Ca ne se lit pas trop mal. J'ai plutôt bien aimé. Les chapitres où Tatiana raconte son quotidien et ses sentiments par lettre à un père absent allège le livre, histoire de Juan Vega, professeur hors du commun entre vie privée et vie professionnelle. On a les deux points de vue. Il est plus ou moins facile de s'identifier à Tatiana, lycéenne qui vit avec sa mère célibataire, qui a un père absent et qui a le béguin pour son prof. On a tous été une Tatiana, ou eu une amie, soeur ou camarade Tatiana. En revanche, pas facile de savoir ce qui se passe dans la tête d'un prof, de s'imaginer son quotidien et de penser qu'il a des états d'âme. Bref, c'est un homme comme un autre, avec ses faiblesses. L'auteur nous révèle la face cachée. le livre est très court et se lit vite.
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J’aurais dû rompre les amarres plus tôt, mais je ne connaissais pas Tatiana. En entrant dans ma vie par effraction, elle a brisé mes chaînes.Je suis désormais un homme libre d’aimer et de vivre.
Tout enseignant conscient de sa mission se doit d’avoir un projet pédagogique. Un par classe de préférence. Personne ne sait au juste en quoi ça consiste, mais les profs soucieux de leur carrière font semblant.
Privés de bassiste, ils feront relâche quelque temps, mais trouveront vite un successeur, j’en suis certain, nul n’est irremplaçable.
Démontrer, convaincre et persuader sont devenus des objets d’études privilégiés dans la classe de français de l’école lilliputienne.
L'école est un lieu d'échange. Penser par soi-même, c'est accepter de filtrer au tamis de la raison tout ce qui nous a été inculqué quand nous n'étions pas encore en âge de réfléchir.
Rencontre avec Philippe Delepierre, à l'occasion de la parution de son ouvrage "Le cabaret des oubliés" (avec Bruno Vouters) (Liana Lévi), au festival du livre et de la BD de Saint-Quentin (02) le 8 mai 2010.