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Citations sur La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune (445)

- ... cette nuit, dans un sanatorium, près de la station balnéaire des Sables-d'Opale que la Citacielle survole actuellement. Les infirmières sont sourdes à nos questions, mais nous avons surpris entre elles des murmures inquiets. L'issue de cet accouchement s'annonce plus qu'incertaine. Soyons lucides, mesdames et messieurs les auditeurs, la première favorite du Pôle n'est pas aussi fraîche qu'elle a voulu le faire croire et la façon dont elle a fui la cour n'a trompé personne. Qu'à cela ne tienne, si vous ne venez pas à la cour, la cour viendra à vous ! C'est que l'évènement est d'importance, mesdames et messieurs les auditeurs. Ce bébé (dans l'hypothèse où il viendrait au monde sain et sauf) est le premier descendant direct de notre seigneur Farouk depuis trois siècles. Sera-t-il promis pour autant à un bel avenir ? Rien n'est moins sûr quand on connaît l'aversion de notre seigneur pour les enfants. Gardez votre poste allumé, mesdames et messieurs les auditeurs ! Petit-Potin, votre émission favorite, vous tiendra informés dès que nous en saurons plus.
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Ophélie le dévisagea avec un mélange de répulsion et de pitié, comme si elle avait devant elle un sinistre directeur de pompes funèbres.
– Je n’aimerais vraiment pas vivre dans vos souliers.
Thorn était un homme si peu expressif qu’Ophélie interpréta d’abord sa raideur immobile comme une attente ; quand elle s’aperçut qu’il la fixait intensément sans plus ciller ni respirer, elle comprit que, en réalité, elle lui avait coupé le souffle.
– Je vous concède qu’ils ne sont pas très confortables, finit-il par articuler au bout d’un très long silence. Un peu plus que cela, même.
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-Ah, et au fait : je vous aime.
(la mémoire)
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Vous m’avez voulu honnête avec vous. Vous apprendrez donc que vous n’êtes pas pour moi qu’une paire de mains. Et je me contrefiche que les gens me trouvent douteux, du moment que je ne le suis pas à vos yeux. Vous me la rendrez lorsque j’aurai tenu toutes mes promesses, maugréa-t-il en tendant sa montre à Ophélie sans remarquer son expression ahurie. Et si vous doutez encore de moi à l’avenir, lisez-la.
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La vérité est un lourd fardeau, elle n'est pas à mettre sur toutes les épaules.
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- Ne tombez plus dans les escaliers, évitez les objets tranchants et surtout, surtout, gardez-vous des personnes peu recommandables, entendu ?
Une larme roula sur la joue d’Ophélie. Les mots de Thorn lui creusaient un vide abyssal dans le corps. Elle savait avec une absolue certitude qu’à l’instant où ils se sépareraient, elle ne connaîtrait plus jamais la chaleur.
Thorn déglutit contre son épaule.
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L'ignorance est moins dangereuse que la connaissance.
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Chaque homme devrait avoir le droit de jouer sa vie aux dés. Ils génèrent des résultats aléatoires qui dépassent toutes les prédéterminations. Cela n’a plus aucun sens si les dés sont pipés.
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– Je vous préviens, dit Berenilde en la considérant posément par-dessus sa gazette, si vous brisez ce qui tient lieu de cœur à mon neveu, je vous découpe en lamelles.

Ophélie versa le café à côté de sa tasse. Elle était bien placée pour savoir que ce n’était pas là de la simple rhétorique : Berenilde s’était déjà fait les griffes sur elle pour moins que ça.
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Le passé n'était pas toujours beau à regarder, mais les erreurs des personnes qui l'avaient précédée sur Terre étaient aussi devenues les siennes. Si Ophélie avait retenu une chose dans la vie, c'était que les erreurs étaient indispensables pour se construire.
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