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Citations sur La passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune (445)

Quand toutes les têtes se tournèrent vers Ophélie dans un silence accablant, seulement perturbé par le cacardement des oies, elle prit une profonde inspiration. Le moment était enfin venu pour elle d'entrer dans la partie.
Elle y trouverait sa place, envers et contre Thorn.
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Le passé n’était pas toujours beau à regarder, mais les erreurs des personnes qui l’avaient précédée sur Terre étaient aussi devenues les siennes. Si Ophélie avait retenu une chose dans la vie, c’était que les erreurs étaient indispensables pour se construire.
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Si tu veux mener une petite vie tranquille, laisse-moi te donner un conseil : ne pose pas de questions et fouine le moins possible.
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Vous ne semblez pas bien mesurer l’effet déstabilisant que peut produire quelqu’un comme vous sur quelqu’un comme moi.
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– Je vous donne rendez-vous. Un rendez-vous officiel, de futur mari à future épouse. Vous me recevez toujours ?
– Oui, oui, je vous reçois, bredouilla-t-elle. Mais enfin, pourquoi nous voir ? Je viens de vous dire…
– Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d’être ennemis, trancha Thorn. Vous me compliquez la vie avec votre rancœur, nous devons impérativement nous réconcilier. Je n’ai pas le droit de pénétrer dans le gynécée : retrouvez-moi à l’intendance, insultez-moi, giflez-moi, cassez-moi une assiette sur la tête si ça vous chante, et puis n’en parlons plus. Votre jour sera le mien. Ce jeudi m’arrangerait.
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-Je pense que les boîtes font un cadeau idéal, s'entend-il répondre après un silence. S'il y avait quelque chose à l'intérieur, quelles seraient les chances pour que ça corresponde à ce que tu espérais y trouver ? Tu serais forcément déçue. Je t'offre le contenant, tu y mets toi-même le contenu que tu veux.
(Bribe : 3ème reprise)
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(...)
– Qu’est-ce que vous étiez en train de faire, exactement ? demanda-t-elle en lui prenant les formulaires des mains.
– Je procède au recensement de toutes les Bêtes domestiques.
Ophélie faillit éclater de rire en imaginant Thorn en train de compter des caniches, mais quand elle devina pourquoi il le faisait, elle écarquilla des yeux horrifiés.
– Vous ne songez quand même pas à…
– J’envisage toutes les possibilités pour nous épargner la famine, répondit-il en consultant sa montre à gousset. Si cela ne tenait qu’à moi, je choisirais prioritairement les ministres les plus gras, mais l’anthropophagie est une pratique illégale, même au Pôle.
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- Thorn en maillot de bain ! crièrent trois voix à l’unisson.
Ophélie avala de l’eau brûlante, la recracha par le nez, puis contempla, au travers des gouttes qui déformaient sa vision, la vapeur suspendue dans l’atmosphère et les mosaïques des thermes.
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Il n'avait pas le droit ! Il n'avait pas le droit d'entrer dans son existence ainsi, de tout mettre sens dessus dessous, puis de s'en aller comme si de rien n'était.
(la mémoire)
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« – Coupure au front, fracture du nez, deux molaires cassées et quelques muscles froissés, énuméra-t-il sans lever le regard de son tri. Ne vous laissez pas impressionner par le sang, ce n’est que le mien.


– Vous avez une pharmacie ?


– J’en avais une. Dernier tiroir du bureau.


Ophélie s’accroupit sous la table, trouva un coffret de bois laqué et en déversa accidentellement le contenu par terre. À sa grande surprise, il n’y avait là que des dés : des dizaines, des centaines de petits dés. C’était la collection la plus bizarre et la plus inutile qu’elle avait jamais vue. Elle finit par localiser le tiroir à pharmacie derrière le fauteuil du bureau, guidée par l’odeur étourdissante qu’il dégageait. Les flacons qu’il avait contenus étaient cassés. Dans l’espoir de trouver un survivant, Ophélie farfouilla les débris avec précaution, mais aucune bouteille n’était intacte et il n’y avait ni pansement, ni bandage, ni compresse, ni sparadrap.


– Vous devez voir un docteur, conclut-elle.


– Non, répondit Thorn, je dois ranger ces documents. L’intendance rouvrira ses portes à huit heures tapantes, pas une minute de plus.


Tandis que son écharpe s’ébrouait frileusement sur ses épaules, Ophélie s’agenouilla sur le parquet, en face de la silhouette arachnéenne de Thorn. Elle lui remit le paquet de feuilles qu’elle avait ramassées en chemin.


– À votre guise. Maintenant dites-moi : que s’est-il passé exactement ? Thorn examina un fac-similé à la lumière d’une lampe, tandis qu’il répondait :


– Deux individus masqués ont pénétré dans l’intendance par effraction, après avoir escaladé le mur extérieur. Ils m’ont posé quelques questions auxquelles je n’ai évidemment pas répondu, puis ils ont cherché ici ce qu’ils n’ont pas obtenu de moi. Mes griffes abâtardies ne valent peut-être pas celles de ma famille paternelle, mais, couplées à un pistolet, elles peuvent être dissuasives : ces messieurs sont repartis bredouilles par la fenêtre. (Pour illustrer ses propos, énoncés à la façon d’un procès-verbal, Thorn fouilla sa poche de chemise et sortit un sachet de velours noir.) Un nez et un auriculaire, annonça-t-il en secouant le sachet. Mes agresseurs seront désormais dotés de signes distinctifs qui faciliteront une future enquête. »
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