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Jalna - Intégrale (Presses de la C... tome 1 sur 4

Germaine Lalande (Traducteur)Simone Sallard (Traducteur)
EAN : 9782258028180
1031 pages
Presses de la Cité (14/10/1998)
3.82/5   172 notes
Résumé :
La naissance de Jalna, Matins à Jalna, Mary Wakefield, Jeunesse de Renny

La naissance de Jalna
Dès leur première rencontre, le capitaine Philippe Whiteoak et la pétulante Irlandaise Adeline Court tombent amoureux. Leur mariage dépasse en splendeur ce qu'a connu la ville indienne de Jalna. La mort de leur oncle de Québec qui leur laisse une fortune considérable les décide à quitter les Indes. Après un faux départ et maints incidents, leur voilie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Pour un grand nombre de lecteurs, la seule évocation du nom "Jalna" est une invitation immédiate pour un voyage au pays des souvenirs.

"Jalna", c'est une épopée, une saga familiale, un roman fleuve comme il y en a peu ; c'est-à-dire une de ces rares oeuvres entières et non diluées - malgré l'ampleur - et qui ne quitteront jamais tout à fait le lecteur le reste de sa vie. Même s'il ne conservera pas intactes la chronologie des événements ou la généalogie arborescente de la famille Whiteoak, il lui restera à jamais des flash, des images marquantes de paysages ou de rebondissements, et de personnages tels que Philippe Whiteoak et sa femme Adeline, ou encore Renny, et Mary Wakefield.

Mazo de la Roche était une enfant solitaire, puis une adulte discrète, est-ce là que résidait son secret, en une grande disponibilité offerte à l'imagination ?

Ce recueil regroupe les quatre premiers tomes de la série ("La naissance de Jalna" - "Matins à Jalna" - "Mary Wakefield" - "Jeunesse de Renny") qui en compte seize au total. Je ne vais pas décrire dans le détail chaque tome mais simplement saluer la grande cohérence de l'ensemble. le coup de génie de Mazo de la Roche réside dans la personnification de Jalna, cette demeure familiale qui verra passer bien des générations, des drames, des passions et tant d'autres événements. Jalna est bien le personnage central de l'oeuvre, le pivot de l'action et le soleil autour duquel évoluent les protagonistes. Au final, "Jalna" est quasiment un huis-clos.

Si on a coutume de dire que la famille est une grande chose, on peut également prétendre que c'est dans les murs de sa maison qu'elle le devient vraiment.

Et en plus, "Jalna" est une oeuvre qui vieillit bien.
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Est-ce que c'est pareil pour vous ? Il peut m'arriver de ne pas retrouver l'enthousiasme d'un ouvrage que j'avais apprécié à la première lecture. En revanche, un livre qui ne m'a pas emballée ne me séduit pas plus des années plus tard. Et c'est le cas pour Jalna. Mais peut-être avez-vous un avis contraire ?
Dans la famille Whiteoak, tout ne va pas toujours de soi. Ils s'aiment, certes, mais en clan, tout le monde ne prête pas attention à tout le monde, sauf Renny qui se voit comme le patriarche.
Piers est tombée amoureux de la toute jeune Pheasant et bien que Renny lui ait demandé de cesser de la rencontrer, il passe outre.
Il m'a été difficile d'entrer dans l'intrigue, précédée de longues descriptions du lieu et des personnages.
Si j'ai aimé la saga familiale et le lieu, j'ai trouvé les personnages peu attachants à l'exception d'Aylane, peut-être parce que je l'ai mieux comprise que les autres.

Lien : https://dequoilire.com/jalna..
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Les Jalna, je les ai lus avec délectation pendant mon adolescence, c'est-à-dire, il y a trèèèès longtemps. Tellement longtemps d'ailleurs que je ne me souvenais que du plaisir éprouvé à la lecture et pas du tout de l'histoire.
Mais j' ai eu soudain envie de les relire car j'aime beaucoup les saga familiales.
Cette lecture m'a pris un peu de temps, car dans le même volume on retrouve :
- La naissance de Jalna
- Matins à Jalna
- Mary Wakefield
- Jeunesse de Renny
et j'ai intercalé d'autres lectures entre chaque.
« C'est délicieux »
Cette expression surannée est utilisé à tout propos et pas seulement pour parler de nourriture. Et je trouve qu'elle colle parfaitement au récit.
Je ne vais pas résumer la saga familiale pleine de rebondissements, ni vous parler de la nature si "délicieusement " décrite, ni du caractère bien affirmé des personnages, ni des serviteurs tout dévoués à leurs maîtres, ni de la magnifique demeure les abritant. Non, je ne vous dirai qu'une chose : lisez-le, je vous assure, c'est"délicieux".
Le tome 2 est dans ma PAL, bien sûr, mais il attendra un peu.
Belle lecture.
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J'ai découvert cette étonnante saga en achetant le tome 3 par hasard dans un vide grenier. Une fois le roman fini, mais aussi: une fois compris qu'il s'agissait d'une saga, j'ai acheté les seize volumes et c'était parti.
Hé bien, le temps de seize livres, j'ai vraiment eu une autre famille, vécu dans un autre pays, habité une autre maison. J'ai trouvé la saga vraiment très prenante. Est-ce l'art de Mazo de la Roche de nous bercer par ses longues descriptions de la beauté canadienne? Est-ce la psychologie détaillé de ses nombreux personnages? Je ne sais pas! Mais je ne me suis pas ennuyée, je me suis laissée prendre à ce rythme certes lent, mais je dirais plutôt: doux, laissée toucher par l'amour inconditionnel que voue l'auteur aux membres de cette famille qu'elle avait fait sienne (voire sa surprenant biographie!) et je crois que c'est principalement cela qui m'a tant fait apprécier cette histoire. A la fin de la saga, je me suis sentie un peu orpheline. Allez comprendre...
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LA NAISSANCE DE JALNA

Suite à la réédition en poche de cette saga, j'ai exhumé des profondeurs de ma bibliothèque cette série pour une LC avec Clairelagaise .
Premier tome dans la chronologique de la saga, ce tome a été écrit bien après les premiers romans (7ème sur 16) ce qui a permis à l'auteur de développer l'historique de ses personnages à posteriori.
Adeline Whiteoak est une jeune irlandaise mariée à Philippe, ancien militaire anglais aux Indes au milieu du XIXème siècle. Ayant hérité d'un oncle au Québec, le couple et leur petite fille Augusta (Gussie) émigrent en passant par l'Angleterre et l'Irlande afin de faire leurs adieux à leurs familles respectives.
Ce tome raconte le voyage et la construction de leur maison Jalna en Ontario, ainsi que les rencontres et nouvelles amitiés qui se créent. On y croise de nombreux personnages qui constituent une constellation autour de la famille au centre de la saga et dont l'importance se révélera au fur et à mesure de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome. Adeline, fougueuse et séductrice est très enfant gâtée m'a beaucoup fait penser à Scarlett. Philippe très anglais, maitre de ses émotions forme avec elle un couple très "feu et glace" mais totalement fous l'un de l'autre, malgré les hommes et les femmes qui gravitent autour pour essayer d'attirer leur attention respective. La famille est un point important de l'histoire, que ce soit celle de Philippe très respectable et guidée, celle d'Adeline, querelleuse, intrigante, quémandeuse, ruinée et dont les jeunes frères sont toujours à l'affut d'un mauvais coup; ou celle du couple qui s'agrandit au fur et à mesure de l'histoire. L'attitude des deux protagonistes envers leurs enfants m'a surprise: aimants certes, mais aussi distants et laxistes dans la plupart des cas.
Du point de vue historique, le voyage et ses difficultés ainsi que l'installation au Canada m'ont paru très intéressants. Les points de vue des différents protagonistes sur le Canada en fonction des son origine sociale ou géographique sont variés et font état des différents préjugés de l'époque.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome dont la lecture est aisée et qui donne envie de lire la suite.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Wakefield Whiteoak courait de plus en plus vite, mais vint le un moment où il ne put aller plus loin. Il ne savait pas pourquoi il avait tout à coup accéléré le pas. Il ne savait même pas pourquoi il courrait. Lorsqu’à bout de souffle il se jeta à plat ventre sur l’herbe nouvelle de la prairie, il oublia tout à fait avoir jamais couru et resta étendu, la joue pressée contre l’herbe tendre, le cœur battant très fort dans sa poitrine, la tête vide de toute pensée. 
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Un visage aussi remarquable que celui d’Adeline était rare, si même il en existait un autre sur la surface de la terre. Sa fraîcheur éclatante suffisait à faire retourner les têtes sur son passage ; sa chevelure épaisse et ondulée, d’un blond roux qui devenait couleur de flammes aux rayons du soleil, accompagnait un teint de lis et de roses, et des yeux bruns changeants ombragés de cils noirs. Cet éclat aurait pu se teinter d’un peu de vulgarité, mais les traits fiers et hardis, les sourcils arqués, le nez aquilin et frémissant, la bouche rieuse, garantissaient la perfection de sa beauté.
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Il y avait, dans le voisinage, une telle abondance de gibier et de poisson que la question de la nourriture ne se posait même pas. Lorsque la saison serait plus avancée, les fraises des bois, les framboises et les mûres sauvages fourniraient un dessert abondant. Le beurre et le pain faits à Vaughanland étaient plus savoureux que partout ailleurs et Mrs Vaughan mettait quiconque au défi de faire des fromages meilleurs que les siens.
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C'était un dimanche et les ouvriers étaient absents. Un calme primitif régnai, troublé seulement par le gazouillement qui s'échappait de ces myriades de gosiers d'hirondelles, car c'était par milliers et non par centaines que ces oiseaux s'étaient perchés sur les échafaudages. Ils s'étaient posés serrés aile contre aile et leurs queues pointues formaient comme une frange au-dessus de leur perchoir. Le squelette de la construction avait perdu sa teinte de bois fraîchement scié pour se couvrir de raies sombres ; seules quelques guides et vigies parcouraient le ciel ; lorsqu'elles aperçurent les deux jeunes femmes qui s'approchaient, elles durent lancer un signal car un léger frémissement parcourut toute la troupe qui ne manifesta cependant aucune crainte réelle. Elles se tenaient toujours là, immobiles, ces gardiennes de la terre, des fruits et des fleurs, ces bienfaitrices de l'humanité qui possédaient le pouvoir de détruire tout insecte nuisible, qui assuraient, de leur toute-puissance, la protection des récoltes et des moissons. Ces milliers de becs pointus, d'yeux brillants, d'ailes légères et rapides vivaient pour la destruction des insectes.
P 155
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Si vous saviez tout ce que ma nouvelle vie m’a procuré de jouissance ! Être libre et seul ! Il m’arrive de sortir d’ici en laissant tout en désordre, juste pour bien me prouver à moi-même que je suis libre. J’éprouve les sentiments d’un prisonnier libéré. Je n’ai plus à concentrer ma pensée. Quand je pêche au bord de ma rivière, mon esprit erre parfois pendant des heures dans un vide délicieux. Mon passé commence à m’apparaître comme un rêve.
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Video de Mazo de La Roche (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mazo de La Roche
LES COUPS DE CŒUR DES LIBRAIRES 05–02-2023
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