et impitoyable quand le besoin s’en fait sentir !

Graphiquement, la jeune bande dessinée chinoise a bien du mal à s’émanciper des influences mangas et/ou comics (qu’elle assume d’ailleurs totalement au demeurant). Mais force est de constater que Xia Da maîtrise son sujet : arrière-plans superbes, découpage travaillé, charadesign soigné… mais un peu fluctuant, certains personnages donnant dans le réalisme, d’autres dans le simplisme tandis que de tant à autres j’ai eu l’impression qu’on s’inspirait des dessinateurs coréens… Qu’importe, l’ensemble est de qualité et on est transporté dans la Chine d’une autre époque !


En 626, Li Shimin, second fils de l’empereur Tang Gaozu, accuse ses frères de trahison et les fait convoquer à la capitale Chang’an… C’est sans aucun remord qu’il les fait assassiner à la Porte Xuanwu avant de massacrer toutes leurs familles et de déposer son père ! Le problème avec les massacres d’innocents, c’est qu’il y a toujours un survivant : le général Yuchi Jingde puis l’intriguant Wei Zheng épargnent la princesse Yongning qui fait le serment de conduire son oncle aux enfers les plus sombres jusqu’à la mort !
Travestie en homme, elle assiste à ses propres funérailles avant de rendre un dernier hommage aux siens. Mais ses stratagèmes provoquent l’anéantissement de la maison Pinxiangiou et du coup le petit orphelin A Dou se retrouvent dépositaire des mêmes haines qu’elle, et c’est ensemble qu’ils font route route vers le Nord et la province de Shuo, pratiquant le vieux stratagème de la « renaissance dans les terres mortes" (se faire oublier à la périphérie pour mieux revenir au centre).

La princesse intrigue, et pas qu’un peu, pour se faire embaucher par Heng Gongsun le vertueux gouverneur de Shuozhou, parangon d’intégrité déjà en fonction sous la Dynastie Sui. Et c’est grâce à ses conseils que la victoire est remportée sur le général turc Tuka… Désormais elle est la cible à abattre tant pour les ennemis extérieurs que pour les ennemis intérieurs de la cité, mais elle s’est aussi attirée l’attention d’Asahina Sun, le fils adoptif du Grand Khan des Turcs orientaux !


Le travail d’Urban China, collection d’Urban Comics dédiée à la bande dessinée asiatique, est soigné et le format choisi est très agréable pour profiter du spectacle en plus du sens de lecture occidental, de premières en couleurs et de la postface… Clairement une série à suivre !
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Voilà un livre sur lequel je n'aurais pas jeté un oeil. Mais le challenge des globe trotteurs me l'a mis dans les main (ainsi que The Doc , xie xie à toi...).
Et donc , je me retrouve avec une BD qui ressemble à un manga mais se lit dans le bon sens.
On est au début de la dynastie Tang en 626. L'empereur Gaozu, premier empereur Tang, a fait de son fils ainé son héritier. Son cadet, Li Shimin, assassine ce dernier et son autre frère. Il devient de fait l'héritier du trône , dont il s'emparera deux mois plus tard. C'est avec cet assassinat que débute la princesse vagabonde.
Yongning, la princesse vagabonde est considérée comme morte par le nouveau maitre de Chang'an (Xi' An aujourd'hui, plus grande ville du monde
à l'époque ).
Cette dernière n'aura plus qu'un but : Venger sa famille !

Belle surprise. Il y a bien sur le volet historique , avec la vie sous la dynastie Tang, la guerre contre les Turcs, les complots...
On ne pourrait éluder la qualité du dessin, même si je n'y connais que dalle. C'est agréable , les effets de perspectives sont assez saisissants, il n'y a pas trop d'yeux exorbités, assez rédhibitoire pour moi ! Après quelques pages en couleur, on bascule dans le noir et blanc, avec beaucoup de nuances de gris .
Je vais surement me laisser tenter pour les autres tomes même si j'ai cru comprendre qu'il y a un problème de diffusion, un problème entre Urban China et l'éditeur Chinois .
Une façon originale de découvrir l'univers de la dynastie Tang.
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Je ne suis pas tout à fait séduite par le premier tome de la Princesse Vagabonde.
J'ai trouvé qu'on n'avait pas beaucoup d'informations sur les personnages, les circonstances. On est plongé directement au coeur de l'intrigue puis on nous distille ensuite les renseignements au compte-gouttes, mais pas suffisamment pour qu'on saisisse bien les enjeux ou qu'on comprenne l'attitude de l'héroïne que je n'ai pas trouvé très attachante.
La princesse de fait passer pour un homme, et en plus pour un combattant très habile, sans que jamais sa couverture ne soit mise en doute ou qu'elle ne se pose de questions.
Les dessins sont beaux, assez dépouillés, mais la "trame" des parties grisées est trop visible. Ce n'est pas gênant sur les costumes, mais des rayures ou des carreaux sur un cheval c'est plus douteux...
C'est une lecture agréable, mais pas assez pour que je me lance dans la lecture des sept autres tomes.
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Une cavalière fuit au galop et parvient à franchir un ravin vertigineux. Un général arrête la flèche d'un soldat et la laisse filer. Plus tard il la fera passer pour morte auprès de son excellence Li Shi-min et elle assistera grimée à son propre enterrement.
Nous sommes en 626, sous la dynastie Tang. le prince Li Shimin a éliminé deux de ses frères ainsi que tous les membres de leur famille pour accéder au trône impérial. Mais la princesse Yougning sa nièce a survécu. Elle n'aura de cesse de vouloir se venger. Elle est astucieuse et impitoyable. Elle dégaine sec à coups "d'arbalète à répétition renforcée au cuivre et carreaux empoisonnés". Vous vous dites c'est Kill Bill chez les Tang. Un peu. La demoiselle manie l'épée et excelle dans tous les arts martiaux. En tout cas, c'est un manhua ( manga chinois) vraiment très agréable à lire : les dessins sont fins, élégants, tout en nuance de gris. La couverture magnifique et les premières pages sont colorées dans les tons pastel. le scénario est clair, bien construit, facile à suivre avec des personnages secondaires prometteurs. J'ai bien aimé ce premier épisode et je continuerai volontiers l'aventure chez les Tang en compagnie de cette singulière Princesse vagabonde..
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critiques presse (3)
BDGest
02 juin 2015
Vengeance, guerre, héroïne astucieuse à laquelle il est facile de s'identifier, les ingrédients sont présents pour une série efficace, servie par un graphisme et une édition de grande qualité.
Lire la critique sur le site : BDGest
BulledEncre
26 mai 2015
Une très bonne nouvelle série de Xia Da, qui confirme ici son talent.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
23 avril 2015
Il me tarde de découvrir la suite des aventure de cette princesse vagabonde hors du commun, dans un format manhua très agréable.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
En 626, Li Shimin, second fils de l’empereur Tang Gaozu, ébranla Chang’an avec le coup de la Porte Xuanwu. Il tua ses frères Li Jiancheng et Li Yuanji, devenant ainsi le nouveau prince héritier. Impitoyable, il n’épargna aucun des membres de leurs familles.
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Entre vivante mais laissée pour morte, et être vraiment morte… Qu’est-ce qui est le plus enviable ?
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Plus un geste ! Arbalète à répétition renforcée au cuivre et carreaux empoisonnés. Simple et efficace. Le seul hic, c’est la sensibilité de la gâchette… Le coup part d’une simple caresse.
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- Je sers d’abord le peuple, puis mon pays, et enfin l’Empereur. Telle est ma Voie.
- Votre Voie ? Et connaissez-vous la mienne maître ? Moi, Li Changge, je conduirai mon oncle, Li Shimin, aux enfers les plus sombres. Jusqu’à sa mort. J’en fais le serment.
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La frontière entre l’attaque et la défense est si mince qu’il est souvent difficile de les distinguer.
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