Le mal que font les hommes

A Cremone (Lombardie, Italie), la troisième petite victime d'un tueur en série permis l'arrestation d'un suspect et, pour rendre service à un haut magistrat, la commissaire Itala Caruso se chargea de trouver des preuves. Mais la disparition d'une nouvelle adolescente perturba la policière qui reprit l'enquête à son compte.
Trente ans plus tard, l'enlèvement d'Amala, la nièce de l'avocate du premier suspect, finit par la convaincre que son ancien client, mort depuis longtemps, n'était pas coupable. le monstre est donc encore nuisible et une terrible course contre la montre commence. Elle est aidée un peu malgré elle par une sorte de mercenaire israélien qui commence par tuer les personnes mêlées à la première enquête.
Dans sa prison, terrorisée et attachée par un filin d'acier greffé sur son omoplate, Amala cherche désespérément à échapper à son ravisseur.
Habilement articulé autour de deux périodes, le récit permet de suivre en parallèle les deux enquêtes sur le tueur en série. le titre, inspiré d'une citation de William Shakespeare (« le mal que font les hommes vit après eux ») illustre bien le projet de l'auteur qui nous propulse au coeur d'une très sombre histoire de serial killer mettant en exergue la difficulté de comprendre les motivations de ces criminels. On y croise des magistrats corrompus, des flics pas toujours honnêtes, des enfants mal-aimés, des parents maladroits, des adultes épris de vengeance et des malades incurables.
Les passages sur la détention de la jeune fille sont particulièrement éprouvants. Ames sensibles s'abstenir.

En guise d'épigraphe, une citation de William Shakespeare, qui inspire aussi le titre de ce roman : « le mal que font les hommes vit après eux, le bien est souvent enseveli avec leurs cendres. » Ce sont les mots que j'ai préférés dans ce livre, car autant le dire d'emblée, sa lecture a été pour moi assez laborieuse. Je précise que je ne suis pas un grand afficionados des polars et que la qualité d'un style m'importe beaucoup. le style en l'occurrence est ici sans grand intérêt, et si le dernier tiers du roman a réussi à me tenir en haleine, les deux premiers tiers m'ont semblé très long.

« Un tueur en série. Une traque. Un appât. » C'est l'accroche faisant le lien avec ce méchant poisson de première de couverture que l'appât en question doit attirer. L'appât est une jeune fille enlevée, séquestrée dans un espace bien glauque, et accrochée à un filin par un hameçon fixé à son omoplate. La métaphore ne fait pas dans la délicatesse. Francesca sa tante, avocate qui a échoué à défendre un homme incarcéré injustement trente ans plus tôt pour les crimes d'un tueur en série qui a échappé à la justice, se lance alors dans une enquête pour la retrouver. Car le ravisseur de sa nièce reproduit le mode opératoire du fameux tueur en série nommé La Perche. Francesca sera bientôt aidée par un soi-disant touriste israélien accompagné de chiens, et dont les compétences en matière d'assassinat et de duplicité font froid dans le dos. En parallèle de cet arc narratif, celui racontant trente-deux ans plus tôt l'histoire d'Itala Caruso, mère célibataire et flic corrompue enquêtant elle-même sur La Perche…

Rien de bien appâtant dans le style d'écriture, les longueurs et les dialogues souvent plats. La mécanique narrative n'apporte pas vraiment d'innovation en regard de ce que le genre produit. Quelques personnages sortent du lot, comme Gerry le faux touriste, même si j'ai deviné assez tôt son secret et ses motivations. Bref, l'auteur est un grand scénariste de films policiers en Italie et son histoire ferait certainement un téléfilm efficace, mais ce n'est pas ce que j'attends personnellement pour passer un moment de lecture mémorable.

Amala Cavalcante, seize se réveille dans un immeuble désaffecté.
Elle a été enlevée, attaché au plafond par un hameçon, elle doit trouver le moyen de s'échapper ou elle mourra.
Francesca, sa tante avocate, pense immédiatement à un homme qu'elle a défendu sans succès trente ans auparavant, et si cet homme n'était pas la perche celui qui enlève des adolescents, il se pourrait que le véritable coupable soit encore dehors.
Un touristique Israélien est prêt à tout pour retrouver Amala, il va donc faire équipe avec Francesca.

Un récit extrêmement complexe, c'est du Sandrone tout craché.
Une histoire qui nous mène bien évidemment en Italie, avec un tueur en série méticuleux appelé la Perche.
C'est une traque qui commence avec Gerry un Israélien incroyablement entraîné et perspicace, pourquoi tan de hargne pour retrouver cette adolescente, Francesca ne comprend pas et se méfie de lui.
Il semblerait qu'Amala soit un appât pour une raison qui est difficile à comprendre.
De nombreux protagonistes au prénom italien peuvent être déroutants au début, mais tout, c'est finalement bien passé.
Je conseille cependant d'être extrêmement concentré pour lire ce thriller qui peut très vitre nous faire perdre pied.
Une double temporalité avec une ancienne histoire en rapport avec ce tueur en série et une flic atypique complètement extravagante que j'ai adorée.
Certaines scènes sont poussées à l'extrême avec une imagination débordante, et donc difficilement imaginable, c'est ce qui fait quand même le charme de l'auteur, il suffit d'y être habitué.
Niveaux protagonistes, ils sont bien construits, et même attachants pour certains et j'ai eu beaucoup de plaisir à poursuivre cette traque en leurs compagnies.
Une plume fluide très agréable.
Malgré la complexité du récit, je n'y ai trouvé aucune longueur, c'était immersif et surtout très addictif avec pas mal de rebondissements.
Un final qui fait son job, une fois toutes les informations réunies il n'y a pas beaucoup d'effet de surprise, mais absolument pas gênant.
Une lecture addictive, je me suis régalé avec tout ce suspense éparpillé qui nous pousse à une réflexion extrême.

Amala, jeune adolescente est enlevée par un inconnu en rentrant chez elle. Elle se retrouve dans une cave, prisonnière, ne circulant à travers les pièces que par une longue chaîne attachée à travers sa peau.

Alors que l'enquête est en cours, Francesca, sa tante, et avocate se remémore un tueur en série avec un.mode opératoire similaire qu'elle a défendu en pure perte trente ans plus tôt alors qu'elle était persuadée de son inncocence. Est-ce que la perche est de retour ?

Merci beaucoup à Babelio pour ce livre offert dans le cadre de l'opération masse critique. Je ne m'y serais pas forcément intéressée alors que ce livre le mérite.

J'ai aimé les deux temporalités du roman. L'enquête, trente ans auparavant de la perche, menée par Itala, flic corrompue en rupture avec tout, y compris ses propres convictions.

Aussi bien que la partie plus actuelle, menée par Francesca, femme forte s'il en est accompagnée par l'énigmatique Gerry. Ce dernier est décidément très particulier. Tueur implacable, sans sentiments et pourtant aide essentielle dans la résolution de L'enquête.

La partie vécue par Amala est la plus angoissante tant les intentions du tueur sont impénétrables.

Ce sont les femmes ici qui sont les héroïnes et les personnages forts du roman. Trois femmes, d'âges et de situations différents mais chacune confrontée à l'horreur.

Le suspens tient en haleine le lecteur jusqu'à la dernière page. Les chapitres sont courts mais bien écrits. le tout en fait un ouvrage passionnant à réserver cependant aux lecteurs avertis car l'ambiance très noire et certaines scènes sont difficiles à lire.

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Une enquête débute il y a trente-deux ans : de jeunes filles disparaissent, leur corps retrouvé sans vie dans les eaux d'une rivière. Itala Caruso et son équipe policière prennent en charge l'affaire et parviennent à appréhender le tueur malgré certaines zones troublantes. Cependant, aujourd'hui, des doutes émergent sur l'identité réelle du suspect arrêté pour ces meurtres.

En effet, la nièce du magistrat ayant prononcé la condamnation est à son tour enlevée. Accompagnée d'un mercenaire israélien, elle se lance dans une quête désespérée pour sauver la jeune fille.

Au coeur de cette sombre affaire criminelle, trois femmes émergentes : Itala, Fransesca et Amala. Elles incarnent des figures féminines fortes luttant contre les méfaits des hommes.

Les chapitres courts et cadencés captivent le lecteur, tandis que l'histoire, pleine de rebondissements, alterne entre deux époques et divers protagonistes, exigeant une attention soutenue.

L'intrigue, subtilement entrelacée, regorge d'une pléthore d'éléments et de personnages, par moments, j'ai été déconcertée… Entre les forces de l'ordre et les individus influents, chacun tente de sauvegarder sa réputation en manoeuvrant et en cachant des preuves.

Ce thriller de 583 pages plonge le lecteur dans l'esprit tortueux d'un tueur en série tout en explorant le point de vue d'une avocate ou d'une inspectrice, ajoutant ainsi une dimension captivante à l'ensemble.

Malgré sa longueur, cette lecture ne m'a jamais ennuyée, elle m'a constamment captivée, ce qui n'était pas évident pour moi.

Le scénario est d'une grande qualité, remarquablement maîtrisé, bien que légèrement complexe, c'est mon unique regret.