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EAN : 9782213672168
700 pages
Fayard (28/08/2013)
3.4/5   5 notes
Résumé :
En 2010, guidée par Kessel et Bouvier, Hanna s’envole vers L'Afghanistan. Kaboul offre mille sujets : corruption et désert institutionnel, trafic, bavures des armées régulières et coups tordus confiés à des sociétés privées.

Mais enquêter implique de côtoyer aussi les aventuriers qu’un autre genre d’ambition attire vers les régions du monde sous tension.

Or Hanna aime les hommes aux manches retroussées. Qu’ils aient un revolver dans la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La narratrice, Hanna Dalmayer (comme l'auteure), est une journaliste/reporter polonaise (comme l'auteure) qui écrit des articles sur la situation actuelle en Afghanistan. C'est un regard sans concession sur la guerre ou plutôt sur l'après guerre quand les Etats-Unis, la France et les autres tentent de consolider le régime démocratique de Karzai contre le retour des Talibans. Elle fréquente Robert, le mercenaire et Bastien, le barbouze, et ne parviendra jamais à se détacher ni de l'un ni de l'autre. (A propos, ne dites plus « mercenaire » mais « agent d'une société militaire privée » ou « contractor »). le récit, c'est la vision d'Hanna et ses réflexions très profondes et personnelles sur la présence des forces armées, les mercenaires, les résidents étrangers, les Afghans, la condition des femmes, la politique, la culture, les relations humaines… « Oui, j'aurais adoré détester cette guerre, pourtant je l'aime tout autant que je la déteste. » (Hanna). Malgré ses presque 600 pages denses, ce roman/reportage est particulièrement captivant et passionnant.
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Un triangle amoureux, sorte de "Jules et Jim" en plus musclé, sur fond de guerre en Afghanistan. Mais, au-delà du parcours personnel de Hannah, la narratrice, une plongée dans la vie quotidienne dans ce pays qui ne semble connaître que la guerre, génération après génération. Les sujets de reportage développés dans le roman sont passionnants et les âmes occidentales qu'on y croise sont à la dérive.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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critiques presse (1)
LeFigaro
23 septembre 2013
Dans son livre aux allures de microscope géant, [l'auteur] scrute et décompose avec des mots choisis l'inconstance de l'amour, l'étrange fascination humaine pour le mal et la violence, l'héroïsme vertueux et vicieux à la fois, la loyauté, la trahison, la lâcheté, la peur… Pour tenter de comprendre les hommes à travers ce qu'ils font de pire: la guerre.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Si notre vie avait été un film en phase de montage, je ne crois pas que j’aurais coupé la scène de la première rencontre avec Bastien. Ce fut une scène capitale. Si elle n’avait pas existé, tout aurait pu se dérouler autrement et, qui sait, peut-être aurions-nous trouvé, Robert et moi, un autre aboutissement à notre histoire. Je n’aurais pas été là où je suis, à Bamiyan, et lui ne serait pas devenu ce qu’il est maintenant pour moi, un étranger. Mais cette scène, déterminante pour nos existences à lui et à moi, de même que pour notre vie à deux, devait se produire car sans elle nous n’aurions jamais découvert le point de rupture que chaque homme porte en lui.
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Quitte à contredire une partie de la presse et à décevoir l’opinion publique, les mercenaires d’aujourd’hui comme les « affreux » d’hier ne sont pas tous des tueurs à gages dégoulinants de sang. Il y a chez eux un côté petit-bourgeois, ou bourgeois tout court, assez paradoxal. Je m’en suis aperçue sur le tard, sous-estimant de nouveau les apparences et cherchant à tout prix à accorder les faits à mes idées préconçues.
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Quoi de mieux que de déguster un verre de bordeaux, voire une bouteille, savourer une belle pièce de bœuf sauce au poivre, se délecter d’un morceau de camembert et enfin desserrer sa ceinture à la vue des crêpes Suzette ou d’une tarte aux pommes. Quitte à y laisser leur solde, les gars ne résistaient pas longtemps.
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Il y avait belle lurette que les filles aux seins nus n’y sautaient plus dans la piscine et que les journalistes de la BBC n’y accouraient plus à la recherche de bons tuyaux. Le milieu des expatriés s’était atomisé. Les fêtes avaient été délocalisées vers les salons privés ou les ambassades. L’alcool, de plus en plus rare au marché noir, avait atteint des sommes faramineuses. Une ambiance capricieuse et mesquine avait fini par s’imposer.
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lles étaient coquettes, petites mais plutôt bien faites, maquillées comme seules les Orientales peuvent l’être sans perdre pour autant le statut de femmes respectables. D’évidence, si je suis en mesure d’en donner une description précise c’est parce qu’aucune d’entre elles ne portait la burqa. Une capitale ça reste une capitale, même sans signalisation routière, sans éclairage public ni service d’éboueurs.
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