Livre lu dans le cadre de masse critique, merci à Babelio et aux éditions Persée.
Victor, la soixantaine, installé dans son manoir fait revivre ses grands parents disparus. Il remue les souvenirs avec l'aide de son cousin Charles et écrit un livre sur leur vie durant la guerre de 1914-1918. Apparait ensuite Paul, un journaliste qui l'emmène sur les traces des femmes artistes de la fin du 19ème et du 20ème siècle, c'est avec lui que Victor part sur les traces de tableaux inconnus de Marie Lanoa, sa grand-mère, qui les mèneront jusque dans un New York de série policière qui nous conduira, nous les lecteurs, à des conclusions incertaines.
Si on prend ce livre comme une enquête sur l'oeuvre d'une artiste peu connue bien que majeure dans son époque, on peut être déçu par l'intrigue, ce n'est pas ce que j'en retiendrai, plus important et évocateur me semblent être les relations de Victor avec son passé, son cousin Charles, et Paul ce journaliste si différent de lui, mais qu'il voit peu à peu dans sa sensibilité et son histoire et qu'il découvre complémentaire. Les considérations dans le courant du livre sur les femmes artistes de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle sont également très intéressantes.
Le style d'écriture de
Nicolas Dariel m'a un peu dérouté au début du roman, mais il m'a peu à peu apprivoisé et j'ai quitté ce roman à regret, ce qui est tout de même un très bon signe.
Une lecture très agréable qui donne envie de suivre cet auteur.
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