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EAN : 9782228918138
300 pages
Payot et Rivages (03/05/2017)
3.86/5   35 notes
Résumé :
1972 : Anne-France Dautheville participe à un raid moto entre Paris et Ispahan (Iran), seule femme sur près de cent pilotes. Depuis Ispahan, elle poursuit en Afghanistan puis au Pakistan avec onze motards. Mais des rumeurs circulent dans le milieu : elle serait lesbienne, voire nymphomane, et surtout n'aurait terminé le raid qu'en camion. Furieuse (c'est le début de notre livre), elle débarque à "Moto Revue" et déclare : "Je repars, toute seule !" : Alaska, Afghanis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je dois bien l'admettre c'est mon premier récit de voyage.

Je me suis laissée emporter par ce livre. Anne France Dautheville est une sacrée femme. J'ai beaucoup aimé la partie sur le Canada, j'avais hâte de découvrir le Japon mais j'ai été un peu déçue par son expérience et moi qui n'attendais rien de l'Orient j'ai été fascinée par la partie qui se passe en Afghanistan et en Iran.
J'ai aimé ses compagnons de voyage, j'ai eu de la peine quand elle a du quitter Sam ...

Le petit truc qui j'ai aimé c'est que ce récit se passe dans les années 70, le lire maintenant avec le recul que nous avons sur la société, la condition des femmes, le progrès techniques et les changements politiques de tout ces pays est très intéressant.

En lisant ce livre, ça m'a donné envie de lire son récit précédent sur la course Paris-Ispahan.

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Quel voyage ! J'en reviens toute ébouriffée, étourdie, presque tremblante de tant de péripéties. Elle a du caractère cette Anne France Dautheville ! Elle voyage seule, sur une petite moto, en 1973, et fait le tour du globe. Elle traverse des pays dans lesquels j'hésiterais fort à me rendre même en voyage organisé all inclusive de luxe. Elle côtoie majoritairement un monde d'hommes et parvient à garder sa dignité. Impressionnante !
Ceci dit je ne la féliciterais pas pour ces prouesses, car ce périple, elle le reconnait elle-même, était un choix dangereux qui ne lui était nullement imposé. Sa bravoure aurait bien pu lui jouer des tours.
Qu'en est-il du récit ? Et j'ai suivi le vent vaut-il la peine d'être lu ?
C'est un road trip aux multiples facettes. Il y a le côté technique, les difficultés rencontrées sur les routes, les pannes, les réparations, les accidents.
Il y a le côté humain avec des rencontres, des amitiés, des peurs, l'état d'esprit et la culture des habitants d'après le ressenti de l'aventurière.
Et puis il y a de très jolis descriptifs de ce qu'elle voit lors de ses longues heures de route, en admiration devant les beautés qui l'entourent. C'est un côté qui, lui, est plus poétique.
Sa plume diffère donc en fonction du point traité. Elle reste cependant toujours accessible et agréable.
Quand je lis un livre j'aime apprendre quelque chose de nouveau, être transportée dans l'histoire, et que tout cela soit possible grâce à des phrases bien tournées. J'ai trouvé ces 3 critères de satisfaction dans Et j'ai suivi le vent .
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C'est le premier récit de voyage que je lis et j'ai apprécié cette lecture qui m'a parue "différente".
Ce livre m'a transportée dans les aventures de la narratrice mais j'ai surtout aimé découvrir les pays qu'elle a traversé et son récit sans langue de bois.
En 1972, Anne-France Dautheville, de retour d'un raid moto entre Paris et Ispahan, décide de repartir seule en moto pour un périple entre le Canada et la France en traversant l'Alaska, le Japon, l'Inde, l'Afghanistan, l'Iran, ...
Des rumeurs circulent sur son précédent voyage et c'est donc furieuse et bien décidée à prouver qu'elle peut y arriver sans l'aide de personne qu'elle se lance au guidon de sa Kawa 100 cc dans cette aventure.
Beaucoup d'anecdotes illustrent son voyage, je me suis attachée à cette femme qui n'a pas froid aux yeux et qui raconte ce qu'elle a aimé et moins aimé dans chaque pays qu'elle a découvert.
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J'ai adoré ce livre, et que j'aimerais discuter avec Anne-France à propos de ce voyage!
Lire ce carnet de voyage en 2020 prend une tout autre dimension...quel plaisir et que de découvertes avec cette femme qui réalise un tour du monde à moto en 1972...Vous partirez au Canada, en Alaska, au Japon, en Inde, au Pakistan, en Iran, en Turquie, puis on traversera des postes frontières pas très agréables aux portes de ce qu'on nomme aujourd'hui l'UE.
J'ai bien aimé la façon dont l'auteure narre avec humour ces aventures et les rencontres touchantes (ou pas!). En fait, cette lecture remet en perspective :
1) l'idée de 'voyager autour du monde': à l'heure où se démocratise l''expérience' (pour ceux et celles qui le peuvent bien entendu)...le sens premier de 'voyage', celui où on rencontre encore des gens et où l'échange humain prime, est remis à l'honneur. Ni tripadvisor, ni google map, ni rien d'ailleurs...la découverte passe par l'expérience humaine (ou découle des caprices météorologiques ou pannes de moto);
2) le fait d'être une femme...c'est transversal ici. Et c'est génial. D'ailleurs, les stigmates sont souvent inversés;
3) 'Afghanistan de mes amours'...on ne demande qu'à y aller.
Voyager en 2020 est devenu incroyablement triste et ennuyeux...
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1972, Anne-France est journaliste, suite aux doutes émis par quelques-uns sur son précédent périple à moto, elle décide de laver l'affront en partant faire une boucle du monde, seule avec sa petite Kawasaki.
On la suit dans ses aventures, ses rencontres, ses pannes et ses découvertes à travers le Canada, l'Alaska, le Japon, l'Inde, et j'en passe...
J'ai bien aimé partager la route avec elle, j'ai été parfois heurtée par ses jugements, mais ils n'appartiennent qu'à elle, et malgré tout, ça donne du réalisme, c'est un journal de voyage, et non un guide destiné aux touristes (quoique), de plus, son humour et sa façon d'appréhender les choses rattrapent le tout.
C'était mon premier journal de voyage, ça m'a donné envie d'en lire d'autres!
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Autrefois, les numéros de téléphone commençaient par "Jasmin", "Passy", ou "Opéra". Chaque fois que je tournais mon cadran, il se formait une image, une odeur, une musique. Un petit monde. Maintenant je compose froidement 073, ou 727. Dans vingt ans, on s'appellera par son numéro de sécurité sociale : 22.03.44, passe-moi le sel ! À quoi ça sert les images ? on ne rêve plus, on est précis, on a enlevé les plateformes des autobus, tant pis pour la brise de printemps ; les rémouleurs et leurs clochettes ont disparu ; dans ma rue, les enfants ne jouent plus aux billes sur le trottoir ; il n'y a plus de bateaux en papier dans les caniveaux.
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A la campagne, où les joies sont plus saines, les cinémas plus rares, et les curés plus autoritaires, la femme est encore faite pour se marier, porter des jupes et fabriquer des enfants. Quand elle se promène sur une moto, ce n'est plus une femme. C'est autre chose. Quoi? On ne sait pas au juste... Un être à moteur, une erreur de la nature.
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Nous continuons à discuter, épuisant tous les sujets que l'on peut traiter en agitant les mains. Non, je ne suis pas mariée. Je ne t'épouse pas, tu es musulman, et moi, je suis protestante. Et puis mon papa ne serait pas content. L'autorité du papa est un argument de poids, en Orient. On arrive à se sortir presque de tous les problèmes en disant : "Papa ne veut pas". Même si l'on a trente ans , et des valises sous les yeux en guise de candeur.
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La femme japonaise commence à réaliser qu'elle n'est pas heureuse, mais avec tant de timidité, d'humilité, de résignation, que l'homme japonais ne se sent nullement remis en question et continue à se tenir comme le dernier des mufles.

Par exemple, dans le train de Tokyo à Osaka (pour rien au monde, je n'aurais riqué ma moto sur une route japonaise), une femme enceinte jusqu'aux sourcils n'a eu de place assise que parce que je me suis dévouée. Ce qui a donné le signal d'une grande vague d'entraide. Les vieilles dames ont quitté les couloirs, les mères d'enfants en bas âge aussi. Mais pas un homme n'a bougé.
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A la troisième attaque, les filles me font signe de m'arrêter. J'obéis, elles descendent de la voiture, me parlent directement en anglais.
- Salut, qui êtes-vous ?
Je dis qui je suis, d'où je viens, où je vais.
- Et vous ? Qui êtes vous ?
- Nous, on est infirmières au planning familial.
- Bravo, vive le modernisme.
Vive la France, vive l’Iran, et nous repartons, moi devant. Dix kilomètres plus tard, queue-de-poisson, arrêtez-vous.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- On se demandait... Vous êtes un homme ou une femme ?
A mon avis, le planning familial est mal barré, en Iran.
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Videos de Anne-France Dautheville (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anne-France Dautheville
Hondelatte Raconte : Anne France Dautheville, un tour du monde à moto (Récit intégral)
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