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EAN : 9782823101850
200 pages
Persée (14/08/2012)
3.25/5   4 notes
Résumé :
A l'occasion d'une exposition de peinture dans un village de l'arrière-pays niçois, Victor se remémore un détail très ancien qui va déclencher l'engrenage de toute une aventure. Plusieurs toiles non répertoriées, peintes par son aïeule, Marie Lanoa, dans les années 14 - 18, ont été bel et bien dispersées sur le marché de l'art. Cet événement ravive les sentiments et les souvenirs de Victor. Il imagine la vie de cette artiste et celle de son époux pendant ces années ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Livre lu dans le cadre de masse critique, merci à Babelio et aux éditions Persée.
Victor, la soixantaine, installé dans son manoir fait revivre ses grands parents disparus. Il remue les souvenirs avec l'aide de son cousin Charles et écrit un livre sur leur vie durant la guerre de 1914-1918. Apparait ensuite Paul, un journaliste qui l'emmène sur les traces des femmes artistes de la fin du 19ème et du 20ème siècle, c'est avec lui que Victor part sur les traces de tableaux inconnus de Marie Lanoa, sa grand-mère, qui les mèneront jusque dans un New York de série policière qui nous conduira, nous les lecteurs, à des conclusions incertaines.
Si on prend ce livre comme une enquête sur l'oeuvre d'une artiste peu connue bien que majeure dans son époque, on peut être déçu par l'intrigue, ce n'est pas ce que j'en retiendrai, plus important et évocateur me semblent être les relations de Victor avec son passé, son cousin Charles, et Paul ce journaliste si différent de lui, mais qu'il voit peu à peu dans sa sensibilité et son histoire et qu'il découvre complémentaire. Les considérations dans le courant du livre sur les femmes artistes de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle sont également très intéressantes.
Le style d'écriture de Nicolas Dariel m'a un peu dérouté au début du roman, mais il m'a peu à peu apprivoisé et j'ai quitté ce roman à regret, ce qui est tout de même un très bon signe.
Une lecture très agréable qui donne envie de suivre cet auteur.

Lien : http://allectures.blogspot.f..
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Nicolas Dariel nous conte la quête de Victor, retraité, sur la vie de ses grands-parents, Marie et Paf, durant la Première Guerre mondiale. Cette recherche permet à Victor de raviver ses propres souvenirs mais aussi de comprendre la peinture de son aïeule dont les tableaux ont été dispersés. Ce livre est donc empreint de nostalgie et se veut une enquête rocambolesque sur la famille de Victor. Pour moi, ce roman est inabouti : le couple Marie-Paf ne recèle aucun secret de famille croustillant, l'enquête s'embourbe donc sans résultats notables malgré des déplacements dans toute la France et à l'étranger. On s'interroge donc sur le sujet même du livre : concerne-t-il le couple Marie-Paf, la recherche des tableaux de Marie ou plutôt la vie de Victor ? Victor et son ami Paul (un journaliste) se pose beaucoup de questions, émettent des hypothèses, se lancent dans de longs monologues pour n'aboutir à aucun dénouement malgré un point de départ intéressant.
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J'ai découvert ce roman dans le cadre de Masse Critique, la quatrième de couverture m'avait donné envie de découvrir cette histoire dans laquelle se mêlaient, monde de la peinture, secret de famille et première guerre mondiale.

Je n'ai pas réussi à « rentrer » dans cette histoire, pourtant cette quête de Victor pour retrouver des tableaux peints par sa grand-mère, qu'il adorait, semblait vraiment faite pour me plaire.

Sur la forme, j'ai trouvé l'écriture de Nicolas Dariel peu fluide, saccadée, les monologues de certains personnages trop longs et sans réel intérêt.

Sur le fond, l'intrigue, pourtant prometteuse m'a déçue, pour tout dire, je me suis ennuyée ferme, et j'ai vraiment dû m'accrocher pour aller jusqu'au bout.


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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
C'est une exubérante liberté qui guidait sa main, le crayon mêlé à la couleur, la couleur débordant allègrement les contours, les blancs, la toile laissée nue par endroits pour mieux opposer les champs de couleurs, le tout composé comme des semblants d'improvisations pour la mettre définitivement en place au cœur de ces aventuriers du fauvisme qui empruntaient à l'époque des méandres secrets reliant le monde de l'inconscient à la réalité palpable et visible du temps présent, combinaisons audacieuses prises dans le piège de la toile.
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La peinture, c'est un moyen de locomotion pour faire le tour du monde autour d'une pomme, dixit Cézanne, un luxe sublime de l'esprit débouchant sur une poésie soudain lue dans son ensemble, un seul bloc dans lequel le début et la fin se confondent.

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Oui, ils sont dans des mondes différents, mais sa seule présence aide Victor à préciser ses propres idées. Une conversation qui tourne en deux monologues n'est pas forcément stérile. L'évidence des rouages vient par surprise. On comprend après coup, si la patience est de la partie.
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