San Antonio part en croisière sur la Méditerranée, accompagné de son fidèle Béru. Incognito, il piste un couple patibulaire. Mais évidemment, la situation se complique, s'envenime, se torticonne et s'envape.
Dans ce numéro (85 ou 86, j'ai perdu le compte m'étant arrêté à 22 à l'école), chaque chapitre est l'occasion d'une conquête sexuel, d'un acte de volupté. Paf. on n'est pas loin du récit pornographique. Enquête ou en quéquette, telle est la question, on ne fait pas d'Hamlet sans casser des oeufs.
Au final, l'enquête policière tourne au huis-clos qui n'est pas sans rappeler de l'
Agatha Christie. Dommage que
San Antonio se perd un peu en route dans toutes ses pérégrinations, rebondissements. l'écriture à la ligne (de pêche pour littérature de poche) néglige un dénouement qui aurait pu être très agréable. On ne lit guère des
San Antonio pour l'enquête policière mais dans certains cas, il tient quelque chose, un filon de thriller qui malheureusement passé à la trappe.
On notera son impressionnante invective contre les touristes-Kodak, que dirait-il d'aujourd'hui??? Autre remarque, son préambule d'une germanophobie affublée et assumée.